Le retrait des partenaires techniques et financiers, suite aux évènements du 22 mars ayant abouti à la démission du président de la République a obligé les autorités de la transition d’élaborer un budget additif pour l’acheminement des dépenses de l’Etat, au titre de l’année 2012. Cette nouvelle procédure était l’objet d’une séance d’information et de sensibilisation à l’intension des comités de veilles du Conseil national de la société civile de la Commune VI.
La journée d’échange et d’information sur les finances publiques au Mali dans le cadre de la mise en œuvre du PAGAM/GFPII, initié par le Conseil national de la société civile (CSNC), s’est tenue le samedi dernier dans les locaux du conseil municipal de la Commune VI.
Il s’agissait d’expliquer aux participants les principes budgétaires que sont : l’universalité, la transparence et l’équilibre réel. L’autre thème débattu au cours des réflexions était les modalités d’élaboration d’un budget communal et public.
A ce propos, le président des comités de veille, Hamidou Traoré, dira que « pour élaborer un budget, qu’il soit public ou communal, une lettre circulaire doit être envoyée à tous les services centraux avant d’être mise à la disposition de l’Assemblée nationale au niveau national, à la disposition du conseil communal, s’il s’agit de la commune et votée en unanimité ».
Et poursuivre que « cette année la crise économique que nous traversons est dû au retrait des partenaires techniques et financiers qui exécutent d’habitude le budget annuel à hauteur de 80 %, et quand le coup de force des militaires du 22 mars est intervenu ils se sont tous retirés. Face à cette situation imprévue, le gouvernement était obligé d’élaborer un budget additif pour faire face à l’urgence ».
Le second point marquant de l’événement a été les critères de paiement de la TDRL. Pour le président « ces recettes qui aident beaucoup le gouvernement à exécuter ses dépenses annuelles se fait en fonction de l’emplacement de l’entreprise et la quantité des produits dans la boutique ou l’atelier de couture ».
Nabila Ibrahim Sogoba