Fixation du prix des produits en gros et en détail au Mali : De la poudre de perlimpinpin !

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Alors que les consommateurs maliens attendaient une baisse des produits, le ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC) leur a plutôt servi une augmentation inattendue du prix des denrées alimentaires, qui n’a d’ailleurs pas été  respectée. C’est tout simplement de la poudre de perlimpinpin. 

 En début de ramadan, le ministre de l’Industrie et du Commerce a rencontré les hommes de médias pour leur faire part de ce qui est convenu entre son département et les commerçants grossistes…  A l’issue de la rencontre le ministère a ventilé les prix  indicatifs plafond de vente en gros et en détail selon l’Arrêté N°2022- 0865/MIC-SG du 06 avril 2022. Les produits concernés sont le pain, la farine, le ciment, le sucre, l’huile. Pour le ministre, en aucune façon le prix du gros pain ne peut dépasser 270 F CFA, celui du sucre local chez les détaillants ne peut excéder 500 et 600F CFA pour le sucre importé. Quant au litre d’huile importé, il devrait être vendu selon le ministre à 1200 FCFA. La tonne de ciment local et importé devrait être cédée respectivement à 105 000 F CFA et 115 000 F CFA.

Le communiqué du ministre et de la DGCC indique que « le non-respect de ses prix est sanctionné conforment à la réglementation en vigueur ». Comme pour dire que l’ « entente » entre le ministère du Commerce et eux est de la poudre de perlimpinpin, les commerçants ont fixé d’autres prix applicable sur le marché en dehors de ceux communiqués par le ministre.

Pendant que le MIC exige le prix plafond du sucre local en détail à 500 F CFA le kg, au marché, dans plusieurs boutiques, il est vendu à 600 F CFA soit 100F CFA de plus. Le kg de sucre importé, est cédé à 650 F CFA dans plusieurs boutiques. L’huile importée est cédé à 1400 contre 1200 F CFA prix fixé par le MIC.

La miche de pain est à 300 F CFA au lieu de 270F CFA. Quant au ciment local, il est vendu à 120 000 F CFA et le ciment importé entre 125 000 et 130 000 F CFA la tonne.

Nombreux sont les maliens qui se désolent de l’augmentation du prix des produits par le MIC et les commerçants et ensuite du non-respect des nouveaux prix fixés. Pour eux, cela dénote tout simplement du fait que le gouvernement ne contrôle rien et que les vrais décideurs restent les commerçants.

Comment faire confiance à un ministre dont les décisions sont foulé aux pieds au su de tout le monde ?  Du coup, les nombreux communiqués du MIC et de la direction générale de la concurrence ont-ils encore de sens si ce n’est de rouler les consommateurs ou du moins les maliens dans la farine. Quel est le sens de cette communication inutile sans lendemain si ce n’est de gaspiller les maigres ressources des contribuables. De grâce il est le temps que le ministre dise aux maliens qu’il na pas de solution à la souffrance de ses compatriotes.

Mohamed Keita

 

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  1. IDIOTℜ𝕌ℳ𝒫€ℜℒIℳ𝒫Iℕ𝒫Iℕ?

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