Pour nettoyer la « boîte à énergie » du Mali (EDM-SA), son Directeur général, Sékou Alpha Djittèye a bien du pain sur la planche, car vous avez beau planifié vos stratégies dans le but de les atteindre, vos objectifs seront toujours voués à l’échec lorsque vous avez à faire à des « crocodiles ». De nos sources, il ressort que des proches du DG, et non des moindres, sont en train d’agir sournoisement dans son dos. Certaines sources ont fait état de magouilles et autres malversations qui seraient menées sur le dos du DG par le premier responsable de la direction des ressources humaines, en l’occurrence, Abdoulaye Sidi Dicko. Concernant le recrutement d’agents de saisie, l’homme donnerait toujours la priorité non seulement à ses parents, mais aussi à des femmes qui acceptent de se « livrer » à lui.
Pour tout spécialiste en la matière, le recrutement dans un poste de responsabilité se fait et doit se faire de façon logique et sur la base de certains critères, notamment la qualité, la compétence et la connaissance. Mais au sein des structures de EDM-SA, nos sources indiquent que le directeur chargé des ressources humaines se livre à des recrutements d’agents (tous postes secondaires confondus) sur la base d’appartenances parentales et « au prix du jupon », lorsqu’il s’agit de recruter une femme. Et tout cela, sur le dos du Directeur général, Sékou Alpha Djittèye. Celui qui se livrerait à des jeux peu orthodoxes et qui n’est autre que Abdoulaye Sidi Dicko, serait aidé dans ses magouilles par un certain Amadou Dia qui n’est autre que son adjoint.
Récemment, plus précisément en février dernier, EDM-SA était confronté à un besoin relatif de recrutement de trois agents de saisie. Mais il s’est avéré que les femmes stagiaires qui étaient déjà en formation au sein de la société auraient été lésées au profit d’autres femmes venues d’ailleurs et qui, pour être recrutées à ces postes d’agents de saisie, auraient accepté de « s’offrir » à Abdoulaye Sidi Dicko et Amadou Dia dans le seul but d’obtenir un « job ». Toujours selon nos sources, ces femmes qui se seraient livrées à l’homme et à son adjoint ont par la suite eu satisfaction.
Et lesdites sources, de révéler que lors d’un dernier recrutement (en février 2011), ces dames qui auraient été recrutées comme agents de saisie par le directeur des ressources humaines et qui auraient dû recevoir une formation accélérée après leur recrutement, puisque n’ayant aucune qualification en la matière, se nommeraient Assétou Diallo, Sanogo Assitan Diarra et Madame Guèye.
De la magouille dans l’attribution des postes
Les informations reçues à différents niveaux au sein des structures d’EDM-SA indiquent que pour gagner de l’argent au détriment de la « boîte », le directeur des ressources humaines parvient toujours à trouver des prétextes pour « justifier » une maladie. Et pour se soigner, il s’arrange à chaque fois pour s’offrir (toujours par les mêmes jeux de magouille) des billets d’avion et des allocations pour des traitements fictifs à l’étranger.
D’autres stratégies de l’homme pour se remplir les poches
Pour se remplir vaille que vaille les poches, c’est toujours dans des hôtels de la place que le directeur des ressources humaines organiserait les interviews en rapport avec les recrutements d’agents. Et pour parvenir à ses fins, il n’hésite pas à planifier et utiliser toutes sortes de stratégies pour tromper la vigilance du Directeur général.
Avant la nomination de Abdoulaye Sidi Dicko à la tête de la direction des ressources humaines, les agents de EDM-SA étaient payés à partir du 23 du mois et jours suivants. Mais depuis que l’homme occupe le poste de directeur des ressources humaines il y a un peu plus de trois ans, les agents d’EDM-SA ne sont plus payés à la date du 23 du mois. Et de nos jours, les salaires des agents de la société se font désormais à partir du 3 du mois. Et même là encore, le hic fait son « tour de terrain » pour certains agents.
Par ailleurs, nos sources ajoutent que le comportement du directeur des ressources humaines ne devrait guère surprendre, d’autant plus que lors de la passation entre lui (lorsqu’il était le directeur sortant de l’Inspection de contrôle au niveau des locaux d’EDM-SA, sise à Badalabougou, non loin du Mess des Officiers) et le sieur Tountou Ballo (qui venait d’être nouvellement nommé à la tête de l’Inspection de contrôle), une somme de 6 millions de FCFA aurait disparu dans son bureau.
Les mêmes sources indiquent que les inspecteurs qui avaient dirigé la passation de service auraient été blâmés par Abdoulaye Dicko qui aurait fait semblant d’oublier le coffre-fort installé dans son bureau et qui contenait ladite somme. Pour pouvoir se servir de cette somme, il aurait fait comprendre aux inspecteurs chargés de la passation qu’il faisait tard et qu’il serait mieux de reporter le reste du contrôle au lendemain. Et chose bizarre, c’est dans la nuit qui précède ce lendemain que les 6 millions auraient disparu sans laisser de traces.
Malgré tout, c’est la dame Fatou Touré et le sieur Fafa, qui partageaient le même bureau que Abdoulaye S. Dicko, qui été conduits en prison. Dame Fatou Touré avait ainsi « élu domicile » au centre de détention pour femmes de Bollé. Quant au sieur Fafa, il avait été conduit au « lycée public » (maison d’arrêt) de Bamako coura. Par contre, Abdoulaye Dicko, qui était le premier responsable du bureau de l’Inspection et qui avait le contrôle total dudit bureau, continuait librement à vaquer à ses affaires, comme s’il n’avait rien sur la conscience.
La suite se passe de tout commentaire : le sieur Abdoulaye Dicko faisant toujours les « yeux doux » au Directeur général, il a bénéficié d’une promotion : directeur des ressources humaines de EDM-SA. Et de nos jours, la gestion de cette direction serait plus que catastrophique…
(A suivre)
Par Zhao Ahmed A. Bamba