Flambée des prix des denrées de première nécessité : Jusqu’où le calvaire des Maliens ?

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marche
un marché de Bamako

S’il y a un constat partagé par l’ensemble des Maliens, c’est bien la hausse vertigineuse  des prix des denrées de première nécessité. Cette hausse des prix impacte sur le pouvoir d’achat des consommateurs. Sur presque tous les marchés de Bamako, clients et commerçants entonnent la même rengaine : l’inaccessibilité des produits de base (sucre, viande, huile, riz…). Nos reporters ont sillonné certains marchés de la capitale. Reportage.

Dans des marchés du district de Bamako, les prix des denrées de première nécessité ont pris l’ascenseur. Le citoyen lambda est aujourd’hui désemparé face à cette situation. L’espoir suscité par l’arrivée du président IBK au pouvoir, s’est très vite transformé en désespoir. Au-delà du marasme économique dans lequel le pays est plongé où la population peine à joindre les deux bouts, s’ajoute la hausse vertigineuse de prix des produits de première nécessité. Aujourd’hui, faire son marché équivaut  à résoudre une équation difficile. Une situation qui ne semble pas poser de problème aux différentes associations des consommateurs maliens ainsi qu’aux plus hautes autorités.

Qu’il s’agisse du riz, du mil, du sucre, d’huile, du lait…, tous ces produits ont connu une augmentation de leur prix d’achat. Le constat est le même dans tous les marchés, en particulier ceux des communes III et IV du district.

Au marché de Sébénicoro,  les vendeurs et les consommateurs n’entendent pas cacher leur colère face à la flambée des prix des denrées alimentaires. Alou Traoré, commerçant grossiste, se dit dépasser par cette situation. A cause de l’augmentation, il a du mal à écouler ses marchandises. « Le prix des céréales varient en fonction de leur qualité. Avant, je vendais le sac 100 kg de riz entre 35 000 ou 40000 contre  42 500 FCFA actuellement.», déclare-t-il. Selon lui, beaucoup de produits sont concernés. Le sac de lait, qui était à 18 500FCFA, est vendu maintenant à 22 500FCFA. Le bidon d’huile (20 l) est passé de 13 000 FCFA à 13 700 FCFA. Quant au sac de sucre de 50 kg, son prix est passé de  18 000FCFA à 20 000FCFA. «On est obligé par ce que les gens qui exportent les marchandises nous imposent leur prix », affirme-t-il.

Pour Aïchata Soumaré, une ménagère, si une solution n’est pas trouvée au plus vite, les 3 repas par jour pourront devenir un luxe pour les ménages. Car selon elle, même les légumes qui sont cultivés chez nous ne sont pas inaccessibles à cause de la hausse de leur prix d’achat. « Les  prix des légumes sur le marché connaissent une inflation  remarquable. Il y a quelques semaines, les tomates fraiches étaient rares. Aujourd’hui, elles y apparaissent avec des prix hors de portée. 4 petites tomates à 200F le tas, 5 tomates moyennes à 500 F sans compter qu’il y a deux semaines le même tas était vendu à 1000F. Impossible de s’offrir d’autres légumes, le  prix des choux varie entre 250F ,500F… Alors que juste avant le mois de carême, ces légumes sont cédés en quantité entre 50 et 100 FCFA».

Au marché de Lafiabougou plusieurs vendeurs et acheteurs ne manquent pas de montrer leurs frustrations par rapport à cette situation. Les prix des céréales ont tous pris l’ascenseur. Le sac de 100 kg de mil est vendu à 30 250 FCFA, le maïs à 17 500 FCFA, le haricot à 36 500 FCFA et l’arachide à 53500 FCFA.

Que dire du poisson frais, de plus en plus absent du panier de la ménagère, à cause son prix élevé (3500 FCFA le kg) contre 2500, il y a seulement quelques mois. C’est pareil pour la viande.

Mais, selon certains revendeurs, cette augmentation des prix des légumes est en partie due à la mauvaise récolte occasionnée, elle aussi, par le déficit pluviométrique. S’y ajoute le laxisme des pouvoirs publics qui ne font rien pour alléger la souffrance des populations.

S’agissant de la viande, le boucher Adama Sangaré explique que le prix de la  viande a flambé tout récemment passant de 2000 à 3 000 FCFA avant de revenir à 2500 FCFA. C’est simplement la semaine dernière que le prix plafond de la viande avec os a été fixé à 2200 FCFA, suite à un accord entre le gouvernement et le syndicat des bouchers.

Aussi, le secteur de la volaille n’est pas en marge de la hausse des prix. Malgré la propension de l’aviculture moderne, la viande de volailles est toujours au-dessus des capacités financières des Maliens à revenus modestes. Ainsi, le poulet, qui était récemment vendu à 2000 FCFA ou 2500 FCFA, est cédé entre 3 500 et 4 000 FCFA. De 3 000 FCFA l’unité, le prix de la pintade grimpé jusqu’à 6 000FCFA.

Selon Badiougou Diarra, vendeur de volaille au marché de lafiabougou, cette hausse conséquente s’explique par les difficultés rencontrées auprès des fournisseurs. «  Les volailles se font rares sur le marché, c’est très difficile de s’en procurer. Nos fournisseurs cèdent les volailles à un prix élevé. Cela nous oblige à le répercuter sur les prix », explique-t-il.

Face à cette hausse généralisée des prix des denrées, le gouvernement est apparemment impuissant. Il n’arrive même pas à éviter l’inflation des prix de certains produits dont l’augmentation ne justifie pas. Le directeur national du commerce et de la concurrence, Modibo Keïta, donne un aperçu du rôle de l’Etat dans la fixation des prix. « Ni notre structure, ni la commission nationale des prix n’ont vocation de fixer les prix des marchandises. Le marché est libre, nous sommes dans une économie libérale. C’est la loi de l’offre et de la demande. L’état ne peut intervenir que dans le cadre des filières qui reçoivent une subvention, en vérifiant que la subvention n’est pas détournée en défaveur du consommateur… », avant d’ajouter que  les difficultés actuelles sur le marché de la viande s’expliquent par le manque d’offre sur le marché. La demande de Bamako par jour  est estimée à 1000 têtes, alors que le stock disponible varie entre 600 et 800 têtes, ce qui rend la situation très tendue.

Face à cette situation, les populations ne savent plus à quel saint se vouer. Pendant ce temps, les associations de consommateurs, les syndicats et les partis politiques s’emmurent dans un silence de mort. Jusqu’où le calvaire des ménages, et des Maliens ?

Mémé Sanogo

Mohamed Sylla

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60 COMMENTAIRES

  1. On peut dire que les seuls responsables de la flambée des prix des denrées alimentaires sont les fournisseurs. Si eux ils augmentent les autres sont forcés de faire pareil qu’eux. Vraiment c’est une situation que nous devons revoir ensemble.

  2. On ne peut pas affirmer que l’Etat ne fait rien pour que les commerçants réduisent les prix. La preuve est que la semaine dernière, tout près, on a baissé le prix de la viande. L’Etat fait beaucoup pour nous aider alors nous devons nous aider nous-mêmes en retour. S’ils font hausser les prix alors refusons d’acheter, je pense que c’est aussi simple qu’il peut paraître. A la fin ils seront dans l’obligation de diminuer les prix.

  3. La vérité est qu’il n’y a plus de sensibilité dans le cœur des humains. Tout n’est pas à reprocher à l’Etat mais plutôt à nous la société civile. Où est ce que nous mettons notre part de responsabilité dans cette affaire ? Si le commerçant hausse le prix de ses marchandises et que toi, tu l’achètes sans problème ; penses-tu réellement qu’il va arrêter ? Jamais de la vie car il sait qu’il y aura toujours des gens qui seront prêts à acheter ses marchandises malgré qu’ils soient si chers. Dans la vie nous ne devons pas penser à nous seuls mais aux plus démunis que nous.

  4. La flambée des prix commencent depuis le niveau des fournisseurs. Ici au Mali j’ai comme l’impression que personne ne fait l’effort de comprendre les choses. Tout ce qui arrive est forcément de la faute de l’Etat. C’est quand même le comble. Quel Etat voudrait constater la souffrance de son peuple face à la faim ?

  5. All the ills of MALI can not run at the same time, this is what Mali did not understand, we go step by step, slowly but surely !!! He has only two years in power, can we judge it by that?

  6. But the increase in food prices is more than normal, given what we have just been through such situation, the Minister of Economy and Finance of the program !!! That sums up the grant will not be at all levels !!!

  7. On ne peut pas aimer une chose et son contraire, le peuple malien aspire au développement sans faire de sacrifice. J’invite tous les vrai patriote, je dis et redire tous les vrai patriote à apporter sa pierre à l’édifice. IBK est un grand économiste, il gère très bien la situation. Le Ministre de l’économie et des finances Mahamadou Igor Diarra est en train de relever l’économie malienne, raison pour laquelle temporairement nous remarquons que les denrées de première nécessité ont augmentés. La population doit prendre son mal en patience dans peu de temps le gouvernement trouvera une suite favorable à tous.

  8. La semaine passée nous avons assisté à la rechute du prix de la viande, seulement pour vous soulignez que le gouvernement n’est pas en reste même le gaz butane est subventionner par l’Etat. L’Etat fait de son mieux comme il peut pour qu’au moins les denrées de première nécessité soit à la porter de la population. Comme on le dit si bien « Il n’y a pas de fumée sans feu ». Les autorités ont simplement poussés le bouchon loin pour que l’économie de notre pays puisse se redresser et voler de ses propres ailes.

  9. allassane , membre de l’ académie française

    Honore nous de ta science en grammaire. hélas le Mali est mal parti, un pays ou on n ‘a pas le droit de porter des interrogations. ou le moindre débat suscite des réactions insensés ou hors de propos. chacun est libre d’exprimé sa pensée, mais dans le respect de la nuance. au fait ces ” journalistes stagiaires” mènent une enquête certes avec des insuffisances . au lieu d ‘argumenter sur la véracité des prix. tu te complais O grand magistère de la langue française à chercher la petite bête. dénoncer la hausse des prix équivaudrait en lisant certains commentaires à une trahison de la patrie en danger. Pauvre Mali ou le débat stérile est l”apanage de ces pseudos intellectuelles de pacotille, de ces lâches virtuelles qui caché dernière leur ordinateurs versent leur bille, déversant un flot d’ineptie se congratulant de leur science . risible est l ‘internaute qui pense que les prix des denrées sont fixés par l’uemoa le plus grave est que le triste sieur sidiki y croit en oubliant que l ‘émission ne fait que recenser les prix dans les différents pays. l ‘ETAT n ‘impose pas les prix a bien dit le directeur nationale du commerce , réaffirmant le caractère libérale du marché. S’il y ‘a un débat sain à mener, c ‘est le choix du système économique et sur la passivité de nous, consommateurs qui avalent des couleuvres quotidiennement. A bon entendeur salut 😈

  10. On ne peut pas aimer une chose et son contraire, le peuple malien aspire au développement et cela sans faire de sacrifice au préalable. J’invite tous les vrai patriote, je dis et redire tous les vrais patriotes à apporter leurs pierres à l’édifice. IBK est un grand économiste, un bon gérant, il gère très bien la situation. Le Ministre de l’économie et des finances Mahamadou Igor Diarra est en train de relever l’économie malienne, il veux rehausser l’économie malienne a 1000 milliards, raison pour laquelle temporairement nous remarquons que les denrées de première nécessité ont augmentés. La population doit prendre son mal en patience dans peu de temps le gouvernement trouvera une suite favorable à tous.

  11. Le gouvernement doit d’avantage accentuer sa politique agricole afin que nous n’ayons pas beaucoup de produits à importer. Du coup, moins d’impôts et le prix sera moins cher

  12. On remarque que la presse malienne se redirige maintenant vers l’essentiel en écrivant sur le quotidien des maliens. Malheureusement, la hausse des prix intrigue le panier de la femme ménagère de nos jours. Le gouvernement ne peut intervenir dans tous les domaines avec des subventions, nous devons nous concerter entre nous citoyens pour reverser ce mal

  13. Le président de la république et son gouvernement font de leur mieux pour remédier aux problèmes auxquels nous sommes confrontés depuis le début de cette crise, et ils parviendront à leurs fins, ils ont juste besoin de notre soutien et de notre confiance !!!

  14. Pour que les prix des denrées de première nécessité baissent, il faut une subvention de l’Etat. L’Etat quand lui, subventionne pour la population si seulement il a les moyens nécessaires de le faire sans pour autant freiner l’activité d’un autre domaine. La compétence de l’Etat ne se borne pas uniquement à la subvention. Si l’offre ne couvre pas la demande, je ne vois pas ce que les autorités peuvent faire dans cela. 👿 👿 👿 😆 😆 😆 😆

  15. Moi ce dont je ne comprends pas dans mon quartier, les commerçants détaillants ont pas tous la même quantité malgré que les prix sont les mêmes. Surtout concernant les denrées de première nécessité. J’ai fait ma petite enquête et j’ai remarqué que c’est toujours la faute des fournisseurs mais très souvent des revendeurs aussi. Tout le monde à sa part de responsabilité dans cette affaire de la hausse des denrées de première nécessité.

  16. Tous les maux du MALI ne peuvent pas gérés en même temps, c’est ce que les maliens n’arrivent pas à comprendre, on y va étape par étape, lentement mais surement !!! Il n’a fait que 2 ans au pouvoir, peut-on le juger par cela ?

  17. Tu as raison comme le dit l’adage bamanan « La dépouille de la chèvre est sans propriétaire et l’hyène se décide toujours propriétaire ». C’est dans ce genre de situation que la population devient elle-même son pire ennemie.

  18. On ne peut pas aimer une chose et son contraire. Si l’Etat malien veut atteindre la barre de milles milliards de recettes, cela implique la hausse des impôts qui aura forcément des répercutions sur le prix des denrées qui sont en majeure partie importées. Il faut seulement une surveillance du gouvernement pour empêcher les vendeurs de faire ce qu’ils veulent

  19. Vue la crise multidimensionnelle dont traverse le pays les commerçants et les fournisseurs doivent faire preuve de patriotisme et de bonne foi. Les fournisseurs, les commerçants grossis et détaillants profitent toujours de la situation pour rehausser le prix des denrées de première nécessité. Tout le monde sans exception doit à porter sa pierre à l’édifice.

  20. Nous devons changer de cap de recette et aller jusqu’à 1000 milliards quelque chose qui sera pas une première au Mali, dit notre ministre de la finance. Si vous n’avez pas de chose importante à raconter mieux vaut que vous vous fermez que d’inciter la population à l révolte.

  21. Même si le gouvernement malien passe tout son temps sur ces problèmes tant que les maliens eux-mêmes ne prennent pas conscience, ces cris resterons vaines. Le changement commence par nous les maliens d’abord. Il faut que la base change en premier lieu, ensuite les dirigeants feront autant.

  22. Mais l’augmentation du prix des denrées alimentaires est plus que normale, vu ce que nous venons de traverser comme situation, et le programme du ministre de l’économie et des finances !!! Cela résume que la subvention ne sera plus à tous les niveaux !!!

  23. Le problème du Mali n’est pas nos dirigeants, mais les citoyens. En âme et en conscience nous savons tous que le gouvernement n’est pas garant des produits importé au sein de notre cher pays. Pourquoi s’obstiner à l’indexé pour la hausse des prix des denrées alimentaires ?

  24. Chers journalistes vous n’êtes pas obligés de faire un article par jour 😀 😀 si vous n’avez rien à dire souvent il faut vous taire au lieu d’inciter la population à la révolte. Si le gouvernement se permet de subventionner tout dans le pays 😀 😀 qui va payer les fonctionnaire ❓ ❓ Il faut nous foutre la paix.

  25. Malgré l’augmentation des prix des denrées alimentaires, la population doit toujours eu confiance à nos autorités, car ils sont venus pour le bonheur des Maliens. Aucun de nous ne souhaite la hausse des prix des denrées alimentaires, c’est la faute à personne ni gouvernement ni la population, mais seulement la situation du pays a fait qu’on assiste cela.

  26. Si les prix des denrées alimentaires connaissent une hausse démesurés, cela n’est nullement la faute du gouvernement. Désolé, nos dirigeants seuls ne peuvent pas construire ce pays, à nous aussi de contribuer. Le Mali nous appartient tous, je rappelle que ce régime est là juste pour un bout de temps. La cherté de la vie est dû aux fournisseurs et aux producteurs des produits, c’est à eux de revoir leur décret.

  27. Avec la crise que traverse notre pays rien ne peut être à la normale pour le moment. On doit être patient et prié pour que cette crise se termine

  28. Personne ne souhaite l’augmentation des prix des denrées alimentaires, mais la situation du pays faite qu’on assiste cela.
    Monsieur le journaliste, le gouvernement ne peut pas intervenir directement dans cette situation, cela concerne seulement la population. C’est un rapport vendeurs et acheteurs.

  29. Le souhait de tout gouvernement soucieux du bienêtre de sa population est d’offrir des prix acceptables des produits de 1ère nécessité au peuple. Si les populations maliennes sont dans une logique de hausse des prix c’est parce que la crise ne laisse aucun domaine en marge de ses effets néfastes. Cette hausse des prix des denrées sur les marchés maliens en général et sur les marchés de Bamako en particulier s’explique par le manque de moyens, l’insuffisance du Budget national à couvrir les besoins de l’Etat. A plus forte raison subventionner certains domaines. 👿 👿 👿 👿 💡 💡 💡 😈 😈

  30. Tout récemment notre ministre de la finance MAMADOU IGOR DIARRA, il nous a révélé que le Mali va dépasser le cap de 1000 milliards 😀 😀 😀 de recettes une première fois au Mali et vous trouvez cela par hasard ❓ ❓ ❓ l’économie du pays dépend des citoyens d’abord. 1000 milliards de recette bravo et bonne chance à eux.

  31. Les problèmes ne peuvent pas être résolus en même temps comme par coup de baquette magie, bien que nous soyons dans une économie libérale, donc l’état n’ayant pas grand rôle à jouer en ce qui concerne la baisse des prix, le Gouvernement fait tous pour chercher une solution au problème. Ils ont déjà posé un premier pas en baissant le prix de la viande, nous devons patientez.

  32. Assumons nos responsabilités et laissons le gouvernement en dehors de ces détails. Le malien est le seul garant de ce qu’il lui arrive. La hausse des prix de première nécessité ne repose pas sur la volonté du gouvernement malien. Qu’on se dit la vérité ce n’est IBK ou ses ministres qui produisent ou importent les produits. C’est plutôt les citoyens eux-mêmes. Donc nos préjugés envers nos gouvernants sont injustes et insensés, du moment où nous savons tous la vérité.

  33. Le problème est que tout le monde est affolé par l’argent, sinon ces légumes dont le journaliste vient de citer sont cultivés chez nous ici, au moins on doit les avoir à des prix abordable. On est trop méchant l’un envers l’autre 😥 😥 😥 😥 😥 😥

  34. Le Gouvernement se bat pour l’amélioration de nos conditions de vie, mais, nous même population fessons tous pour nous compliquer la vie, pourquoi ? Parce que, très récemment le Gouvernement a signer un accord avec le syndicat des bouchers pour la baisse des prix de la viande, mais allez voir dans certains marché, le prix de la viande est le même, certains boucher ont maintenu leurs prix. Avec cela, comment voulons-nous que les conditions s’améliorent ? Je suis vraiment désolé, le problème n’est pas l’état, mais la population elle-même.

  35. Il ne faut pas tenir responsable l’état ce tous les problèmes, la population et les vendeurs, ont leurs grandes part dans cette affaire de la monté des prix des denrées alimentaires. Il faut qu’eux-mêmes s’entendent entre eux d’abord. Dans certains marchés, on trouve des denrées moins cher, chez certains marchands et à même temps, on trouve plus cher dans certains marché, avec certains marchands, comment cela peut s’expliquer ? Il faut qu’il y ait une entente sur les prix fixés, avant de les solutionnés.

  36. On demande à la population de garder le calme, car le pays viens de quitter a la crise, c’est normal que les prix de nos denrées alimentaires augmentent, mais de tout compte fait, le gouvernement Malien fera de tous ceux qui sont à leur pouvoir pour diminuer les prix des denrées alimentaires.

  37. Mémé Sanogo & Mohamed Sylla vous pensez que l’Etat dessine de l’argent ou fabrique de l’argent ❓ ❓ ❓ ce sont les consommateurs eux même qui font la caisse de l’Etat. L’économie d’un pays dépend de tous les secteurs du développement de ce pays et plus précisément les consommateurs. Que sous entendez vous des consommateurs ❓ ❓ ❓ nous faisions tous partir (salariés, ouvriers, commerçants) chacun de ces groupes bénéficie d’une part une subvention de l’Etat que cela soit direct ou indirect 😀 😀 😀 Ne jouent pas à la con chers journalistes de formation 😆 😆 😆

  38. Les maliens connaissent une hausse de prix sur le marché, aujourd’hui. Personne n’est satisfait du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta. Et pourtant le gouvernement ne peut intervenir sur le marché. On n’est pas l’interventionnisme mais dans le libéralisme. Notre économie est libérale. D’ailleurs, ce n’est pas aujourd’hui seulement que les maliens ont connu un tel calvaire. N’importe quel gouvernement ne peut empêcher une telle situation. Seulement, il peut prendre certaines dispositions pour amoindrir la situation. C’est ce que fait notre gouvernement. Surtout qu’il est parvenu, avec le syndicat des bouchers, à un accord ayant abouti à la baisse du prix de la viande dans ces deux jours dont le plafond a été fixé à 2200FCFA. 😳 😳 😳 😈 😈 😈 😛 😛

  39. la vérité c’est que le malien n’aime pas le bien être. Tout le monde veut être riche au détriment des consommateurs alors que nous sommes tous consommateurs. Nous devons avoir un esprit de conscientisation et sensibiliser les uns et les autres pour que le Mali puisse sortir de cette impasse tarifaire.

  40. Les prix de ces denrées ne resteront pas tels qu’ils sont aujourd’hui. C’est normal, si je peux le dire, que certains produits connaissent une hausse de prix. Le Mali étant dans la logique du libéralisme, les autorités ne peuvent pas brusquement intervenir sur le marché. «Laisser aller, laisser faire», telle est le principe qui gouverne une économie libérale. C’est l’offre et la demande. Mais donnons le temps aux autorités, elles feront leurs mieux dans cette situation. 😯 😯 😯 😳

  41. Cher journaliste, l’état n’a pas grand rôle à jouer dans cette affaire. Cette affaire a pris de l’ampleur sous l’œil de mauvaise volonté des fournisseurs et des revendeurs. La preuve en est que, malgré la signature de l’accord entre l’état et le syndicat des bouchers, dans certains marchés, le prix de la viande est toujours à 3000 de nos Frans. Ce qui prouve la mauvaise volonté des vendeurs.

  42. A mon avis, les producteurs doivent tenir compte de la situation actuelle du pays et diminué un peu le prix de leurs produits, sinon le gouvernement ne peut pas intervenir dans tout cela.

  43. Cher journaliste, le problème n’est pas le Président, mais la mauvaise volonté de la population malienne pour le bon développement du Mali. Il faut que la population malienne comprenne que la monté des prix ne dépend pas de l’Etat. Les autorités font de leur mieux pour remédier à ce problème. La preuve en est que, le prix de la viande à baisser suite à un accord entre le gouvernement et le syndicat des bouchers.

    Il faut les fournisseurs et les revendeurs comprennent aussi que, sans leur participation, l’Etat ne peut pas faire un miracle. L’Etat fait déjà de son mieux.
    Il faut que la population elle-même comprenne que l’Etat n’a pas un grand rôle à jouer dans cette situation.

    Donc le chapeau ne peut être aucunement porté à l’Etat.

  44. Certes, les prix des denrées de première nécessité ont haussé. Cela n’est pas le souhait de personne. Mais j’appelle toute la population à la patience. La crise que notre pays connait aujourd’hui cède aux situations de ce genre. Aucun pays dans le monde n’a connu la crise sans pour autant connaitre une hausse des prix des denrées de première nécessité. Le Mali est en période post-stabilité. 😛 😛 😛 💡 💡 💡

  45. Ne mettons pas tout sur le dos du gouvernement, à ce que je sache ce n’est pas eux qui importent les produits. C’est le citoyen lui-même qui rend la vie difficile à son prochain au Mali. Le régime actuel ne fuit ses responsabilités, il nous montré la preuve avec la baisse du prix de la viande.

  46. Hum ! Si on veut que l’économie de notre pays soit parfaite, on va devoir accepté tout cela et patienté.

  47. L’augmentation des prix de denrées peut s’expliquer par le fait que chaque vendeur veut se faire de l’argent avec le peu de marchandise qu’il a. Je ne peux pas comprendre que les produits locaux tels que les tomates et choux ou encore mil, maïs et haricot puissent être excessivement chers.

  48. Mémé Sanogo Mohamed Sylla c’est votre fusion qui a donné cela 😆 😆 😆 mais je vous trouve idiot 😀 😀 ou bien vous ne savez pas que les prix des nécessités premières sont élabores au niveau de l’UEMOA, il faut suivre ECOMAG avant d’aboyer à notre gouvernement.

  49. L’augmentation des prix de ces denrées alimentaires n’est pas un facteur pour accuser le gouvernement, car cela ne rend dans le domaine de l’Etat, c’est entre les vendeurs et les acheteurs.
    De tout compte fait la population doit toujours garder le calme, car nous avons des autorités capables de résoudre tous nous problèmes.
    Le pays ne peut pas se développer sans la participation de la population a la gestion des affaires de l’Etat, alors l’augmentation des prix des denrées alimentaires est un moyen pour la participation de chaque citoyens Maliens pour le développement du pays t du pays.
    Selon les BAMBARAS DOUGOU TE DILAN DOUGOUDENW KO.

  50. L’augmentation des prix des denrées ne dépend pas des autorités. Ce que j’ai compris, maintenant tout le monde veut profiter de la situation, tout le monde veut devenir riche sur le dos des autres. Je pense que ce n’est pas la meilleure solution pour se faire de l’argent parce que nous ne jouissons pas tous des mêmes moyens et il faut reconnaître aussi qu’au Mali le taux de pauvreté est plus élevé que celui de la richesse. Cela est une raison de réduire les prix des produits sur le marché en vue que tout le monde (pauvres et riches) puissent profiter de la vie.

  51. Je pense que le gouvernement n’a pas grand-chose à faire dans cette affaire. Il y’à des choses dans lesquels l’Etat ne peut pas intervenir.
    Si la plupart de nos produits viennent de l’extérieur, on doit se mettre cela en tête. Ceux qui pensent que tout cela aussi est dû à l’arrivée d’IBK se trompe.

  52. Il faut que la population sache que L’Etat ne peut pas intervenir dans tous les domaines, seulement les domaines qui rendent dans sa compétence. Le rôle de l’Etat dans cette situation comme dit Le directeur national du commerce et de la concurrence, Modibo Keïta, donne un aperçu du rôle de l’Etat dans la fixation des prix. « Ni notre structure, ni la commission nationale des prix n’ont vocation de fixer les prix des marchandises. Le marché est libre, nous sommes dans une économie libérale. C’est la loi de l’offre et de la demande. L’état ne peut intervenir que dans le cadre des filières qui reçoivent une subvention, en vérifiant que la subvention n’est pas détournée en défaveur du consommateur… ».

  53. Si l’Etat déjà a fait quelque chose pour réduire les prix de quelques produits c’est qu’il a vraiment la volonté de faire autant pour tous les autres. Mais il se peut que des difficultés s’avèrent tout de même rencontrées sur le terrain. Nous devons se patienter pour attendre que toutes les conditions soient réunies pour permettre à l’Etat de subventionner en grande quantité certaines denrées. Dans cette patience il faut croire et soutenir l’action du gouvernement pour tout ce qu’il est en train de faire pour le pays.

  54. Si réellement c’est la rédaction de deux journalistes maliens c’est que nous sommes perdus à jamais.
    L’article de deux journalistes bourré de faute et d’incorrection sans comparaison. J’ai l’impression que ce ne soient pas encore des journalistes stagiaires qui ne connaissent rien de la réalité du Mali et puis se permettent de parler d’un sujet qu’ils ne maîtrisent guère. La cherté des denrées n’est-il pas un problème de nous-mêmes. Je suis étonné de voir un éleveur malien qui vend le kilo de la viande au même prix que celui qui l’importe.
    Je vous dis que nombreux sont nos denrées qui produites et consommées chez nous ici mais il se trouve que ces mêmes produits ont les mêmes prix que ceux qui sont importés.
    Frangin, ces fautes sont sans commentaires !!!!

  55. Les denrées sont pour nous notre seule source de subsistance. Alors je ne demande pas qu’aux seules autorités politiques ou administratives mais à l’ensemble des acteurs économiques. Il faut se rendre compte de la situation actuelle du pays pour permettre aux pauvres de survivre. Cet appel n’est pas adressé non plus au seul président de la république mais aussi et surtout aux marchands ou commerçants import-export du pays. Ils doivent tous œuvrer dans le bon sens afin que notre pays se rétablisse vite. Merci

  56. Nos autorités sont en train de faire leur possible pour aider la population mais cette dernière refuse de l’admettre et pire que cela, personne ne veut réellement contribuer à la construction effective du pays. Tous les marchands sont confrontés à l’idée d’augmenter le prix de leurs produits sous prétexte que les choses sont chères.

  57. Je pressens que tout va aller dans l’ordre tant que le pays est paisible et stable. Seule la paix demeure la solution de notre situation. Tout va bien aller, telle est ma conviction à moi.

  58. Tout ne dépend pas que des autorités politiques ou associations des consommateurs. Il faut que la population elle-même fasse quelque chose. Tous les producteurs, tous les travailleurs se mettent de longueur de la journée à crier de tort et à travers. Même les revendeurs de charbon crient. Alors je crois que le pays est confronté à un manque de volonté. Il faut remédier à cela sinon notre misère risque de s’empirer.

    • TOUTES MES FELICITATIONS,
      TOUS MES ENCOURAGEMENTS,
      TOUS MES SOUTIENS PARTICULIERS AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.
      PAS QUE LE PARTI PRESIDENTIEL SEULEMENT, NON !
      PAS QUE LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT SEULEMENT, NON !
      PAS QUE LA FEMME ET LES ENFANTS DU PRESIDENT SEULEMENT, NON !
      PAS QUE LES FRERES ET SŒURS DU PRESIDENT SEULEMENT, NON !
      PAS QUE LES COLLABORATEURS DU PRESIDENT SEULEMENT, NON !
      QUI DOIVENT SOUTENIR OU ENCOURAGER L’EFFORT DU PRESIDENT, NON !
      MAIS, C’EST UN DEVOIR DE CITOYENNETE QUI INCOMBE A TOUS LES FILS DU PAYS.
      NOUS DEVONS TOUS S’INVESTIR DANS CETTE DYNAMIQUE AFIN QUE NOTRE PAYS PUISSE SE RELEVER ET SE REMETTRE SUR LES RAILS.
      JE SUIS FIER DE VOIR AUJOURD’HUI NOTRE PRESIDENT FAIRE LE TOUR DE SON PAYS AFIN DE COMMUNIQUER, DIALOGUER AVEC LE PAYSANS DANS LE PLUS PROFOND DE SON CHAMP.
      BREF, LE MALI DECOLE§§§

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