La direction générale de la société Energie du Mali (Edm-SA) a organisé, le vendredi 15 avril, une caravane de presse qui a visité le chantier de la centrale électrique de Sirakoro afin de constater de visu l’évolution des travaux. Les hommes de médias ont été édifiés par le chef de projet de construction de la centrale, Ousmane Coulibaly.
Le taux réel de réalisation de l’ensemble des travaux du projet de construction de la centrale thermique de 100 mégawatts de Sirakoro est de 85%. La première partie appelée le stockage des hydrocarbures est réalisée à 99%.
Quant à la partie centrale appelée aussi salle de moteurs, tous les 8 moteurs et les alternateurs sont définitivement installés, il reste seulement l’accouplement entre les moteurs et les alternateurs qui ne peut se faire, d’après le chef de projet, qu’après la couverture complète de la salle qui n’est pas encore terminée.
Pour la troisième partie appelée poste évacuateur, elle est, d’après le chef du projet, Ousmane Coulibaly, terminée à 100% ; il manque seulement les câbles qui doivent être posés entre les différents équipements en aérien ainsi que le câble principal qui va quitter la centrale de Sirakoro pour aller au poste de Sirakoro.
Selon Ousmane Coulibaly, cette centrale de Sirakoro devait être opérationnelle dès ce 22 avril 2022 selon le contrat. Malheureusement, a-t-il déploré, il y a eu des contraintes dues à certaines populations riveraines ensuite des problèmes de transport des matériels liés à l’encombrement du fret maritime dû à son tour à la pandémie de COVID-19 et l’embargo sous lequel se trouve le pays.
Ainsi, les câbles qui doivent être posés en aérien entre les différents équipements et le câble principal qui relie la centrale au poste sont, depuis le janvier dernier, bloqués à Abidjan à cause de l’embargo.
Le chef de projet affirme que malgré ces problèmes de transport de certains matériels, les travaux continuent et qu’il a été décidé finalement d’acheminer les câbles qui sont bloqués à Abidjan vers le Sénégal pour qu’ils puissent arriver au Mali, étant donné que les autorités sénégalaises sont plus compréhensives dans la situation actuelle.
Fadiala Dembélé/stagiaire