Cette annonce a été faite lors d’un point de presse tenu, hier mardi, 24 juin 2014, au siège de la Commission de Régulation de l’Electricité et de l’Eau (CREE) sis à Babadalabougou. Ladite conférence était animée par le président du Conseil de la CREE, Moctar Touré, en présence des membres du Conseil d’administration de ladite Commission.
Pour le président, c’est en vertu de la directive n°14-001/C-CREE du 20 juin 20142014, qu’une nouvelle grille tarifaire de l’électricité sera mise en œuvre à compter du 1er juillet 2014. Il dira que ladite directive est prise conformément à l’Ordonnance n° 00-19/P-RM du 15 mars 2000 portant organisation du secteur de l’électricité au terme de laquelle les tarifs doivent contribuer au rétablissement de l’équilibre d’exploitation des opérateurs.
Les changements majeurs se résument ainsi qu’il suit : En Moyenne tension, sans remettre en cause la compétitivité des entreprises maliennes, le réaménagement concerne les trois tranches horaires et vise surtout à inciter aux effacements en heure de pointe.
Les tarifs sont ainsi fixés : Tarif heure pointe: 110 FCfa/kWh contre 98 FCfa ancien; Tarif heure pleine : 75 FCFA/kWh contre 71 FCfa ancien; Tarif heure creuse : 55 FCfa/kWh contre 48 FCfa ancien.
Quant à la Basse tension, le réaménagement ne la touche pas. Cependant, le tarif social sera strictement réservé aux abonnés ne consommant pas plus de 100 kWh/mois, c’est-à-dire les abonnés ciblés pour bénéficier des subventions tarifaires. En cas de dépassement de ce seuil, les consommations mensuelles seront intégralement facturées au tarif normal, comme il se doit.
Pour les compteurs à prépaiement, ces tarifs restent les mêmes, mais intègrent directement les redevances mensuelles d’entretien et de location.
À la question des journalistes de savoir si ces mesures ne seront pas contestées par l’Untm et les associations de consommateurs, le président dira que, dans la gestion des affaires publiques, il faut savoir prendre ses responsabilités. Pour lui, même si certaines décisions sont difficiles, il faudra les prendre en temps opportun, car aujourd’hui, c’est le secteur qui est menacé. En tant que structure chargée de concilier les intérêts des différents acteurs pour une bonne gouvernance des services publics de l’électricité et de l’eau, sa structure ne peut être indifférente face à des menaces qui pèsent sur le domaine, a-t-il fait savoir. Avant d’ajouter que de nos jours, ces mesures s’imposent afin de sauver le secteur d’électricité au Mali.
Il faut rappeler que la CREE a pour missions de soutenir le développement du service public de l’électricité et de l’eau ; de défendre les intérêts des usagers et la qualité du service public ; de promouvoir et d’organiser la concurrence entre opérateurs.
Mamadou DIALLO «Mass»
Ce qui echappe a l’EDM-SA, c’est bien toutes ces fraudes qu’elle n’arrive pas a circonscrire a travers la mise en place d’une bonne strategie de lutte et une bonne politique de gestion interne. A mon avis, l’EDM devra commencer par faire un audit interne et externe au lieu d’opter pour la solution la plus facile qu’est d’imputer aux abonnes des charges qu’elle n’arrive pas a maitriser. Cela n’est pas a long terme la solution au probleme car plus l’electicite coute chere plus des tentatives de fraudes se multiplieront et ce sera un cercle viscieux.
Alors, commencer par prendre vos responsabilites en erradicant d’abord la fraude qui mine secteur.
Au lieu de faire une augmentation des prix quine fera que réduire les investissements et l’emploie des jeunes prendra un serieux coup, il est important de maitriser la gestion actuele de l’EDM avec son corolaire de branchement direct avec la complicité des mêmes agent de l’EDM et les 10 POUR CENT seulement accordés aux agents d’EDM. Svp ayez pitiés de ce peuple.
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