C’est ainsi que depuis quelques semaines, ces agents s’attèlent aux creusements de trous pour les poteaux, la vérification des installations faites par l’AMADER et les branchements opérés par la population.
Sur financement de la banque mondiale, les anciens projets de l’AMADER, situés à 30Km de Bamako, doivent être connectés à l’EDM-SA. C’est ainsi que l’électrification de Djalakorodji, commencée par l’AMADER, sera raccordée à l’EDM-SA. Pour ce faire, les travaux viennent de démarrer, il y a de cela quelques semaines. Et depuis, les agents sont entrain de travailler et procèdent au creusement de trous pour des poteaux, à l’ajustement et à la vérification des installations effectuées par l’AMADER. Quand tout cela sera terminé, la connexion à l’EDM aura lieu afin d’offrir du courant à la population de Djalakorodji.
Sans coloration politique et partisane, le chef de l’exécutif communal Oumar Guindo, a eu à s’impliquer beaucoup pour que cette électrification de Djalakorodji devienne une réalité, car le courant est un précieux outil de développement.
A cet effet, le maire avait adressé beaucoup de correspondances aux différents ministres de l’énergie pour trouver une solution à ce blocage.
Selon lui, à cause du problème sécuritaire, l’éclairage peut être une solution au banditisme si l’on sait que les nids criminogènes de Bamako se replient sur Djalakorodji. Mieux, cette connexion permettra d’offrir des services et opérations pour le secteur privé de l’informel en général et des usagers domestiques en particulier, cela, indépendamment des colorations politiques. Toujours, selon le maire, l’Etat doit jouer son rôle régalien de façon impartiale. Car, comment comprendre des depuis belle lurette des communes de Banguineda, Sanankoroba, Dombila, ont été électrifiées et Djalakorodji qui est à quelques mètres de la capitale ne le soit pas encore ?
Cette fois- ci les travaux continuent, mais on ne sait pas quand les contrôles et les réajustements vont prendre fin. Quant aux poteaux et des compteurs, ils sont acheminés en quantité. Mais, le souci de la population, selon le maire, est d’avoir des compteurs prépayés et non des anciens compteurs avec lesquels on peut tromper les habitants.
Cependant le maire déplore le fait que ni les sous-traitants, encore moins les bailleurs de fonds ne l’ont rapproché pour discuter amplement ce problème et les modalités. « C’est le talon d’Achille de tous les intervenants qui ne viennent pas pour discuter avec les autorités politiques et administratives », s’est indigné le maire. Un autre problème à signaler est qu’actuellement, les véreux spéculateurs sont entrain de dire à la population de payer 2000F CFA pour le creusement des trous de poteaux.
De toutes les façons, bientôt le problème d’électricité sera un mauvais souvenir pour la population de Djalakorodji.
Moussa Diarra
redactionlarevelation@yahoo.fr
Commune de Djalakorodji
La route sérieusement dégradée, trois dalles cassées
Djalakorodji est une commune du cercle de Kati, située à la périphérie de Bamako. La seule voie qui la relie à Bamako et à Safo est sérieusement dégradée. Non seulement l’état de la route est défectueux, mais aussi trois dalles sont cassées par les camions bennes transportant des ordures en provenance de Bamako.
Circuler aujourd’hui sur l’axe Bamako- Djalakorodji- Safo est un véritable parcourt de combattant. Et pour cause, la route est sérieusement dégradée et trois dalles couvrant les ravins sont cassées et hors d’usage.
Il faut reconnaitre que pendant l’hivernage le PDG de l’entreprise SESG, Mr Yattara avait eu à gratter la route pour rendre fluide la circulation. Mais quelques jours après, soit à la veille de la fête du 22 septembre, pour assainir la ville de Bamako, les camions de TOGUNA- SA, sous demande du gouverneur devaient passer par Djalakorodji pour aller déverser les déchets à Safo. Ce sont ces camions très lourds qui ont cassé les dalles. Le maire, en son temps avait eu à écrire au gouverneur du district de Bamako pour ce problème. Malheureusement, sa lettre restera sans suite. Depuis, l’état de la route va de mal en pis, trois dalles sont cassées obligeant les usagers à faire de nombreuses déviations.
A un certain moment, le SYNTRU avait menacé d’aller en grève à cause du mauvais état de la route. La mairie de Djalakorodji n’a pas les moyens de réparer la route et le syndicat des transporteurs ainsi que la population paient à peine les taxes et impôts.
MD
redactionlarevelation@yahoo.fr
Ce journal appartient au Maire de Dialakorodji ou quoi
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