Dans la matinée du jeudi 22 mars, le Syndicat Libre du Secteur de l’Energie au Mali (SYLSEM) a tenu dans la cour de la Direction Générale de l’Energie Du Mali (EDM), son Assemblée Générale. Le but de ces assises était d’échanger avec les militants sur les difficultés auxquelles sont confrontés les travailleurs de la société. Elle était présidée par le Secrétaire Général du SYLSEM, Mamadou B. Touré en présence du Directeur des Ressources Humaines Aboubacar Sidiki Kanté, représentant le Directeur Général.
La consolidation des acquis de la société, l’amélioration des conditions de vie des travailleurs tels sont les objectifs du Syndicat Libre du Secteur de l’Energie au Mali depuis sa création en 2011. Le Secrétaire Général du SYLEM dans son intervention dira que l’Assemblée Générale de ce jour n’est pas une chambre d’accusation ni un ‘’combat de gala’’, mais qu’elle est un cadre d’échange entre le syndicat et ses militants sur des blocages auxquels, ils sont confrontés.
Selon lui, le premier combat de SYLSEM a été et demeure la lutte pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. La preuve de cette dynamique se justifie au niveau de l’évolution salariale, de 2006 à 2014, qui avait connu des blocages. « Après la création du SYLSEM, nous avons mis sur la Direction d’alors la pression par rapport à l’amélioration des conditions vie des travailleurs » a-t-il dit
Pour le Secrétaire Général, depuis 2007, les partenaires sociaux (syndicats) ont lancé un vaste programme par rapport au foncier dans les zones de Tabacoro, N’gouana, Diatoula et Sangarebougou, qui connait malheureusement aujourd’hui une phase de blocage. D’où la nécessité de se concerter pour trouver une décrispation à cette situation. « Dans un mémorandum adressé à la Direction, nous avons demandé la mise à notre disposition d’une centrale d’achat, afin de permettre aux uns et aux autres la facilité de construction des logements descends » a déclaré M. Touré.
Parlant des agents EDM de la région de Kidal qui se trouvent dans des conditions très difficiles comparativement à leurs camarades de la SOMAGEP de la même région, il dira que le syndicat avait adressé un mémorandum à la Direction pour qu’elle puisse octroyer 15 jours de mission sur le salaire de ceux-ci. « Même si cela n’est pas réalisé, ils bénéficient d’un bonus de 20% de leur salaire aujourd’hui ». a-t-il dit.
Concernant la catégorie 7, il dira qu’en 2015, le Syndicat a écrit au Vérificateur Général par rapport à des situations au sein de la société, notamment : la gestion du fonds alloué à la communication, la gestion du salaire des personnels et le recrutement d’agents dans un volet. Selon lui, le rapport du Végal a fait ressortir qu’au lieu de 2050 agents permanents de l’EDM bénéficiaires du traitement de la catégorie 7, les investigations ont révélé plus de 4000 agents. D’où un cas de fraude, contrairement à ce qui se dit que c’est le SYLSEM qui a demandé la suppression de la catégorie 7. Pour lui le principe des acquis reste des acquis, et que la catégorie 7 est un bénéfice des agents de l’EDM depuis la création de la société.
Par Jean Joseph Konaté