La Centrale thermique dite SOPAM Energie-Mali pollue dangereusement l’environnement à Sirakoro où elle est installée.
En plus de cette fumée potentiellement toxique qu’elle dégage, son bruit assourdissant , la vieille centrale déverse aussi dans le quartier des déchets liquides qui ont fini par rendre l’eau des puits impropre à la consommation.
Depuis maintenant plus de deux ans, les populations de Sirakoro souffrent de la proximité de leurs habitats avec cette vieille centrale thermique qui, depuis son implantation n’a cessé de polluer leur environnement.
En effet, les groupes électrogènes qui font tourner cette “centrale” provoquent un bruit assourdissant et fait vibrer les maisons. Aussi, la couleur noire de la fumée qui émane des tuyaux d’échappement est irrespirable et suffocante.
Pire, la centrale déverse dans le quartier des déchets qui ont fini par s’infiltrer dans le sol.
Conséquence : tous les puits à Sirakoro sont pollués par du fioul et autres produits chimiques. Ce fioul, selon certains habitants, s’est même répandue dans la nappe phréatique du quartier. Le constat est irréfutable. Et pour cause. Sur place, au niveau du puits de la concession de Gaoussou Diallo, un des habitants de Sirakoro, il n’y a qu’un mélange de fioul, d’huile de moteur et peut être, bien d’autres produits chimiques.
Très amer, M. Diallo nous explique que, plusieurs propriétaires de maisons dans le quartier ont renoncé à y vivre à cause des désagréments causés par SOPAM Energie-Mali.
Un autre habitant du quartier, M. Chiaka Togo, agent de la CMDT à la retraite, (doyen du quartier) se plaint lui aussi de la pollution de son puits, du bruit assourdissant des machines et des vibrations causées par celles-ci de sa maison. « Quand tous les groupes électrogènes de cette centrale tournent, les toits de nos maisons vibrent et nous avons même l’impression de vivre un séisme. Nous avons aussi du mal à dormir pendant la nuit » nous dit-il.
Consciente des préjudices que causent cette centrale thermique aux populations (surtout en ce qui concerne l’eau potable), les responsables de la machine infernale de Sirakoro ont eu au moins le petit réflexe de procéder à une distribution gratuite d’eau potable aux habitants des lieux, habitués à consommer l’eau de leurs puits.
Hélas, cette distribution d’eau effectuée à 18 heures se passe dans un désordre inouï et nombre des habitants du quartier retournent bredouilles à la maison.
La situation dramatique dans laquelle vivent les habitants de Sirakoro est une suite logique d’un patent laxisme des autorités maliennes. Cela, parce que, celles-ci ont permis à une société privée (et dans le domaine de la production si complexe de l’électricité) de s’installer, à Sirakoro, et sans vérification aucune de leur respect des normes de sécurité en la matière. Malgré le fait que, courant l’année 2011, le Service de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances des communes de Kati avait, dans une lettre adressée au Directeur Général de cette centrale thermique à travers M. Falaye Sissoko, reconnu les différents désagréments dont sont victimes les populations locales et lui avait invité à « prendre toute disposition utile » pour fournir de l’eau potable et « réaliser un audit environnemental ».
D’où nous vient-elle, la SOPAM Energie-Mali ?
Créée en 1998 au Burkina Faso par Sogli Pangueba Mohamed, la SOPAM s’est implantée au Mali en 2006 à travers sa filiale SOPAM Energie-Mali S.A.
Inauguré par l’ex Président de la République Amadou Toumani Touré, le 14 Octobre 2010, cette centrale s’inscrivait dans le cadre du fameux PDES (Programme de Développement Economique et Social).
Quel rapport entre cette société (SOPAM) et l’EDM-SA ?
Selon M. ce responsable de l’EDM-SA, “nous sommes client de cette entreprise, mais, nous ne sommes pas concernés par ses problèmes.
Si la SOPAM pollue Sirakoro, c’est aux autorités chargées de veiller sur l’environnement de s’en occuper”.
Boubacar SANKARE
Ahmed M Thiam
N.B. le journal 26 Mars a tenté de rencontrer le Directeur Général de cette centrale. Refus total de ce dernier.
Non La question qui se pose n’est pas de savoir : qui est parti trouver qui sur place entre la centrale et les populations?,
mais plutot la question est de savoir: est-elle une zone de production industrielle ou une a usage d’habitation
et je serait fort etonné que sa soit une zone de production industrielle, car la zone de sirakoro a toujour été utilisé pour l’usage d’habitation depuis des decenies….
la sante de nos populations doit prevaloir,vaut mieux ds l’obscurité et sain que vde vivre malade et abruti par le bruit.les AUTORITÉS doivent intervenir ,au lieu de rester inerte comme a l’epoque de ATT 😈 😈 😈 😈 😳 😳
La question qui se pose est de savoir : qui est parti trouver qui sur place entre la centrale et les populations?
Nous risquons de refaire les mèmes erreurs que l’occident en matière de developpement et d’industrialisation.Après le boom economique des années 1970-1990 l’occident s’est rendu compte (plutòt a verifié) que les produits (gaz,liquide,solide)degagés par les industries et les centrales electriques ont un impact negatif sur la santé des populations et travailleurs concernés.Nos experts devront trouver une voie de developpement adaptée à nos pays et ayant moins d’effets negatifs sur notre environnement et sur note santé.La Chine qui s’est lancée dans le developpement acceleré depuis quelques années commence à manquer d’air respirable dans ses villes et d’eau de bonne qualité dans ses sources d’eaux.Voila un avertissement pour tous nos pays en voie de developpement.Nos pays sont les reserves pour l’humanité,les ruiner serait une perte enorme,inestimable.Le cancer,et d’autres maladies qui frappent l’occident plus que nous,sont à nos portes.Malheureusement c’est l’argent qui commande…
quel sera l’état de santé que l’autorité malienne réserve à cette population qui ne cesse de grandir.
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