Les entreprises maliennes ne tournent plus à plein régime. Toute l’économie nationale souffre, avec à la clé des pertes sèches incommensurables pour le Trésor public, des licenciements abusifs et pas d’embauches en perspective. Le gouvernement attend quoi pour pendre des mesures idoines afin de produire suffisamment d’électricité pour son peuple ?
Le jus pour lequel la souffrance des Maliens va crescendo demeure depuis toujours une affaire nationale stratégique. Tous les moyens s’avèrent pourtant aujourd’hui bonnes pour le distribuer sans discontinuer au lieu de pousser l’Energie du mali (Edm) à se masturber au grand dam de ses millions de clients.
Depuis six mois non prescrit, l’Edm est cloué au pilori par ses clients outrés, victimes outre mesure de coupures quotidiennes intempestives.
De fait, le mal électrique dépasse l’entendement. Le mal électrique est plus profond que les avatars du coup d’Etat à la Sanogo. Ce n’est pas cependant une fatalité. Des solutions existent en bonne et dues formes. Il suffit de déployer les grands moyens et l’imagination locale fertile en lieu et place d’une privatisation amorcée qui ne cesse de montrer ses limites. D’ailleurs, les contribuables y ont déjà perdu plusieurs milliards sans pour autant disposer de courant continu pour assurer leur sécurité et leur bien-être.
Voilà trente longues années que les dirigeants du Mali, République après République, parlent de l’énergie hydro électrique du fameux barrage de Manantali sis en territoire mauritanien. Ironie du sort, les délestages reprennent de plus belle.
Au titre de la prudence épistémologique et du panafricanisme, il ne faudrait pas entrer dans certains détails sensibles.
Toutefois, point n’est besoin d’être expert en matière de distribution de jus pour estimer les dégâts provoqués par une connexion discontinue servie aux pauvres clients de l’Edm. Le Malien, le plus riche ou le plus pauvre, souffre au quotidien avec des désagréments causés par l’énergie du mal, avec la destruction d’appareils ménagers et électroniques difficilement acquis par une brave populace en majorité composée de débrouillards. Qui plus est, les entreprises paient un lourd tribut pour obtenir un courant aléatoire.
L’absence de courant continue dans tout le Mali décourage d’emblée les investisseurs qui sont tout sauf des philanthropes. Ils ne connaissent du reste que la rentabilité et le taux de profit maximum dans les meilleurs conditions.
Que faire ?
JS
Je ne lirais plus jamais aucun article de ce journal. C’est révoltant, incroyable, inadmissible qu’il situe Manantali en Mauritanie.
Je me demande si ce journaliste a le niveau 5e année fondamentale (CM1). Tous les elèves qui ont le niveau 6e année (CM2) savent que le plus grand barrage hydrauelectrique du mali se trouve à Manantali (village malien).
Le contenu de son journal n’est plus credible car il ne sait même pas sur quel territoire se trouve le barrage de Manantali donc inutile de réagir au reste de l’article.
Peut- être le journaliste dira aussi que le barrage de Selingué se trouve en Côte d’Ivoire.
Mon frere vous devrez retourner à l’ecole pour reapprendre vos cours de geographie Manantalie ne s’est jamais situé en territoire Mauritanien avant d’ecrire des betises verifiez vos informations au lieu de vous riduculisez aux yeux du monde entier
C’est INCROYABLE: comment on peut ecrire et laisser publier de telles betises… C’est monstrueux de situer Manantali…en Mauritanie.Ces journalistes et ces directeurs de publication font honte!!!
Comments are closed.