Du dimanche 29 septembre dernier à hier mercredi 02 octobre 2013, un fil électrique de haute tension anarchique était source de tension entre les populations habitant dans les environs de l’entreprise “Bittar Impression” et les responsables de l’Énergie du Mali (Edm-Sa).
Ce qui nous rappelle la mort du jeune contrôleur de douane Mody Sidibé à Samè, électrocuté par un fil de haute tension anarchique, il y a un mois. Certaines personnes de l’entreprise Flex-Mali nous ont donné des explications.
M. Soumaïla Bengaly a rappelé ceci : “comme le dimanche est un jour férié, nous avons pris soin de la situation jusqu’au lundi. Le lundi malgré les multiplies appels, les responsables de l’énergie n’ont pas réagi. Le mardi aussi nous avons continué avec les appels sans réponse valable”.
Selon M. Bengaly, c’est face à la pression qu’une équipe de Edm s’est présentée, hier mercredi 02 octobre 2013, pour régler la situation. M. Bengaly souligne que lorsqu’il ya des situations d’urgence, les responsables de l’Edm promettent d’envoyer des équipes sur le terrain, mais qu’il est déplorable d’attendre des jours et des jours avant que celles-ci se présentent. “Depuis le dimanche jusqu’à hier mercredi, je passais toute la journée à chasser les enfants qui s’amusaient avec ce fil haute tension, sans se rendre compte de son danger. Il est temps de mettre fin à des situations de ce genre dans notre pays”, a précisé, M. Bengaly.
Quant à M. Allaye Salif Guindo, il a lui aussi indiqué que, depuis le lundi 30 septembre dernier, les responsables de l’énergie avaient promis d’envoyer une équipe pour régler la situation. C’est seulement hier mercredi 02 octobre qu’une équipe s’est présentée sur les lieux. M. Guindo estime que les situations de ce genre constituent des dangers pour l’ensemble des populations de la localité.
“Les uns et les autres doivent se donner la main pour que des situations de ce genre ne se répètent plus au Mali. Une seule personne ne peut construire une nation. Donc, il faut une conjugaison d’efforts de la part de l’ensemble des citoyens. Raison pour laquelle, nous avons joué notre partition, en informant le plus rapidement possible les responsables de l’énergie. Si chaque fois, ceux-ci n’interviennent qu’après des drames, cela est inadmissible”, a ajouté, M. Guindo.
Tougouna A. TRAORÉ