DĂ©lestages : Bamako dans le noir : les raisons

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Bamako sombre dans l’obscuritĂ© et les Bamakois broient du noir. La capitale malienne vit une crise Ă©nergĂ©tique sans prĂ©cĂ©dent qui se traduit par un dĂ©lestage intempestif qui ne laisse nulle place Ă  l’espoir. Les citoyens ordinaires et mĂȘme les Maliens avisĂ©s mais qui ne sont pas introduits dans les secrets des milieux Ă©nergĂ©tiques accusent EDM sa et les autoritĂ©s Ă©nergĂ©tiques de tous les pĂ©chĂ©s d’Adam.

edm-saComment en est-on arrivĂ© là ? Quelles sont les mesures prises pour Ă©courter la souffrance des populations et remettre les services et entreprises au travail ? Notre reporter a enquĂȘtĂ©.

Il y a des quartiers Ă  Bamako pour lesquels le courant est en passe de venir un souvenir ou tout au moins un luxe. D’autres oĂč,  les habitants, plus heureux, ont le prĂ©cieux sĂ©same pendant 5 ou 6 heures. Mais, Ă  l’exception des zones prioritaires, tous les Bamakois sont frappĂ©s tant soit peu par la coupure de courant en cette pĂ©riode de grande canicule. L’anathĂšme est jetĂ© sur la sociĂ©tĂ© Energie du Mali et les autoritĂ©s en charge de l’énergie. Cependant, nul n’en voudrait Ă  ED M sa s’il connaissait les vraies raisons du dĂ©lestage en cours. Ces raisons, nous nous efforçons de vous les Ă©taler dans les lignes qui suivent grĂące Ă  l’éclairage de notre interlocuteur.

Etat de déliquescence avancé

Aujourd’hui, le rĂ©seau interconnectĂ© qui relie la centrale de Bamako Ă  la centrale de Manantali, Ă  celle de SĂ©linguĂ© et Ă  la CĂŽte d’Ivoire, a une pointe de consommation de l’ordre de 200 mĂ©gawatts. La puissance dont dispose le Mali pour faire face Ă  cette demande est de 125 mĂ©gawatts. Donc, il y a un trou de 75 mĂ©gawatts qui reprĂ©sentent Ă  peu prĂšs 13 lignes aĂ©riennes et souterraines qui alimentent les quartiers de Bamako. Environ 40% des abonnĂ©s ne sont plus couverts dans cette situation. Pourquoi on est dans cette situation ? Parce que la sociĂ©tĂ© EDM Sa est dans un Ă©tat de dĂ©liquescence avancĂ©.

D’abord sur le plan financier, il y a un mois, la sociĂ©tĂ© devait prĂšs de 22 milliards aux pĂ©troliers dont 13 milliards Ă  Ben and Co, 5 milliards Ă  Somapp, 4 milliards Ă  Total et le reste aux autres petits fournisseurs de la place. Energie du Mali doit aussi 20 milliards aux fournisseurs non pĂ©troliers. Et elle devait 28 milliards aux banques. Ce qui fait 70 milliards, pour un chiffre d’affaires d’environ 120 milliards de FCFA. C’est la cessation de paiement totale. La consĂ©quence de cette crise de trĂ©sorerie, c’est que toute la maintenance qui devait ĂȘtre faite sur les groupes ne l’a pas Ă©tĂ©.

La rĂ©vision dĂ©cennale de SĂ©linguĂ© qui devait avoir lieu il y a prĂšs de cinq ans n’a pas Ă©tĂ© faite. Le rĂ©sultat, c’est qu’il y a un groupe de SĂ©linguĂ© qui a cramĂ©, donc indisponible. Ce qui fait 11 mĂ©gawatts de moins du potentiel de production.

La centrale de Sopam qui a Ă©tĂ© initiĂ©e par un BurkinabĂ© et situĂ©e vers Sirakoro fait 55 mĂ©gawatts. Mais, sur les 5 groupes, c’est un seul qui fonctionne. Les 4 autres sont arrĂȘtĂ©s parce que tout simplement il n’y avait plus de compresseurs pour les lancer. Et cette centrale Ă  laquelle Energie du Mali doit prĂšs de 6 milliards n’arrive plus Ă  faire, depuis trois ans, la maintenance de ce groupe. Donc, il y a des usures irrĂ©versibles qui Ă©taient entrain de s’opĂ©rer sur cette centrale.

A Darsalam, Ă  Bamako, il y a une turbine Ă  combustion qui a une puissance iso de 26.7 mĂ©gawatts, mais on ne peut en tirer que 18 mĂ©gawatts Ă  cause des conditions environnementales. Cette turbine n’a pas eu son inspection-combustion depuis trois ans elle aussi. La faire fonctionner comporte des risques. En plus, en la mettant en service, elle consomme 120 000 litres de DDO par jour.

Toujours Ă  Darsalam, il y a 6 petits groupes MTU qui sont Ă  l’arrĂȘt depuis un an, tous en panne et non rĂ©parĂ©s.

Pire, Ă  cause des problĂšmes de trĂ©sorerie et des dettes, les pĂ©troliers n’arrivent plus Ă  approvisionner Energie du Mali en combustibles parce qu’ils ne peuvent plus faire des opĂ©rations avec les banques Ă  cause du montant de ce passif. Ce qui oblige EDM Ă  prendre le recouvrement du jour pour aller chercher chaque matin et chaque soir une citerne par-ci, une autre par-lĂ . Avec ces achats spots, on alimente les gens le temps que le carburant s’épuise dans les groupes. Et ce mode d’approvisionnement renchĂ©rit le coĂ»t des combustibles de prĂšs de 3 milliards de FCFA. C’est dans cette situation que Bamako est plongĂ©e maintenant.

Et vint le délestage

L’aggravation de la situation ces deniers temps est due Ă  quoi ? Il avait Ă©tĂ© programmĂ© depuis un an, dans le cadre des concertations entre les pays de l’Omvs, les techniciens, la maintenance des groupes de Manantali. La rĂ©vision d’un des groupes tombe sur le mois de mars, et il a Ă©tĂ© naturellement mis hors service. Ça va durer 15 jours. LĂ  aussi, c’est une perte de 20 mĂ©gawatts.

Autre cause, autre effet : dans le cadre de l’interconnexion, la CĂŽte d’Ivoire donnait au Mali 30 mĂ©gawatts. Mais, il y a trois jours, un groupe de 110 mĂ©gawatts est tombĂ© en panne lĂ -bas. Depuis, le Mali ne reçoit plus que 10 mĂ©gawatts au lieu de 30. On a dĂ» dĂ©pĂȘcher Ă  Abidjan le directeur gĂ©nĂ©ral adjoint d’EDM sa pour aller plaider la cause malienne.

Donc, de bout en bout, le Mali a perdu tout son potentiel pour couvrir la demande.  Que faire ? Il ne restait plus aux autoritĂ©s Ă©nergĂ©tiques qu’à faire une opĂ©ration d’adaptation de la demande Ă  l’offre. C’est ça le dĂ©lestage, Ă  savoir les coupures par rotation. Cela aussi obĂ©it Ă  des rĂšgles, notamment un plan qui distingue les prioritĂ©s d’alimentation, Ă  savoir les zones de la PrĂ©sidence, de dĂ©fense, de sĂ©curitĂ©, les hĂŽpitaux nationaux, les centraux tĂ©lĂ©phoniques, les stations de pompage d’eau. Ces zones sont servies 24h sur 24, les autres par rotation.

Face Ă  cette situation, qu’est-ce que les autoritĂ©s Ă©nergĂ©tiques ont fait ? Elles ont achetĂ© un compresseur pour la centrale Sopam. Maintenant, il reste Ă  assurer le gas-oil.

En plus, le rĂ©seau est saturĂ© par endroit, c’est-Ă -dire que mĂȘme en cas de disponibilitĂ© d’énergie, les lignes sont saturĂ©es. Celles-ci sont entrain d’ĂȘtre renforcĂ©es. Par exemple, un cĂąble est entrain d’ĂȘtre posĂ© pour relier le poste de Lafiabougou (reliĂ© Ă  Manantali) jusqu’à Badalabougou.

Ensuite, des experts ont été sollicités pour la réparation des 6 groupes MTU de Darsalam.

Il faut aussi espĂ©rer sur le retour du groupe de Manantali. Par contre, le groupe de SĂ©linguĂ© ne pourra pas ĂȘtre disponible avant plusieurs mois.

En plus, la CĂŽte d’Ivoire s’apprĂȘte Ă  mettre sur son rĂ©seau 120 mĂ©gawatts supplĂ©mentaires. Elle pourrait donc redonner au Mali ses 30 mĂ©gawatts que les autoritĂ©s ont nĂ©gociĂ© pour porter Ă  50.

Pour faire toutes ces opĂ©rations, il faut saluer l’apport de l’Etat qui va dĂ©bloquer 40 milliards de subvention pour Ă©viter qu’EDM ne mette la clĂ© sous le paillasson. Ce fonds permettra de rĂ©soudre quasiment tous ces problĂšmes lĂ  et d’alimenter correctement les abonnĂ©s. Les autoritĂ©s Ă©nergĂ©tiques du Mali promettent de rĂ©duire considĂ©rablement le dĂ©lestage intempestif dans les deux semaines Ă  venir.

S’il y a un aspect extrĂȘmement important Ă  souligner dans la crise que vit EDM actuellement, c’est bien la concurrence et les sommes faramineuses dues Ă  la sociĂ©tĂ©. En effet, il y a des sociĂ©tĂ©s parallĂšles qui se crĂ©ent ; les abonnĂ©s doivent Ă  EDM prĂšs de 30 milliards ; les municipalitĂ©s prĂšs de 3 milliards ; des institutions dotĂ©es de primes d’eau et d’électricitĂ© ne payent pas. C’est ça qui tue EDM.

Si la mesure d’augmentation de la grille tarifaire (dont les retombĂ©es ne sont pas encore lĂ  d’ailleurs) n’était pas prise, on serait entrain de fermer la porte d’EDM sa aujourd’hui. Dans trois Ă  cinq mois, on espĂšre que EDM sa sera remontĂ©e.

 Le Mali, absent des organismes

Au-delĂ  du dĂ©lestage, il convient de souligner une autre tare qui frappe le secteur Ă©nergĂ©tique malien : c’est l’absence de nos cadres au sein des organismes sous rĂ©gionaux. Une commission de rĂ©flexion stratĂ©gique mise en place par les autoritĂ©s s’est penchĂ©e sur la question et a conclu Ă  la nĂ©cessitĂ© pour le Mali d’ĂȘtre  Ă  l’Omvs (organisation pour la mise en valeur du fleuve SĂ©nĂ©gal), au Wapp (West african power pool), et Ă  l’Ired (Initiative rĂ©gionale pour l’énergie durable.

En effet, dans ces organismes, on se demandait quelle partition le Mali est en train de jouer. A l’Omvs d’abord, le poste de Haut commissariat revient au Mali depuis 2006. Mais, d’accord parties,  entre les chefs d’Etat ça Ă©tĂ© prolongĂ© Ă  2008. Mais, depuis 2008, le Mali devrait occuper ce poste, mais on ne l’a pas fait. L’Omvs est un noyau entre les mains des pays. Et puisque le Mali ne l’a pas fait, le poste a Ă©tĂ© donc occupĂ© par les reprĂ©sentants de la Mauritanie. Cela a entraĂźnĂ© toutes les autres structures de l’Omvs dans l’illĂ©galitĂ©. Le mandat du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Omvs est dĂ©passĂ© de quatre ans. Le mandat du directeur gĂ©nĂ©ral de la sociĂ©tĂ© des gestions de l’énergie de Manantali est dĂ©passĂ© aussi.

Il y a un autre fait majeur : la GuinĂ©e est rentrĂ©e dans l’Omvs depuis 2006 et elle paie ses cotisations depuis un an. Donc, il va falloir remettre Ă  plat toutes les rĂšgles de fonctionnement de l’Omvs c’est-Ă -dire le systĂšme de rotation des postes entre les pays en prenant en compte l’entrĂ©e de la GuinĂ©e. L’enjeu, c’est que dans l’Omvs il y a des projets majeurs. Ce qui est trĂšs important pour le Mali, c’est le barrage de Gouina qui va faire 145 mĂ©gawatts. La convention de financement a Ă©tĂ© signĂ©e entre Exim Bank de Chine, le Mali et le SĂ©nĂ©gal. La Mauritanie n’a pas encore signĂ© pour des raisons floues.

DeuxiĂšme chose, c’est qu’il n’y a pas que l’électricitĂ© dans l’Omvs. Il y a un vaste rĂ©seau de transport dans le cadre du systĂšme intĂ©grĂ© de transport multimodal qui englobe les rĂ©seaux maritimes, fluviaux et terrestres. S’agissant du terrestre, il y a une route qui est prĂ©vue de DiĂ©ma Ă  Saint Louis, de DiĂ©ma Ă  Yorosso, de L’AbbĂ©, LouguĂ©, Dinguiraye et Siguiri Ă  Bamako. Il y a aussi la navigabilitĂ© du fleuve SĂ©nĂ©gal jusqu’à AmbidĂ©di. C’est pourquoi, la Sogena (sociĂ©tĂ© de gestion de la navigation) a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e ; elle est dirigĂ©e par Malien. C’est lui seul qui est dans la plĂ©nitude de son mandat.

En dehors du rĂ©seau de transport, il y a aussi un important volet en ce qui concerne la sĂ©curitĂ© alimentaire Ă  travers le Paraci, Projet d’amĂ©lioration rĂ©gionale des cultures irriguĂ©es avec de gros financements. Les financements de tous les projets Ă©voquĂ©s doivent ĂȘtre terminĂ©s pratiquement en 2013. D’oĂč la nĂ©cessitĂ© que le Mali occupe son poste de haut Commissaire en ce moment Ă  l’issue du sommet de cette organisation qui prend fin aujourd’hui mĂȘme Ă  Nouakchott. Il est trĂšs important que dans des organismes aussi stratĂ©giques que le Mali occupe des postes de dĂ©cisions.

Au-delĂ  de l’Omvs, il y a le Wapp, un organisme trĂšs prisĂ© par les bailleurs de fonds. L’Onu, la Banque mondiale, la Bad, la Boad, tous  financent des projets au niveau du Wapp. Mais, dans le Conseil exĂ©cutif du Wapp oĂč l’on retrouve les cadres de plusieurs pays, il n’y a aucun Malien. Il faut que le Mali change de politique de promotion de ses cadres sur les plans sous rĂ©gional et international.

Aujourd’hui, le Mali est intĂ©ressĂ© par l’interconnexion Ghana-Burkina-Mali. Le Mali a soustrait de ce projet le tronçon Sikasso-Bamako qui sera rĂ©alisĂ© dans un cadre bilatĂ©ral avec l’Inde, qui a octroyĂ© 100 millions sur les 150 millions nĂ©cessaires. Il va rester le tronçon Sikasso-Bobo Dioulasso-Hans au Ghana  dont les Ă©valuations doivent avoir lieu.

AprĂšs le Wapp, il y a l’Ired au niveau de l’Uemoa. Ce projet brasse des centaines de milliards de FCFA. Cet argent est destinĂ© Ă  la rĂ©habilitation et Ă  l’extension des rĂ©seaux de diffusion de transport d’une part et Ă  booster les Ă©nergies renouvelables d’autre part. Les autres pays sont entrain de se servir de ce fonds, mais pas le Mali, parce que tout simplement on n’y est pas.

Enfin, il y a l’ABN, l’AutoritĂ© du bassin du fleuve Niger. C’est un projet majeur pour la revalorisation du projet. Beaucoup de problĂšmes sont posĂ©s entre les Etats dans le cadre de cet organisme, notamment le NigĂ©ria dont la pose de barrages va dĂ©ranger le rĂ©gime de fleuves Ă  leur niveau. Ça entraĂźnait aussi beaucoup de difficultĂ©s dans la rĂ©alisation de certains ouvrages dont Taoussa au Mali. Mais Markala est entrain de venir. Tout ça va agir sur le rĂ©gime de l’eau. « Donc, il faut ĂȘtre Ă  bon poste, Ă  bon niveau pour pouvoir tirer son Ă©pingle du jeu », c’est la conviction des autoritĂ©s.

SĂ©kou Tamboura

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13 COMMENTAIRES

  1. Honte Ă  une Nation!Comment une sociĂ©tĂ© d’Ă©lectricitĂ© peut Ăštre incapable de se prendre en charge? Il faut urgemment vendre EDM comme SOTELMA/MALITEL et mettre les agents ordures Ă  la porte et ça va marcher tout de suite. Sinon, nous allons faire des mois sans voir l’Ă©lectricitĂ© ici.

  2. a quoi est payĂ© le ministre de l’energie?
    a quoi sont payĂ©s les directeurs d’EDM?
    ils ne pensent qu’a eux mĂȘme,leur principal job est le dĂ©tournement de fond.ou est l’argent prĂ©vu pour l’entretien ? sur des comptes personnel?
    tant qu’il aura ce genre de personnage a la tĂȘte du pays,il ne faudra
    espĂšre un mieux pour le peuple.

  3. IL VA FALLOIR QUE L ON METTE DES PANNEAUX SOLAIRES DANS TOUS LES BATIMENTS PUBLICS

    LE SOLAIRE C EST L AVENIR

    ARRETONS AVEC LES CENTRALES THERMIQUES

    • IL FAUT QU EDM RACHETE L ELECTRICITE DE CEUX QUI INJECTE DE L ELECTRICITE SOLAIRE DANS LE RESEAU

  4. RENTRÉE ACADÉMIQUE 2013-2014 en INDE
    inscription débute dans les universités indienne a partir du 01/04/2013
    le dĂ©pĂŽt des dossiers pour demande d’admission commence bientĂŽt.
    pour plus d’informations sur les conditions d’elligibilitĂ©s dans les universitĂ©s indiennes et pour Ă©viter que plus de parents ne sa fassent gruger par les diffĂ©rentes agences un Ă©tudiant en fin de cycle en inde vous propose ces services pour vous aider a faire venir vos enfants en inde pour la poursuite de leurs Ă©tudes (obtention du visa, universitĂ©s et logements)
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  5. Curieux qu’on lie tous sur Maliweb ou mieux SOumiweb au coup d’Etat. QUand les anciens premiers ministres prĂ©sidents naturels du CA de EDM-SA ne font rien pour que le premier crĂ©ancier qui est l’Etat paye ses factures;
    Quand, les infrastructures ne sont pas entretenus depuis 5 ans pour certains;
    Quand on se complait derriĂšre des Ă©crans de fumĂ©e, des sociĂ©tĂ© de blanchissement d’argent et non de production d’énergie;
    Quand les voleurs des cĂąbles d’EDM ne sont pas inquiĂ©tĂ©s parce qu’ils sont des enfants Ă  Papa;
    Quand certains protĂ©gĂ©s de l’heure ne payent pas les factures et s’adonnent au gaspillage d’une ressource achetĂ©e par d’autres;
    Il n’y a plus qu’Ă  attendre la catastrophe.
    En tout cas pour une fois, ce journaliste a fait un trĂšs bon travail d’investigation.
    Que Dieu sauve ce pauvre pays de ces enfants ratés qui ne sont contents que quand il est dans la merde.

  6. il son detrus le nord se poursa qui dieu a le dettrus le soude dieu merci on va etre le meme

  7. Non je ne crois pas que le Mali manque de cadre capable…..il manque de cadre capable et honnĂȘte.
    Folklorique le recouvrement des factures EDM.
    Pour que EDM paie ses factures il faudrait que les clients paient leurs factures.
    Ne parlons pas des branchements sauvages, regardez les poteaux, de vrai hérisson.
    KWH produit ?
    KWH livré ?
    KWH facturé ?
    KWH payé ?
    A vos pronostics.
    Les premiers Ă  rouspĂ©tĂ© sont ceux la mĂȘme qui ne paient pas leur Ă©nergie

  8. Arreter votre ignorance !!!! pourquoi cette haine pourquoi ???? SĂ©nĂ©gal le Mali deux pays frĂšre et africain. Soyons Uni si non les autres vont nous bouffĂ©….. 😈 😈 💡

  9. Vous n’avez pas honte de donner 4 millions Ă  sanogo et nous faire croire que vous n’avez pas les moyens deppayer du carburant pour faire fonctionner les centrales.

  10. J ETAIS AU SENEGAL IL Y A PAS LONGTEMPS

    IL Y AVAIT DAVANTAGE DE COUPURES ET IL Y EN A ENCORE ALORS QUE L ON VOUS A PAS ENCORE COUPE L ELECTRICITE

    MAIS CELA VA VENIR SI CA CONTINUE CAR LE BARRAGE DE MANANTALI APROVISIONNE EN PARTIE LE SENEGAL VOUS ETES DONC DEPENDANT DE NOUS
    BANDE DE CAPABLES

  11. Mais, n’allez pas chercher loin! c’est naturellement la continuitĂ© des effets de la crise crĂ©Ă©e pas le coupe d’Ă©tat du 22 mars 12. Cela ne devrais pas non plus ĂȘtre surprenant dans la mesure ou le mali Ă  repris la gestion de EDM sa des privĂ©es Ă©trangers (capables). :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Le mali Ă  toujours lamentablement Ă©chouĂ© dans la “GESTION” (dans touts les sens et touts les domaines et secteurs de la vie) 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 la preuve, il n’y Ă  trĂšs peut de cadre passable, si non il n’y a mĂȘme pas de cadre digne du nom dans les affaires. đŸ˜„ đŸ˜„ đŸ˜„ đŸ˜„ đŸ˜„ touts les compartiments a mali souffrent du manque de gens capables 💡 💡 💡 💡 je ne fini pas d’en pleurer đŸ˜„ đŸ˜„ đŸ˜„ đŸ˜„ đŸ˜„

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