Faire comprendre aux journalistes le processus de production, de distribution et de commercialisation de l’eau fournie par la Société malienne de gestion de l’eau potable (SOMAGEP-SA). Tel était l’objectif d’une journée d’échanges organisée hier par la société à l’endroit des hommes de médias. Une cérémonie mise à profit par les responsables de cette entreprise pour rassurer leurs clients quant à la qualité de l’eau fournie.
C’est la salle de conférence de la SOMAGEP-SA qui a servi de cadre à cette journée d’échanges avec les journalistes. Durant plus de 3 heures, les journalistes ont été entretenus par les responsables de cette entreprise sur les différentes étapes du processus de production, de distribution et de commercialisation de l’eau.
C’est le Directeur général de la SOMAGEP-SA, Boubacar Kane qui a campé le décor dans son mot de bienvenue.
Il a rappelé que cette rencontre s’inscrit surtout dans le cadre des échanges que la SOMAGEP-SA a initié depuis des années avec la presse afin d’édifier les journalistes sur l’effort déployé à longueur de journée afin d’offir à sa clientèle de l’eau potable. Cela, à travers une conduite de 2. 064 km de réseau dans le district de Bamako.
Un déficit de 45 millions de litres d’eau par jour
Ainsi, à en croire le chef du département production, Mamadou Dembélé, les productions, dans le district de Bamako et Kati sont évaluées à 200, 5 millions de litres d’eau par jour.
” Ces eaux sont fournies à travers six unités de production, mais c’est la station de Djicoroni Para qui assure 74% de ces besoins” a soutenu M. Dembélé. Avant de poursuivre que l’eau subit plusieurs traitements (filtrage, neutralisation et désinfection) avant d’être vendue aux clients.
” Et d’ailleurs, toutes les analyses ont prouvé qu’il n’y a aucune bactérie dans les produits que nous commercialisons ” a ajouté le chef du département production.
A sa suite, le chef du département distribution, Souleymane Sow de rappeler que la demande est supérieure à la production. “Pour Kati et Bamako, les besoins sont estimés à 250 millions de litres par jour. Donc, nous avons environ 45 millions de litre de déficit par journalier. Toute chose qui peut expliquer souvent des coupures dans certaines zones, loin des sites de production et des réservoirs d’eau “ a expliqué M. Sow. A le croire, ces soucis seront de courte durée dès que le projet Kababa va prendre fin. Il a aussi évoqué un projet réalisé en partenariat avec les Suédois et qui va permettre de résorber les coupures d’eau dans cinq villes à l’intérieur du pays.
S’agissant du responsable chargé de la commercialisation, Abdoulkarim Arougaya, il a comparé leur travail à celui d’une ménagère.
“ Une ménagère ne va jamais servir le repas quand il n’est pas prêt et consommable. C’est aussi notre cas, on ne va jamais livrer de l’eau impropre car c’est la même eau que nous, agents de SOMAGEP, consommons aussi ” a souligné le Directeur commercial.
Le Directeur général adjoint Abdrahamane Dembélé, qui a pris part à la rencontre, a rassuré les clients en leur demandant de ne pas céder à la panique par rapport à quoi que ce soit sur la qualité de l’eau produite par la SOMAGEP-SA.
“ L’eau qui sort de nos robinets est potable et conforme aux normes de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Nous allons tout mettre en œuvre pour rester conforme à ces normes. Aussi, sommes-nous l’une des rares sociétés en Afrique à utiliser le charbon actif dans le cadre du traitement de nos produits. Et, enfin, nous avons plus de 300 points dans le district de Bamako où nous faisons, de façon permanente, des prélèvements pour des analyses “ a rassuré le DGA.
Kassoum THERA
Le fait qu’ils mentent ou pas n’est pas grave.Mais le fait qu’une entreprise de ce gendre cherche a s’ explique que son EAU EST MOIN QUE POPABLE, qui fait reflessir sur la situation du MALI.Un, l’eau ne suffit pas, mais ce tres peu d’eau produit EST DOUTEUSE.Kabakoland.Malien on va en avant et non en arriere.Le vieux temps est bon pour nous, chez les autres le vieux temps est comme raconteles moment de duremlabeur pour arriver a ce petit seuil d’humanite.
Je ne crois pas à ces dires. Je n’arrive plus à boire l’eau de robinet à cause des maux de ventre. La couleur de l’eau est souvent jaunâtre ou rougeâtre. Plusieurs de mes amis de la rive droite ont fait le même constat
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