Avec un effectif total estimé à près de 38 000 000 volailles, toutes espèces confondues, selon une étude de la Direction Nationale des Productions Industrielles et Animales de 2014, le secteur est en plein essor et constitue le 3ème produit à l’exportation du pays, après l’or et le coton.
Le développement de cette aviculture est de nos jours menacé par l’influenza aviaire hautement pathogène, qui a fait son apparition en 2006 dans certains pays, et, plus récemment, au Burkina Faso, en janvier 2015. Pour faire face à cette menace, notre pays a élaboré d’un Plan national de contingence contre cette maladie.
Prévu pour être exécuté sur 4 ans (2015 – 2019), cet ambitieux plan a été validé le vendredi 19 juin 2015 au cours d’un atelier tenu à la Direction des Finances et du Matériel du ministère du Développement Rural.
D’un coût de 7 291 025 400 FCFA, dont 2 600 000 au tire de la contribution de l’Etat, ce plan vise non seulement à prévenir l’introduction de la maladie au Mali par le renforcement des capacités d’intervention en matière de diagnostic et de lutte contre la maladie et celui du contrôle de qualité des aliments, des vaccins et des médicaments utilisés dans le cadre de la lutte contre la maladie, mais aussi à contribuer à l’atteinte de la sécurité alimentaire ainsi que la préservation de la santé publique, entre autres.
Dans sa stratégie de mise en œuvre, le plan se focalisera sur des axes comme l’information, l’éducation sur la grippe aviaire des professionnels et des consommateurs; la formation des ressources humaines chargées de la surveillance et de la lutte contre la maladie et l’appui au développement de la filière avicole, pour réduire sa dépendance à l’importation des matières premières et intrants avicoles.
Pour le 22 épidémiologiste au Centre Régional de Santé Animale, le plan de contingence du Mali est un cadre dans lequel se retrouvent les différents acteurs pour agir en harmonie, afin de relever le défi de la prévention et du contrôle de la grippe aviaire. Déjà, a-t-il souligné, dès les rumeurs sur la maladie, le Mali avait élevé son niveau de vigilance, en réactivant les dispositifs techniques mis en place en 2006.
En procédant au lancement des travaux de cette rencontre, le Secrétaire Général du ministère du Développement rural, Daniel Siméon Kelema, a rappelé le rôle que joue cette aviculture dans notre économie. Avant de remercier les partenaires de notre pays pour leur appui constant dans la prévention de cette endémie.
Yaya Samaké
au Mali les poulets sont aussi pourris que leurs maitres ,sans doute parce que ces derniers enc..ulent les poules et leur colle le virus 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
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