Réajustement tarifaire de l’eau et de l’électricité : Entre 5 à 7% d’augmentation sur les factures selon les usages

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La nouvelle a été donnée le vendredi 8 février 2013 au cours d’une conférence de  presse par le Président de la Commission de Régulation de l’Eau et de l’Electricité (CREE), Moctar Touré. Les tarifs de l’eau et de l’électricité connaîtront donc, dès ce mois de février, une nouvelle grille.

Ces directives sont prises conformément aux Ordonnances N°00-19/P-RM du 15 mars  2000 portant organisation du secteur de l’électricité et du service public de l’eau potable, aux termes desquelles il est établi que les tarifs doivent contribuer au rétablissement de l’équilibre d’exploitation des opérateurs.

Ainsi, concernant l’électricité, l’indexation tarifaire moyenne appliquée est de l’ordre de  5 à 7%, selon les usagers. Pour le Président de la CREE, ce réajustement est rendu nécessaire par la forte hausse des charges de combustible, en dépit d’importants apports de subvention faits par l’Etat. Il a pour objectif de contribuer, dans une mesure raisonnable, au renforcement des capacités de production et de distribution de l’électricité.

Toutefois, a précisé Moctar Touré, la tranche 1 des consommateurs de la catégorie sociale (consommation mensuelle inférieure ou égale à 50 KWh) n’est pas concernée. Les tranches 1 et 2 du tarif normal de la basse tension augmentent respectivement de 3 et 5%. S’agissant de l’eau potable, les tarifs restent inchangés selon Moctar Touré. Seule la plage de la tranche sociale est ramenée à 10 m3 par mois au lieu de 20 m3.

Quelle est donc la raison de ce réajustement tarifaire? A la Commission de régulation de l’eau et de l’électricité, le motif invoqué n’est autre que des difficultés à la fois structurelles et conjoncturelles, dans un contexte marqué par une forte croissance de la demande de 10% en moyenne par an à la société EDM-SA, principal opérateur du secteur  de l’électricité au Mali.

Des propos de Moctar Touré on retient aussi que les difficultés viennent de la hausse de la production thermique dans la structure de production de la société  et  du retard accusé dans la mise en œuvre de nombreux projets structurants, destinés à renforcer les capacités de production et, surtout, à renforcer la compétitivité des coûts de production.

Yaya Samaké

Le Communiqué de la CREE

En vertu des directives N°013‑001/C‑CREE du 06 février et N°013‑002/C‑CREE du 06 février 2013, une nouvelle grille tarifaire de l’électricité et une nouvelle grille de l’eau potable seront mises en œuvre à compter du 1èr février 2013.

Ces directives sont prises conformément aux Ordonnances N°00‑19/P‑RM du 15 mars 2000 portant organisation du secteur de l’électricité et N°00‑20/P‑RM portant organisation du service public de l’eau potable, aux termes desquelles les tarifs doivent contribuer au rétablissement de l’équilibre d’exploitation des opérateurs.

Pour l’électricité, l’indexation tarifaire moyenne appliquée est de l’ordre de 5 à 7% selon les usages. Ce réajustement est rendu nécessaire par la forte hausse des charges de combustible, en dépit d’importants apports de subvention faits par l’Etat. Il vise également à contribuer, dans une mesure raisonnable, au renforcement des capacités de production et de distribution de l’électricité. Toutefois, la tranche 1 des consommateurs de la catégorie sociale (consommation mensuelle inférieure ou égale à 50 kWh) n’est pas concernée. Les tranches 1 et 2 du tarif normal de la basse tension augmentent respectivement de 3 et 5%.

Pour l’eau potable, les tarifs restent inchangés. Seule la plage de la tranche sociale est ramenée à 10 m3 par mois au lieu de 20 m3.

Bamako le 07 février 2013

Le Président de la CREE

Moctar Touré

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