Le délestage fréquent et la pénurie d’eau potable sont les problèmes les plus récurrents en République du Mali. Chaque jour que Dieu fait, les citoyens souffrent lamentablement à cause du délestage avec son cortège de malheurs.
En effet, plusieurs facteurs expliquent ces difficultés sur lesquelles le Ministre s’est longuement expliqué à l’aide de détails souvent fort croustillants.
Le premier thème abordé au cours de l’émission était relatif à l’électricité. En effet, sur ce point, selon l’invité du jour le délestage intervient lorsque la demande est supérieure à l’offre. Malgré les efforts déployés par les différents gouvernements, ce déficit reste toujours d’actualité dans notre pays et la principale source du calvaire des consommateurs.
Dans un avenir plus proche soit d’ici à 2020, le département en charge de la question donne des propos rassurants. A en croire le Ministre Frankali Keita, ce problème serait bientôt un ancien souvenir. « Nous avons décidé d’analyser le secteur pour définir les supports financiers permettant à l’EDM de renverser la tendance. Dans notre plan de redressement, si tous les investissements prévus sont réalisés à temps, nous permettrons à l’horizon 2018 de nous passer de la subvention de l’Etat. A partir de 2020 avec ce plan d’action, si les sources de production à faible coût comme les sources hydroélectriques et solaires sont réalisées, nous pouvons dire que nous allons oublier définitivement le délestage. Mais déjà nous tendons vers l’équilibre car le niveau de délestage de 2014 est un peu plus élevé que celui de 2015» a-assuré M. Keita. Notons que le plan de redressement s’étend de 2014 à 2020.
Le deuxième Thème a concerné la pénurie d’eau potable. Cette dernière n’est pas accessible à une frange majorité de la population. Sur ce sujet, le ministre affirme que sa disponibilité ne fait pas défaut. Mais la difficulté dans ce domaine reste toujours la mobilisation de financement pour réaliser des infrastructures.
Auparavant le public avait eu droit à une explication sur des maux qui minent le fonctionnement correct du service de l’électricité. Ces maux ont pour noms la vétusté des équipements, le manque de financement pour l’entretien des matériels. Et du côté des consommateurs qui ne cessent de décrier le coût élevé du tarif d’électricité par rapport à leurs faibles revenus.
Mountaga DIAKITE