Finances et crise : La Rigueur improductive du Premier Ministre

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Au nom d’une gestion rigoureuse de crise, le Premier Ministre opte pour le sevrage financier de  l’administration malienne qui la rend moribonde et peu performante.

 

Cheick Modibo Diarra

Depuis l’éclatement de cette crise qui s’est soldée par un coup de d’Etat qui a mis sur scène le Premier ministre Cheick Modibo Diarra. Le premier acte de sa nomination a été de réduire le budget de l’Etat à un huitième. Cette mesure commence à porter atteinte au bon fonctionnement des services de l’Etat et risque de retarder l’exécution de programmes pourtant vitaux.

Maintenant que les sanctions contre le Mali ont été levées, le Premier Ministre doit instruire le Ministre de l’Economie et des Finances de trouver des financements additionnels et innovants pour couvrir le budget annuel et même l’augmenter, mais aussi financer des projets de développements hors budget. En période de crise, pour ne pas dire en situation de guerre, fermer les robinets de la Finance publique est la pire décision qu’un gouvernement puisse prendre, cela dénote d’un manque de compétence caractérisé ou d’un manque d’imagination. Le Mali qui est occupé peut et doit bénéficier de dérogations par rapport aux critères de gouvernance économique et financière édictés par l’UEMOA, le FMI et la Banque mondiale. Au contraire, la crise a fait naître de nouveaux besoins, donc de nouvelles responsabilités qui impliquent de nouveaux besoins de financements pour l’assistance aux déplacés, aux réfugiés, pour la correction des perturbations produites par la crise au niveau de l’école et de l’agriculture maliennes. Sans compter le ralentissement économique qui nécessite l’injection de capitaux dans les différents secteurs économiques pour relancer les activités et favoriser la consommation.

A ce propos le pays va entrer en guerre le ministre de l’Economie et des Finances  doit mettre à profit cette bonne campagne agricole pour accorder les financements nécessaires au ministère de l’agriculture afin qu’il puisse  créer des stocks de sécurité en céréales, avec des quantités qui doublent ou triplent les besoins annuels de consommation des maliens.

Habi Kaba Diakité

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Nous en avons assez de vos articles farfelus, vos multiples plaintes et de vos ancienne methodes de diviser et de divertir nos enfants. Il faut nous laisser en paix pour que nous puissions travailler au cas ou vous n’avez rien a apporter pour la reconstruction du Mali. Vous ferrez mieux d’aller apprendre encore plus pour améliorer votre vie au lieu de vous en prendre a quelqu’un qui a fait la gloire par son savoir en contribuant a l’avancé de l’humanité. Nous comprenons maintenant pourquoi le Mali est si pourrit par des gens comme vous et qui cherchent à pourrir les autres. De grace, laisser nos oreilles et foutez le camp.

    Massa

  2. Mme Habi Kaba Diakité qui est le vrai auteur de l’article?? L’oeuvre présenté n’est en aucun cas journalistique. Quel tenor politique malien, je dis bien politique malien, vous dicte ses doléances incohérentes moralement et économiquement???
    Soyez courageux de nous informer sans oublier de nos preciser ce que vous entendez en écrivant les phrases suivantes dans le contexte malien:
    1- “le ralentissement économique qui nécessite l’injection de capitaux dans les différents secteurs économiques pour relancer les activités et favoriser la consommation.”
    2- “bénéficier de dérogations par rapport aux critères de gouvernance économique et financière édictés par l’UEMOA, le FMI et la Banque mondiale”.

    3- C’est quoi pour un état, vivre avec ses propre moyens??

    Merci.

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