Voyant le jour, par la loi N°2013-027 du 09 juillet 2013 en lieu et place de l’ONDY (Opération N’Dama de Yanfolila), le Centre de Conservation, de Multiplication et de Diffusion du Bétail Ruminant Endémique de Madina Diassa (CCMD/ BRE) a pour objectif d’améliorer la production et la productivité des races N’Dama, mouton Djallonké et Chèvre naine du sud. De sa création à nos jours, le Centre de Conservation, de Multiplication et de Diffusion du Bétail Ruminant Endémique de Madina Diassa est opérationnel avec 300 têtes de race N’Dama. De ce fait, il est chargé de mettre en œuvre les schémas de sélection validés par le Comité Technique de Coordination en rapport avec le bétail ruminant endémique, de diffuser les résultats des améliorations génétiques en ce qui concerne ces bétails , de mener des activités de promotion et de renforcer les capacités des associations et coopératives en charge du développement des ruminants endémiques.
Aussi, dans l’agenda du Centre de diffusion de Madina Diassa, il est prévu la prise en compte d’autres espèces de ruminants endémiques, tels que le mouton Djallonké et la Chèvre naine du sud. Egalement, le centre procédera à l’achat des 24 têtes de bovins, en rapport avec le PPROGEBE, avant fin avril 2015. De même, il prendra toutes les dispositions utiles afin d’acquérir les fonds de crédit logés au niveau de la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA). Conformément à l’ordre du jour de la première session, un accent a été mis sur la trypanotolérance dans la sélection des animaux du ranch et l’examen du protocole de suivi zootechnique et sanitaire du centre. Egalement, il va s’agir pour le centre de diligenter la procédure d’affectation du titre foncier du ranch.
Des chantiers en termes futuristes pour le Centre de Conservation, de Multiplication et de Diffusion du Bétail Ruminant Endémique de Madina Diassa sont entre autres : la conservation de la Biodiversité, la multiplication et la diffusion de ces races aux éleveurs du Sud, la vulgarisation des techniques d’alimentation et des cultures fourragères. Tous ceux-ci permettront de soutenir efficacement l’élevage du bétail ruminant endémique, tout en œuvrant pour l’amélioration de la production et de la productivité du bétail ruminant endémique dans notre pays.
Diakalia M Dembélé