Eau de robinet rougeâtre, résidus solides ou en d’autres termes « brou brou dans l’eau » constituent les griefs des clients et autres consommateurs à l’encontre de cette boisson précieuse fournie par la Somagep. Comment la société peut-elle vendre une eau impure, à l’œil nu, à la consommation ? C’est à ces questions que tentent de répondre la direction de la Somagep à la faveur d’une conférence de presse.
Le 10 septembre dernier, la direction de la Somagep est sortie de son mutisme. Objectif expliquer aux millions de clients et consommateurs les raisons qui font que les Bamakois principalement trouvent à redire sur la qualité de l’eau fournie par la société.
Le chef de département production, Mamadou Dembélé, a expliqué que plusieurs milliers de litres d’eau boueuse sont extraits tous les jours pour réduire les quantités de boues qui se déposent dans les bassins de décantation. Aussi de milliers de litres d’eau déjà potable sont utilisés chaque jour pour laver les filtres colmatés par les boues. Toutefois M. Dembelé préconise aux usagers d’utiliser les premières sorties d’eau du robinet pour d’autres tâches ménagères que la boisson après une longue période de fermeture de robinet ou après une coupure d’eau. Et, en cas de constat de couleur blanche, laisser reposer l’eau pour faire échapper les bulles d’air dissous dans l’eau.
Il a fait savoir que la réduction de la capacité de production devient obligatoire avec l’augmentation de la charge des impuretés dans l’eau. Cela, afin de préserver la qualité de l’eau selon les recommandations de l’Oms (Organisation Mondiale de la Santé).
Le chef de département de distribution, Souleymane Sow, s’est quant à lui, appesanti sur des chiffres qui caractérisent la distribution et la capacité de stockage de la Société : Bamako : 28 560 m3 répartis sur 22 ouvrages et le centre de l’intérieur : 16 450 m3 répartis sur 27 ouvrages.
- Sow a parlé aussi des Contraintes liées à la distribution. Selon lui, il y a une capacité très limitée des moyens de production qui ne permet pas de satisfaire les besoins en eau de la ville, la démographie galopante de la ville occasionnant ainsi une croissance exponentielle des besoins en eau et une insuffisance des ouvrages de distribution et vétusté d’une bonne partie du réseau d’eau (20% environ des canalisations ont plus de 40 ans).
Il a souligné que la situation de la desserte en eau dans la ville de Bamako qui s’explique par la capacité maximale journalière de production est de 205 millions de litres, la demande journalières des abonnés en période de pointe: 250 millions de litres et le déficit journalier de 45 millions de litres: traduit par des coupures d’eau récurrentes dans les quartiers éloignés des réservoirs et des sites de productions ou encore situées en altitudes.
Adama DAO
Broulayi n’aime pas le titre de cet article…
Hummmmm … Hummmmm !
😉
😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Brou-brou, qu’est ce que tu fais dans les robinets des gens? 😆 😆 😆
La Somagep doit donner une réponse professionnelle aux consommateurs car tous ceux qui ont les moyens ne boivent plus cette eau
Malgré toutes les contraintes indiquées la Spmagep doit confirmer si cette eau est potable
En outre la Somagep doit indiquer ce que sont ces débris qui s’accumulent au repos de l’eau dans un récipient c’est à dire les “brous brous”
Mais un conseil à défaut de réponse à ces questions nous conseillons ce qui suit avant de boire cette eau la faire bouillir ou utiliser des comprimés purifiants car il y va de notre santé
Ou est cette fameuse Association des consommateurs dont un des rôles est de prélever un échantillon pour analyser afin de nous rassurer
Ou sont nos députés, quelle est la commission qui s’occupe de cette structure
Malheureusement ce silence troublant ne fait que confirmer la règle Tant pis pour vous que chacun se débrouille c’est encore dommage ainsi va la vie au Mali
Quels incapables ces mecs , ils ne trouvent autres choses a dire aux consommateurs que de verser quelques litres de l’eau qu’ils tirent des robinets? mi je me demande vraiment OU VA LE MALI,des gens qui ne savent rien faire sont nommer a des postes de responsabilité au détriment des plus qualifiés. au lieu de trouver un moyen de purifier l’eau pour préserver la sante des maliens ils nous sort des conneries?
Comments are closed.