Face à l’insécurité alimentaire qui plane sur le pays : Le gouvernement accorde des exonérations sur le riz et le maïs à compter d’hier 1er mars jusqu’au 31 mai

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La mesure a été annoncée hier par la ministre de l’Industrie, des investissements et du commerce, Mme Sangaré Niamoto, lors des travaux de la réunion du Conseil national des prix qu’elle a présidé dans la salle de conférence de son département. C’était en présence des représentants des différents organismes constituant cet organe consultatif. 

Mme Cissé Kaidama Sidibé, chef du gouvernement

Depuis le début de l’année 2012, le Conseil national des prix s’est réuni à trois reprises pour faire la situation des stocks de produits céréaliers et la tendance des prix. Il ressort des données que les stocks actuels ne sont pas suffisants comparativement à la même période de l’année écoulée. Sans oublier aussi que la dernière campagne agricole n’a pas été bonne.

Pour prévenir cette insécurité alimentaire qui plane sur notre pays, le gouvernement, sur proposition du Conseil national des prix, a décidé d’accorder des exonérations sur le riz et le maïs. Cela, à compter d’hier 1er mars jusqu’au 31 mai prochain. Selon la ministre Sangaré Niamoto Ba, ces exonérations sont ouvertes à tous les commerçants habilités à importer au Mali, cela sans plafonnement de quantité. Ainsi, tous les riz et maïs importés sur cette période seront exonérés dela TVA(18%) et des droits de douanes, seuls les importateurs s’acquitteront des taxes communautaires.

Cependant, pour bénéficier de ces faveurs, les importateurs devront signer un cahier de charge avec le gouvernement à travers la Directionnationale du commerce et de la concurrence.   Ce cahier de charge fixe les qualités de riz concernées qui sont les riz de grande consommation et les conditions d’importation et de mise en vente des produits ainsi importés. En effet, les commerçants doivent vendre le riz à 330 FCFA le kilo en gros et les détaillants devront le cédé aux consommateurs à 355 FCFA le kilo, le prix plafond.  La ministre a souligné que le choix du maïs à côté du riz s’explique par l’augmentation des prix de l’aliment volailles fabriqués avec du maïs. La décision   du gouvernement a été bien accueillie par les représentants de la société civile  et les commerçants grossistes et détaillants se sont engagés à réussir le pari comme ils ont l’habitude de le faire pendant les mois de  Ramadan.

Y. CAMARA

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