En cette période de grande canicule, la population de Bamako ne sait plus à quel saint se vouer à cause des coupures sans précédent d’électricité. Le slogan de campagne du président IBK «le Mali d’abord, pour le bonheur des Maliens» s’est-il évanoui ? Ou faut-il croire que le bonheur des Maliens ne se trouve pas dans la fourniture correcte d’électricité ?
La population de Bamako, en cette période de grande canicule, souffre énormément des délestages et coupures d’électricité. Au moment où elle en a le plus besoin. Malheureusement, le constat est amer car la situation semble s’empirer au jour le jour depuis un certain temps. En effet, Bamako est en proie de jour comme de nuit à des coupures intempestives d’électricité qui affectent fortement les activités socio-économiques du pays.
En fait, le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, choisi par les 77% des Maliens comme le sauveur du pays, assiste impuissamment à ces coupures d’électricité, qui risquent de mettre la population en colère, si rien n’est fait pour circonscrire les problèmes.
Au demeurant, beaucoup de Bamakois se demandent si le slogan de campagne «le Mali d’abord, pour le bonheur des Maliens» ne s’est pas évanoui. À moins que le bonheur des Maliens ne se trouve pas dans la fourniture d’électricité.
Questions : le président de la République serait-il bloqué dans la gestion d’un pays qui se remet d’une crise multidimensionnelle? Ou serait-il impuissant face aux problèmes qui se posent aujourd’hui aux Maliens en général et en particulier les délestages et coupures d’électricité ? En tout cas, il revient à IBK de trouver rapidement les voies et moyens pour circonscrire les problèmes.
Diango COULIBALY
