Les responsables de la BIDC, du SGI Togo et du CGF Bourse ont tenu un point de presse en vue d’éclairer la lanterne des investisseurs et des hommes de médias sur l’emprunt obligataire « BIDC/ EBID 6,50% 2014-2021 ».
Hier lundi 3 mars les responsables de la BIDC, du SGI Togo et du CGF Bourse étaient face à la presse. L’objectif de cette rencontre était de sensibiliser les investisseurs et les hommes de médias sur l’emprunt obligataire de la BIDC, dénommé (BIDC-EBID 6,50% 2014-2021).
La Banque d’investissement et de développement de la Cedeao va émettre un emprunt obligataire sur le marché financier de l’UEMOA à hauteur de 40 milliards de FCFA avec un taux d’intérêt de 6,50% sur une durée de 7ans. D’où l’occasion pour Ousmane Bocoum, directeur des opérations du secteur privé et coordinateur et vice-président par intérim de la BIDC, d’affirmer que cette décision intervient après la 41ème réunion du conseil d’administration de la BIDC, tenue à Lomé le 28 juin 2013. Dont la résolution N° RES.4/06/13/BIDC/EBID/BD/41 a autorisé la BIDC à émettre les emprunts obligataires sur le marché financier de l’Union Economique monétaire Ouest Africaine. A l’en croire, le fonds sera utilisé pour financer 8 projets de développement dans les pays membres de la Cedeao. Que sur les 8 projets, 3 projets sont destinés au Mali. Il s’agit entre autres du projet d’acquisition et d’exploitation de la troisième licence de téléphonie mobile au Mali, Atel-SA pour un coût de 7 milliards 500 millionsFcfa, l’octroi de la ligne de crédit en faveur de la Banque malienne de solidarité(BMS) pour une somme de 5milliards et l’implantation d’une aciérie à Tienfala pour une valeur de 7milliards. Le coût total des 3 projets s’élève à plus de 19 milliards soit près de 42% du coût total. Toute chose qui a amené le directeur marketing et communication de CGF Bourse, Oumar DEME à dire qu’il s’agit d’un projet porteur d’espoir pour l’Afrique.
Avant d’ajouter que le risque est quasi nul pour ceux qui vont investir dans ce projet, car selon lui, conformément à l’article 49 de ses statuts, la BIDC bénéficie des immunités, privilèges, facilités financières et exemptions fiscales. Ainsi, les revenus liés à ces obligations seront exonérés de tout impôt dans l’ensemble des pays de la CEDEAO. Par ailleurs, selon lui toutes personnes morales ou physiques qu’elle soit d’un des pays membres de l’UEMOA ou non peut souscrire à l’emprunt dont la valeur nominal est de 10 000 avec un taux d’intérêt de 6,50% par an. Les inscriptions sont possibles au CGF Bourse Sénégal, SGI Mali et autres SGI agréées de la zone Uemoa depuis le 18 février et prendront fin le 18 mars.
Lassina NIANGALY