Hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité sur le marché malien, incapacité de la Direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence à faire respecter les prix plafonds, inertie du gouvernement pendant que le bas peuple se meurt sur le coût élevé des produits de grande consommation… La cherté de la vie atteint son seuil culminant. Où sont passées les Autorités de la Transition, conceptrices du Mali Kura ?
Malgré les moyens mis à sa disposition, la Direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence affiche son incapacité à faire respecter les prix indicatifs plafonds des produits de première nécessité sur toute l’étendue du territoire malien.
Selon son communiqué du 15 janvier dernier, la DGCC a fixé les prix des produits de première nécessité, lesquels doivent être respectés obligatoirement par tous les commerçants. « Les opérations de contrôle se sont poursuivies et ont concerné une centaine de points de vente et tous les produits de grande consommation font l’objet de surveillance accrue. Des procès-verbaux de constat ont été dressés à l’encontre des contrevenants et des pénalités ont été recouvrées au titre d’amendes transactionnelles », indique la DGCC. Mais force est de constater la hausse vertigineuse desdits prix qui frisent le rubicond.
Malgré la surveillance des Brigades de contrôle de la DRCC Bamako, les prix communiqués ne sont pas respectés, dans plusieurs marchés de Bamako et dans les boutiques.Le sucre en poudre et vendu à 600 voire 700 FCFA au lieu de 500FCFA, le prix du gaz butane vacille entre 5000 et 7000 FCFA au lieu de 2910 FCFA. Il en est de même sur d’autres produits alimentaires.
Sur le prix fixé par la DGCC, les commerçants ne cessent de s’écrier. « Depuis l’annonce de la DGCC, j’ai baissé les prix sauf pour le sucre car j’ai payé avant l’annonce du communiqué. Il faut que j’évacue ça pour pouvoir trouver des bénéfices. Nous n’aimons vraiment pas que les prix des produits de première nécessité soient très chers. Sinon je respecte la décision de la DGCC et je leur soutiens », a déclaré Yacouba Touré, commerçant grossiste dans un marché de la place.
De son côté, Oumar Kansaye, commerçant détaillant, est clair : « Nous avons pris nos marchandises à des prix élevés. Je peux respecter le communiqué sauf si j’évacue les anciens produits. C’est la situation du pays qui fait que les prix des produits étaient en hausse».
«J’ai acheté un sac de sucre au marché aujourd’hui à 31.250F CFA, soit 625 le kilo. Mais depuis le contrôle d’autres disent avoir eu des changements dans leurs quartiers », a dit Nouhoum Maïga, citoyen.
Somme toute, la promesse du Mali kura est loin d’être une réalité, un vain mot au regard de la souffrance des populations.
Hawa Traoré
Et alors? De quoi s’attends-tu Mme la journaliste? EMBARGO sur un pays veut dire QUOI? Quel est le pays dans ce monde entier qui est sous EMBARGO et les prix des denrée sont restées les même?
MALI KURA n’est pas une affaire d’une seule famille, c’est toutes les ethnies du Mali qui sont au nombre de combien aujourd’hui. ce n’est une question de 16 mois. c’est des années avec sérieux, et rigueur sur nous même. sinon quel le politicien qui pouvait aller en octobre/novembre battre campagne à Gao, Tombouctou, Ménaka, Ansongo ou à Kidal? QUI ??
Madame, écris nous des choses qui peuvent changer nos comportements, mentalités. Des solutions pour surmonter l’EMBARGO.
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