EDM SA :De vastes chantiers de reformes enclenchés

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Après un parcours atypique soldé par un bilan mitigé, EDM SA s’apprête, à la faveur d’une loi déjà adoptée en Conseil des Ministres, à scinder en deux ses activités sur la gestion de l’eau et de l’électricité.

 

Cette reforme, il faut le dire, représente un tournant majeur dans l’évolution de la société. Annoncée pour 2010, le vaste chantier que constitue la scission des sections eau et énergie, est enclenchée.

 

En effet, un nombre important de textes de cette réforme a été adopté au niveau du Conseil des ministres.

Outre l’acquisition du volet juridique, il s’agit pour EDM SA de travailler sur l’application et la mise en œuvre de la reforme qui tient principalement au fait que la scission sera d’un apport inestimable dans le service de l’eau et de l’énergie. En plus de l’efficacité que prône la reforme. "Notre conviction est qu’à travers la reforme en vue, l’eau, pilotée par une structure à part va gagner en importance", indique M. Djiteye.

Aujourd’hui, en effet, le secteur de l’énergie nécessite la mobilisation de grands capitaux. C’est pourquoi, EDM SA a décidé de se faire entourer par plusieurs partenaires, tant dans le cadre bilatéral que multilatéral.

 

Des chantiers prometteurs

Dans un monde où l’évolution de la technique fait rage, EDM SA ne saurait s’éviter d’y aller. Surtout, avec le vent de développement durable où, le recours aux énergies renouvelables est incontournable.

 

Pour se maintenir dans la dynamique mondialiste, EDM SA a donc mis sur pieds une cellule qui a pour objectif d’examiner toutes les questions d’énergies nouvelles.

 

C’est ainsi, que, à l’issue de plusieurs réflexions au niveau de ladite cellule, l’idée de création d’un site pilote avec la centrale hybride de Ouélessébougou, a germé.

 

S’agissant de l’évolution des centrales thermiques de Sirakoro et Balingué, elle s’effectue à pas rassurants.

En effet, si la première a été inaugurée il ya seulement deux mois, la seconde (Balingué), avance assez bien, et sera opérationnelle au début de l’année 2011.

 

D’un coût de 22 milliards F CFA (environ), la centrale SOPAM de Sirakoro a une capacité de 55 Megawatts et devrait renforcer la production énergetique d’EDM SA. Quant à Balingué (où naitra sous peu une centrale thermique de 45 Megawatts) son coût est d’un montant global de 34 milliards F CFA, et sera géré à 100 % par EDM SA.

 

Pour ce qui est des travaux du programme d’interconnexion Mali-Côte d’Ivoire, elle est consécutive à la forte demande intérieure en énergie.

Ainsi, selon  M. Djiteye, lesdits travaux se poursuivent normalement.

 

Cet ambitieux programme se veut une desserte électrique plus sécurisée.

C’est pourquoi, EDM SA ne lésine pas sur les moyens pour son aboutissement.

C’est ainsi que, courant 2011 l’électrification de Sikasso devrait être connectée au réseau ivoirien.

 

L’opération s’étendra ensuite et progressivement dans d’autres localités du Mali.

Consciente du fait que ses produits pèsent lourdement sur les ménages, EDM SA semble opter pour la voie de la sensibilisation intensive en matière de consommation. Ainsi, la société, dans sa stratégie de communication, ne cesse d’attirer l’attention des ménages sur le sens de bien gérer la consommation d’énergie et de l’eau, ainsi que leur budget.

 

Enfin, il faut noter que toutes les actions de sensibilisation à EDM SA touchent la vulgarisation de l’information sur des appareils à faible consommation comme le compteur « ISAGO », et très prochainement, le compteur « intelligent ».

Source: Direction de la communication de EDM SA

 

 

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