Si certains sont vantés de la réussite à mi-chemin du programme de développement économique et social du président de la république conçu pour le bien social des maliens , force est de connaître que ce programme pèche dans de nombreux secteurs, notamment l’auto suffisance alimentaire des citoyens et leurs protections contre ces véreux commerçants qui ne pensent qu’à appauvrir les consommateurs par la surenchère des produits de première nécessité.
A quelques encablures du mois béni de ramadan, période de grande consommation des denrées courantes comme le mil, le lait, le sucre et l’huile, ces commerçants malhonnêtes ont décidé de frapper fort par l’augmentation des prix des denrées de première nécessité. Le lait, le sucre, l’haricot, le riz, le mil, maïs et autres ont connu une augmentation vertigineuse de leur prix. Ainsi, le prix du kilo du sucre se vend à 600 FCFA dans certains quartiers, le Kilo d’haricot à 350 f, le mil à 250 f le kilo… Le hic, c’est que le gouvernement et les associations de consommateurs censés protéger les consommateurs ferment les yeux et ne lèvent le petit doigt pour remédier à la situation. Pire, le gouvernement, complice de ces malfrats de commerçants, continue d’accorder des monopoles et des exonérations à certains commerçants pour nuire aux consommateurs.
Visiblement cette politique d’exonération et de monopoles accordés aux commerçants semble être à l’origine de la souffrance des populations. Les autorités dans la quête des 10¨% des marchés, ont presque attribué le monopole des produits à certains commerçants. Ainsi, on ne parle que du monopole du sucre, du lait, du thé, du savon, de l’huile accordé à certains commerçants véreux de la place. Aujourd’hui, le panier de la ménagère de bon nombre de maliens est vide. Ce faisant, c’est sous l’ère du PDES, que les maliens consomment du pain avec seulement de l’eau sucré comme le font les pays voisins au risque de mourir de faim.
Le PDES, censé contribuer à booster l’agriculture malienne brille par son manque d’inspiration à trouver des initiatives adéquates à garantir l’auto suffisance alimentaire. Surtout avec un ministre de l’industrie, du commerce et de l’investissement maître dans l’art de parler, mais qui n’ a jamais su trouver de solutions adéquates pour stabiliser le prix des denrées alimentaires. Adepte de la langue de bois, il trouve toujours des moyens à contourner le problème de la hausse des prix en proposant des solutions temporaires et inapplicables. Il est temps que nos autorités pensent aux consommateurs, en prenant des mesures adéquates pour le bien être social.
Don Pachi de Souza