Les cadres des services centraux et assimilés du département se sont retrouvés le samedi dernier dans le cadre d’un atelier autour de ces plans d’actions en présence du ministre Malick Alfousseny
Pour son mandat en cours, le président de la République S.E. Ibrahim Boubacar Keita a dégagé des projets pour le secteur de l’énergie et de l’eau. Ceux-ci devraient se faire en tenant compte des tarifs en inadéquation avec les coûts d’investissement des sociétés d’exploitation. Aussi, ils concernent la vétusté des équipements et la saturation des réseaux de transport et de distribution et l’insuffisance des investissements en infrastructures et moyens d’exploitation. Ainsi, l’accès à l’électricité et à l’eau potable demeure l’une des priorités cardinales de l’action du chef de l’Etat.
Dans le secteur de l’énergie, le plan d’actions du gouvernement issu du programme présidentiel comprend un certain nombre d’objectifs. Il s’agit : d’augmenter les capacités de production d’électricité du Mali et renforcer le réseau de transport et de distribution ; de redéfinir l’environnement institutionnel pour mieux assurer les besoins en électricité des maliens à des moindre coûts. Des mesures ont été dégagées pour remédier ces défis. C’est dans cette directive que le ministère de tutelle a élaboré un Plan directeur d’Investissements optimaux (PDIO) pour le sous-secteur de l’électricité. Il concerne la période 2015-2035. De celui-ci, il a été tiré un plan d’actions prioritaires pour la couverture de la demande en électricité sur la période 2016-2018.
Aussi, cette nouvelle stratégie annoncée doit être déclinée en actions gouvernementales, tout en prenant en compte certaines mesures prioritaires. Celles-ci sont entre autres : l’augmentation de la capacité de transport de puissance avec les pays limitrophes (Côte d’Ivoire) ; le développement des grands projets hydroélectriques ; le renforcement de l’interconnexion des réseaux de transport ; la poursuite de la restructuration du secteur de l’énergie ; le renouvellement du parc de production thermique et la promotion des énergies renouvelables.
Pour le secteur de l’eau, de nombreuses infrastructures ont été réalisées et d’autres sont en cours. Aussi, la mise en œuvre pour le plan d’accès à l’eau potable pour la période 2014-2015, a permis de porter le taux de 64% à 65’3%. Ainsi, celui-ci est passé de 70,0% en milieu urbain et 63,3% en milieu rural. Egalement, d’importants efforts ont été entrepris. Ceux-ci concernent : la réalisation de points d’eau modernes dans 1.340 villages et fractions ; la réalisation d’adductions d’eau sommaires dans 377 centres ruraux et la réalisation d’adductions d’eau potable dans 89 centres semi-urbains. De même, le programme déterminant les priorités pour la période 2017-2018 a été élaboré. Ensuite, au cours de l’année 2016 d’importants chantiers ont été réalisés. Par tous ces acquis déjà enregistrés dans ledit secteur, l’avenir est rassurant pour la population.
Diakalia M Dembélé