Manque d’égard à l’Edm Sa DE Djélibougou La clientèle traîne devant les guichets et les plaintes sont diverses

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Le calvaire est la vie des abonnés de l’EDM SA. Pour preuve, les gens payent plus que ce qu’ils ne consomment et le payement des factures au niveau de Ecobank suscite de nombreux problèmes. S’ajoute une longue file qui se dresse devant les guichets Lire notre dossier.

Quand on arrive à l’agence EDM de Djélibougou, le premier fait qui frappe l’attention est le désordre semblable à celui qui règne dans les hôpitaux publics du pays. En effet, les trois dames assises devant les écrans d’ordinateur peinent à ouvrir la bouche pour répondre au «Bonjour !» ou au «Aw ni soma !» des abonnés. Ces derniers n’adressent pas la parole aux dames pour ce qu’elles sont, mais pour ce qu’elles font et pour lequel elles sont payées à la fin de chaque mois. Donc, zéro point à l’EDM de Djélibougou pour ce qui est d’abord de l’accueil.

Ensuite, les abonnés se font vieillir à s’assoir. Et souvent, le pivot d’un service spécialisé se fait absenter et se fait appeler au téléphone pour le prier à joindre le bureau. Dans quel pays sommes-nous? Les abonnés subissent toutes sortes de traitements. Malgré tout, les problèmes pour lesquels ils se présentent à l’agence ne sont jamais résolus. À titre d’exemple, même après le règlement d’une facture ou d’un devis, il faut faire des va-et-vient incessants. À l’EDM de Djélibougou, tout le monde fait prévaloir son importance. Conséquence, c’est un véritable réseau qui s’est institué. Il faut débourser du début de la procédure jusqu’à la fin.

Ecobank-EDM : un sale couple!

À longueur de journée, les abonnés viennent faire des réclamations portant sur la coupure anormale de leur fourniture d’eau ou d’électricité, le non rétablissement de leur fourniture plusieurs jours après le règlement de la facture et d’autres désagréments difficiles à raconter à cause de la futilité de leur caractère. Aussi, de nombreuses réclamations sont faites concernant le payement des factures au niveau de Ecobank. Chaque jour que Dieu fait, les gens se présentent à l’EDM de Djélibougou munis de leur reçu Ecobank pour déverser leur bile tout en demandant la reprise immédiate de leur fourniture. Pour leur part, les agents de l’EDM rejettent la responsabilité de cet état de fait sur la défaillance du réseau internet entre leur société et Ecobank.

Mais diable, pourquoi ce problème tarde-t-il à être résolu? C’est pourquoi, les abonnés préfèrent faire le pied de grue devant les guichets EDM que d’aller payer leur facture à Ecobank. Pourtant, au départ cette approche avait été théoriquement encensée notamment sur la télévision nationale (ORTM). Mais, dans la pratique elle s’est révélée inefficace et constitue une source de beaucoup de problèmes.

Les Sarakolé s’érigent !
«Nous les Sarakolé, on pense qu’on a tous des parents à l’extérieur du Mali. On pense qu’on est tous riche. Mais ce n’est pas exact», a dit en langue nationale Bambara un jeune Sarakolé venu s’ériger contre la hausse brusque de la facture d’électricité de leur famille. C’était le Mardi 14 Juin 2011 à EDM de Djélibougou. «Il parait qu’il y a une collusion entre les agents qui font le relevé des compteurs, ceux qui calculent ce qu’un abonné doit payer et ceux qui sont au niveau des caisses», a-t-il ajouté sous les yeux hagards des clients. «Ces gens là sélectionnent les patronymes Sarakolé pour se livrer à cette sale pratique. Ils se partagent les fruits», a-t-il conclu.

Cette hypothèse n’est pas à écarter pour qui connait le vol, il y a quelques années, du coffre-fort de la commission éthique de l’EDM SA. À l’époque, promesse ferme avait été faite d’enquêter afin d’arrêter et de confier à la justice les présumés auteurs. Mais jusqu’à ce jour, ce dossier reste logé au fond d’une armoire. Sinon, réduits en morceaux pour être jetés dans la poubelle.


Alkaly Kéita s’est-il martyrisé pour le développement du Mali?

On ne connaitra jamais aussi la suite de l’enquête liée au décès de Alkaly Kéita. Pourtant, cette affaire avait suscité de l’émoi au sein de la population malienne. Le président ATT, on se rappelle, avait promis quelque chose lors d’une de ses émissions «Baro» diffusée à l’occasion de chaque anniversaire de son arrivée au pouvoir. Finalement, c’est le groupe de rap Tata Pound qui a dédié une chanson à la mémoire de Alkaly. Qu’est-ce que cet homme dont tout le monde a loué le combat a pu bénéficier? Comment vit actuellement sa famille? Où est la reconnaissance de la Nation?
À suivre…
Bah

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