Face au FMI : Koulouba se dégonfle 

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Le ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko, n’a visiblement pas convaincu la Directrice du FMI Christine Lagarde lors de sa visite au siège de l’institution la semaine dernière. Contrairement à la position initiale des autorités maliennes qui consistaient à mettre en avant l’argument de la souveraineté nationale, les données ont changé. Maintenant place aux concessions.

Les experts du FMI lors d'une mission au Mali
Les experts du FMI lors d’une mission au Mali

La coopération avec le FMI est gelée depuis l’achat par Bamako de l’avion Présidentiel pour un montant de 20 milliards de nos francs et restera ainsi jusqu’en Septembre prochain, et cela après un audit financier de l’institution financière. C’est ce qui ressort de la visite de la Ministre des Finances au siège du FMI, visite à l’issue de laquelle, l’Etat du Mali, s’est visiblement ramolli en acceptant de prendre certaines dispositions à savoir :

  • Mener un audit des transactions. Il s’agit d’abord de rassurer le FMI sur le financement d’achats qui « pourraient menacer l’équilibre du budget malien, mais aussi sur la structure même des contrats». En termes moins prosaïques, il s’agit de mener une enquête sur certains achats.

Préciser les conditions d’application de certaines règles budgétaires et de passation de marché.

Une mesure qui remet en cause les dispositions du code malien de marché public permettant des cas d’indiscipline budgétaire dont l’une des applications a été l’achat d’un avion présidentiel et le contrat portant sur la fourniture de matériels militaires, tous jugés abusifs par le FMI.

Signalons que toutes ces mesures proposées par le FMI devront être mises en œuvre avant septembre prochain, dans l’optique d’une éventuelle reprise des versements.

Bien entendu, le Mali se plie à ces exigences comme l’a d’ailleurs noté le ministre Camara, porte-parole du gouvernement : «le FMI est notre partenaire et ces nouveaux engagements montrent que nous tenons compte des remarques qui nous sont faites».

L’argument de la souveraineté a visiblement disparu.

Tom

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3 COMMENTAIRES

  1. C etait lz stratégies de IBK pour voler impunément notre argent , ms dieu est grand et le FMO ausdi .Tout cela n’est qu un debut . Tomi et cette crapuleuse affaire de blanchiment d’ argent , de bashish , de ristournes et retro commission pour les marchés donnés à Tomi contre le Mali même ces contrats faramineux de gre à gré d’avhzt d’armement sont passes par le frère national de IBK Tomi , le parrain des parrains en attendant que don grand frère du Mali le sevonde aupres de la police financière française , ms le plus important est de recuperer l’argent des maliens et nous le remettre , ensuote lui et son ami tomi peuvent aller pourrir en enfer comme deuc gard de la mafia qu ild dont td les deuc ,en plus d’être framacon qu’est IBK

  2. “Une mesure qui remet en cause les dispositions du code malien de marché public permettant des cas d’indiscipline budgétaire”

    Ca ne remet rien du tout en cause! Il y a bel et bien une procédure EXCEPTIONNELLE permettant d’éviter je crois l’appel d’offre, mais uniquement quand l’achat est D’UNE URGENCE VITALE POUR LE PAYS!

    Présenter comme “urgence vitale” des uniformes neufs pour les soldats (“explication” d’IBK dans Jeune Afrique: “J’étais pressé de les voir défiler avec”! 🙄 😛 😛 ) ou, mieux encore, un 2EME Boeing présidentiel 🙄 🙄 🙄 🙄 il y avait quand même des limite à les prendre pour des cons! 😆 😆 😆 😆 😆

    Et on s’étonne (voire on crie au ccomplot!) parce que le FMI nous “ramasse”! 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

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