A quoi a servi la subvention accordée à certains opérateurs économiques suite à la flambée du prix des denrées de première nécessité ? Pour l’heure, ce qui est sûr les populations n’ont rien senti et les prix ne cessent de flamber.
Dans la plus part des boutiques et autres commerces, le prix des denrées de première nécessité subventionnés par le gouvernement n’ont pas connus de baisse en témoignent nos multiples sorties sur le terrain.
Mamadou Diagouraga, chef de famille « sur le marché, chez les demi-grossistes, il n’y a toujours pas eu de baisse. Nous achetons toujours le sac de 50 kg de riz importé à 22500 F CFA, celui de 5 kg d’huile importé à 7000 F CFA. Le prix du kg de sucre est toujours vendu à 600 F CFA dans les boutiques. S’agissant du pain, si le prix a été maintenu à 250 F CFA la baguette, c’est bien son volume et son poids qui ont connus une diminution».
Pour faire face à la montée des prix des denrées alimentaires, le gouvernement malien a fixé des plafonds de prix pour certains produits grâce à une subvention de plus de 9 milliards F CFA qu’il accorderait aux différents acteurs du marché. Malgré ces mesures d’exonération des taxes, les prix n’ont pas été réduits par les commerçants.
Que se passe t-il depuis l’annonce du communiqué du ministre du Commerce annonçant les prix des denrées sous exonération ? Le premier responsable du commerce s’est-il précipité à annoncer les prix sans que les exos ne soient effectives ? ou alors allons nous vers une autre arnaque à haut niveau ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que les prix n’ont pas connus de baisse pour le moment.
Pour plusieurs chefs de familles, si le gouvernement a pris des mesures pour baisser les prix des produits, il doit aussi s’assurer de l’application de ces mesures.
A quoi bon de débourser un tel montant faramineux s’il n’a pas impacté sur les populations ?
Depuis le mois de juin 2021, les prix de certaines denrées de première nécessité ont commencé à augmenter sur les marchés maliens. Les denrées principalement concernées sont celles alimentaires (huile, riz, lait, le poisson de mer et des produits alimentaires locaux comme la viande et les légumes). Cette hausse atypique de prix de ces produits affecte le panier de la ménagère et impacte négativement la consommation alimentaire des ménages urbains et ruraux notamment ceux qui sont les plus vulnérables.
L’évolution des prix à la consommation durant les trois derniers mois indique des hausses plus importantes notamment pour les produits locaux. Ainsi, fscluster, dans une étude sur la « Hausse des prix de premières nécessités au Mali » note une hausse de 26% pour les tubercules et plantains, 17% pour les légumes frais en feuille, 17% pour l’huile, et 5% pour les fruits frais.
Au Mali, à cause de la situation sécuritaire, plusieurs millions de personnes vont connaître la faim sous peu.
Mohamed Keita
It very much appear government should open retail food stores selling only basic food stuff that is subsidized. Prices should reflect subsidy plus reasonable plus common profit thereof civilian stores will be inclined to charge same prices or lose business.
In fact government should always have retail stores that retail sell whatever goods government subsidize. Failure to do so is incompetence that need solution.
Henry Author Price Jr aka Kankan
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