Comme annoncé dans notre parution de la semaine dernière, nous allons vous livrer une autre facette de la dérive impardonnable de la direction de l’EDM sa. Malgré la précarité dans laquelle la population malienne dans sa majorité vive, Sékou Alpha Djitèye et son équipe ont instauré une gestion sur fond de malversation et de fraude généralisée. Sans porter de gang, ils ont dévoré en toute impunité tout ce qui pouvait l’être.
Aux malversations et fraudes que nous dénoncions dans notre parution en date du Mardi passé, s’ajoutent ceux-ci. Plus de 1.330.464.111 de franc CFA de combustibles livrés et payés par les services d’approvisionnement sans aucune trace. Des livraisons fictives de 1.132.015 litres de gasoil. En plus, les agents de Balingué se permettaient d’utiliser une jauge non graduée. Quant à Darsalam, elle n’utilisait pas les compteurs de dépotage.
Dans leur ferme volonté de chiffonner les contribuables jusqu’à la moelle, l’EDM se permet d’appliquer une redevance d’éclairage public en violation de la convention signée entre elle et la mairie du District de Bamako. Cette situation a abouti à un trop perçu de 502.975.823 FCFA facturés aux abonnés. Comme si cela ne suffisait pas, elle a aussi encaissé volontairement un trop perçu de 13.078.511 FCFA de redevance éclairage public qu’elle a facturé aux clients particuliers pendant plusieurs mois.
Dans leur logique de se servir, les responsables de « l’énergie du mal » n’ont pas oublié de payer un trop perçu d’une valeur de 34.605.778 FCFA à un employé expatrié. Comme dans les pays développés où le payement des bonus ont fait des vagues, EDM se permet le luxe malgré un résultat largement déficitaire de payer 861. 036.670 FCFA de bonus à ces travailleurs. Curieusement, malgré les difficultés, l’énergie dispose des pièces détachées inutilisable d’une valeur de 6.132.328.000 FCFA.
Pour boucher ces troues, Djitèye et son équipe ont privilégié la piste des spoliations des clients. Ainsi, la surfacturation dont ils sont les seuls à maitriser les contours appropriassent de jours en jours les populations à bout de souffle. Malgré les protestations, l’EDM vous oblige sans ménagement à vous acquitter des sommes indument perçues. Pendant ce temps, les associations des consommateurs qui sont censées agir au nom des consommateurs continuent de courir après les conseils d’administration.
Pendant que les populations spoliées s’appauvrissent, les cadres de l’EDM se tapent des villas et des véhicules VIP. Pour vous en dire long sur cette situation révoltante, nous nous sommes amusés à répertorier avec l’aide d’une source proche de la société, les biens mobilier et immobilier de certains responsables d’EDM. Pour plus de précision, à suivre dans nos prochaines parutions.
A suivre…
Alfonse Maïga