Le ministère du Développement rural, en collaboration avec la Stratégie globale, a organisé un atelier pour évaluer le système national des statistiques agricoles et rurales. Par cet atelier, le Mali veut se donner des moyens d’assurer des données statistiques de qualité dans le domaine agricole.
Le CICB a servi de cadre le mercredi 18 juin 2014 pour évaluer le Système national des statistiquesagricoles et rurales du plan d’action national. La cérémonie de lancement de cet atelier, qui veut assurer à notre pays des données de qualité dans le domaine agricole, était présidée par le secrétaire général du ministère du Développement rural, Daniel Kéléma, accompagné par le coordonnateur de la Stratégie globale au Mali, Naman Kéita.
A l’instar des autres pays africain, le Mali dispose, depuis des années, de son plan d’action pour l’amélioration des statistiques relatives à la sécurité alimentaire, à l’agriculture durable et au développement durable. C’est pour évaluer les différentes activités entreprises depuis sa mise en œuvre du plan d’action que le ministère du Développement rural en collaboration avec la Stratégie national a organisé cet atelier afin d’améliorer le plan d’action national.
L’atelier a été l’occasion d’apporter une évaluation approfondie du système national des statistiques agricoles afin d’identifier les observations nécessaires à court termes ; de développer les capacités institutionnelles et organisationnelles des deux CPS (eau, environnement, urbanisme et domaine de l’Etat et du secteur du développement rural) ; d’assurer une production minimale de données statistique de qualité dans le domaine agricole ; de promouvoir l’utilisation des données statistiques et d’assurer le financement des activités statistiques contenues dans le plan d’action.
Le secrétaire général du ministère du Développement rural a rappelé aux participants que le plan d’action national est un outil qui œuvre pour le développement agricole national, d’où son importance pour la réduction de la pauvreté dans notre pays. Cependant, il a souligné des difficultés majeures comme l’insuffisance des moyens techniques et de personnel qualifiés, la baisse du financement extérieur… qui empêchent le bon fonctionnement des activités du plan d’action.
Pour sa part, le coordonnateur de la Stratégie globale au Mali, Naman Kéita, après avoir souligner l’importance de l’atelier pour le plan d’action, a assuré que tout sera mis en œuvre pour soutenir les efforts du Mali pour le bon fonctionnement du plan d’action national.
Youssouf Coulibaly
