Accès à l’eau et l’électricité : Le ministre Malick Alhousseini rassure ses concitoyens

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M. MALICK ALHOUSSEINI, le nouveau ministre de l’Energie et de l’Eau
M. MALICK ALHOUSSEINI, ministre de l’Energie et de l’Eau

L’eau et l’électricité se sont pas un luxe et doivent être disponibles en toute période. C’est tout le sens des reformes et orientations stratégiques en cours

Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini, était l’invité du numéro 31 de « Action Gouvernementale » du dimanche 11 novembre 2016. Cette  émission mensuelle de l’ORTM permet aux Ministres de parler, entre autres, des acquis, des grands chantiers, des difficultés et orientations ainsi que des perspectives dans leur domaine d’action conformément au projet de société du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita.

Au cours de ce numéro largement suivi par les téléspectateurs au regard du rôle stratégique du département de l’Energie et de l’Eau, le ministre Malick Alhousseini a exprimé l’importance que le gouvernement accorde au besoin en eau et en électricité des populations. Cela est une des priorités du président de la République qui y veille personnellement, a indiqué le Ministre.

Dans le domaine de l’énergie, nonobstant les difficultés du secteur qui s’expliquent notamment par la faiblesse des investissements depuis l’indépendance et l’accroissement de la ville de Bamako, l’Etat à travers EDM SA fournit de l’électricité à un grand nombre de villes à travers le pays. Les subventions de l’Etat qui ont atteint plus de 50 milliards de F  cfa  en 2013 permettent de maintenir le coût de l’électricité à un niveau égal aux autres pays de la sous-région et d’offrir de l’électricité au maximum de concitoyens.

Cependant, avec ses 500 mégawatts de production globale, EDM SA est loin de couvrir la demande nationale en matière d’électricité. Mais l’entreprise bénéficie dans le cadre des politiques et orientations stratégiques du gouvernement des mesures qui permettront à long terme d’intensifier les investissements et de renforcer sa capacité de production de puissance.

L’électrification rurale a été largement abordée par le ministre qui a expliqué que plus de 200 localités sont actuellement électrifiées par l’AMADER. Pour renforcer la capacité des installations, un mécanisme hybridation est  en cours afin de réduire le coût de l’électricité et permettre l’extension à un grand nombre de familles.

Notre pays a également une politique de développement de l’énergie éolienne et solaire afin de réduire notre dépendance aux hydrocarbures, c’est-à-dire à l’énergie thermique.

Concernant l’eau, le ministre Malick Alhousseini a annoncé que la centrale de Bacodjicoroni construite en 1956 est la seule qui fournit de l’eau aux habitants de la capitale et ses environs. Elle produit  par jour 140 000 m3 d’eau alors que la demande de la seule rive gauche de Bamako est estimée à 170 000 m3 par jour, selon le schéma directeur d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako.

Pour répondre à la demande, l’Etat investit dans les adductions d’eau sommaire (AES) et fournit d’autres services pour atténuer la souffrance des populations, a expliqué le ministre pour qui la fin du grand projet d’eau de Kabala (170 milliards de F cfa) prévue en 2018 permettra de mettre un terme au stress hydrique dans la capitale.

Déjà, pour prévenir la période de pointe 2017 (forte chaleur), des mesures, à travers la rénovation, la réhabilitation et la création des AES dans le District et environs sont en cours. Le ministre a évoqué les dispositions prises par la SOMAPEP SA et SOMAGEP SA pour d’une part augmenter la production à travers les investissements, d’autre part assurer la distribution de l’eau potable à tous les Maliens.

Parlant du cas spécifique de Gao qui connait une pénurie d’eau en cette période, le ministre à rassurer que les actions sont en cours pour trouver la solution idoine et prévenir la canicule dans la ville.

Le ministre a aussi exprimé l’attention que le gouvernement du Mali accorde aux fleuves Niger et Sénégal. La construction de barrages (Taoussa, Felou, Gouina, Manantali II, etc.) pour maitriser l’eau de ces cours d’eaux internationales s’inscrit dans ce cadre.

Hamdi Baba

 

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