Délestages intempestifs : Que vaut la parole du ministre Makan Aliou Tounkara ?

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Makan Aliou Tounkara , ministre de l'Energie
Makan Aliou Tounkara , ministre de l’Energie

Depuis quelques mois, le District de Bamako connait un délestage inquiétant.   La situation va de mal en pis. Et pourtant, le ministre de l’Energie et de l’eau, lors du sommet de l’OMVS à Nouakchott le 25 mars dernier, avait été interpellé sur le problème par votre serviteur. En cette circonstance, il avait affirmé que d’ici deux semaines, la situation serait rétablie.
De cette date à ce jour que d’eau a coulé sous le pont des martyrs ! Malheureusement la situation ne fait qu’empirer. Alors, la question que l’on se pose, c’est de savoir ce que vaut réellement la parole du ministre Makan Aliou Tounkara. Pourquoi Monsieur le ministre a- t- il affirmé à la presse ce 25 mars 2013 devant la villa des hôtes au Centre international des conférences de Nouakchott que les délestages allaient prendre fin dans deux semaines ? Est-il véritablement   en phase avec les cadres techniques  de son département ? Se rend-il compte des dommages causés par des coupures intempestives d’électricité ?
Au delà des appareils qui peuvent en être endommagés ; il y a également les désagréments pour les  usagers  en cette période de canicule ; mais aussi des manque à gagner inestimables pour des citoyens dont l’activité professionnelle dépend de la disponibilité de l’énergie électrique.
En outre, l’obscurité est un terreau  propice à la propension de l’insécurité et du grand banditisme. Au stade actuel, on se demande quel est le problème réel au niveau d’EDM- SA. S’agit il d’un problème de moyens financiers, de mauvaise gestion ou d’incompétence ? En tout cas, cette situation scandalise le plus grand nombre de Maliens. Il est temps que les autorités compétentes prennent des mesures urgentes pour régler de façon durable ce problème pour le bien être de tous.
Tiémoko Traoré  

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5 COMMENTAIRES

  1. On remarque qu’au Burkina, c’est le même problème depuis des années en période chaude, mais c’est moins grave qu’au Mali grâce au courant venant de la RCI et du Ghana.

  2. La mauvaise gouvernance de l’EDM dure depuis le début des années 70, il n’y a rien de nouveau, et on connait la cause : la corruption à tous les niveaux, du technicien qui effectue des branchements clandestins aux chefs de service qui trafiquent les appels d’offres. Dans les années 80, on nous chantait qu’avec Sélingué, tout irait bien. Dans les années 90, c’est Manantali qui allait résoudre tous les problèmes de coupures. Il faudrait faire preuve d’un peu de sens de l’anticipation des besoins et prendre à l’avance les mesures adéquates, et TRAVAILLER …

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