contre, les séquelles de la crise malienne et le contexte sécuritaire très fragile empêchent l’implantation de toute compagnie spécialisée dans l’exploitation des hydrocarbures. Malgré cela, dans un proche avenir, notre pays sera un des principaux fournisseurs d’électricité en Afrique de l’ouest. Cela, grâce à la manne énergétique.
La Société d’exploitation pétrolière du Mali (Petroma) vient de découvrir un gigantesque gisement de gaz à Bourakèbougou, une localité située à 60 km de Bamako.
Il s’agit de l’hydrogène pur à 98%, chose très rare au niveau mondial. Selon Alou Diallo, Chef de Petroma, son entreprise serait même en mesure de produire de l’électricité pour toute l’Afrique de l’ouest à moins de 10 F CFA le kilowatt contre 106 FCFA à l’heure actuelle car le précieux sésame n’est situé qu’à 107 m de profondeur. De plus, l’entreprise pétrolière et gazière vient d’acquérir une sondeuse en vue de pousser ses recherches jusqu’à l’obtention du pétrole dont des indices positifs ont été découverts dans le secteur.
Petroma est une société canadienne spécialisée dans la recherche, l’exploitation, le transport et le raffinage des hydrocarbures, liquides ou gazeux. Elle est détenue à 98 % par des capitaux maliens et le reste par Petroma Ink (une société canadienne), laquelle a investi plus de 10 millions de dollars dans le projet de Bourakèbougou.
Le nord malien : un fort potentiel énergétique toujours non exploité
Le septentrion malien contribue très peu au PIB de notre pays. Cependant, d’après des études menées par l’Aurep (Autorité pour la recherche pétrolière), les régions de Gao, de Tombouctou et de Kidal abritent en leur sous-sol un potentiel pétrolier et gazier énorme qui s’étend sur 850000 km2. Un fort potentiel qui suscite les intérêts de plusieurs pays occidentaux pour la région.
Quatre bassins principaux ont été identifiés dans cette zone : Tamesna (à cheval entre le Mali et le Niger), Taoudéni (qui couvre également une partie de l’Algérie et de la Mauritanie), le graben de Gao et le rift de Nara (vers Mopti). En 2005 déjà, l’Aurep sous tutelle du Ministère malien des mines avait procédé au découpage de ces bassins en 29 blocs exploitables. La plupart de ces blocs avait été remportée par de petites entreprises telles que l’ENI, une société italienne mais aussi par des géants comme le français Total.
Cependant, l’insécurité qui sévit toujours dans la région a considérablement refroidi les ardeurs des investisseurs. De ce fait, les coûts d’acheminement des travaux devront également grimper à la reprise des activités économiques.
Vivement le retour à la normalité pour que notre pays puisse jouir de toutes ses potentialités.
Ahmed M. Thiam
rectificatif la superficie de Kidal fait 151 430 km2 au lieu de 79 017km2 . Voir le lien suivant: http://en.wikipedia.org/wiki/Mali
C’est VRAI mais lisez BIEN ce qu’il a écrit : les régions de Gao, de Tombouctou et de Kidal abritent en leur sous-sol un potentiel pétrolier et gazier énorme qui s’étend sur 850000 km2 donc = 2/3 du Mali.
Donc Il s’agit des 3 régions = 850000km2 avec Tombouctou la PLUS VASTE
Quant à la REGION DE KIDAL : 260 000 Km2; Peut être parlez vous du CERCLE DE KIDAL ….?
Mr le journaliste, vos donnees me laissent perplex car vous dites que “Kidal abritent en leur sous-sol un potentiel pétrolier et gazier énorme qui s’étend sur 850 000 km2”. Or la superficie total du Mali fait 1 240 000km2. Donc on faisant une soustraction j’obtiens seulement 390 000km2. Bref ces 850 000km2 represente plus de 68% du territoire malien. Chose quasiment impossible. Ou ce site est partager entre la region de Kidal et les autres pays voisins. A titre de rappel la superficie de la region de Kidal fait 79 017km2 donc meme pas le 1/10 de ce que vous aviez donne. Votre information reste a verifier
BA COU MA A DJOU DATOUCOU COUMA TÈ MOGOWÈRÈ TA MA 😆 . On On a toutes les miseres du a fournir l’electricite a la population quotidienne et on nous parler de l’exporter ❗ . Et bien… 😯 .
Ne rêvons pas. Voyons les autres pays. Les bénéfices seront répartis entre les canadiens et les politiciens, comme partout. Le peuple malien n’aura que des miettes: des ouvriers sous payés et des impôts pour l’État, un État qui ne remplit pas ses missions.
Quant aux richesses du Septentrion, ceux qui font régner l’insécurité préfèrent le trafic de drogue qui rapporte plus en se fatigant moins.
Dissa.Pourtant quand c’est bien géré, la manne pétrolière peut être une aubaine pour les populations!Les cas du Niger et de l’Algérie (où une bouteille d’eau minérale coute plus chère que la même quantité en pétrole).En plus de cela, nombre d’investissements en Algérie et dans beaucoup de domaine sont effectués à partir de la rente du pétrole.Au Niger l’essence coûte moins cher qu’au Mali et ça ce n’est pas rien quand on sait que le prix des denrées de première nécessite varie en fonction du cout de leur transport des zones de production vers les zones de consommation. 😉
Le Mali intérêt de nouer la paix pour amorcer un vrai développement,le bonheur de ses fils et filles.les autorités doivent faire de leur priorité les énergie sans cela le ne pas se développer.
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