4ème Journée d’échanges sur le projet de Kabala : 154 milliards déboursés pour trouver une solution pérenne …

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Depuis plusieurs  années déjà, le District de Bamako est confronté à de problèmes d’approvisionnement en eau potable. La pénurie d’eau potable ne cesse pas de se faire sentir  au fil des ans. Cette situation est due à trois grands facteurs qui sont sans doute les déficits de production d’eau potable, une saturation proche des installations actuelles et une demande de plus en plus forte d’une population citadine qui s’accroît très rapidement (plus de 2 millions d’habitants).  On peut dire que le dernier cas nécessite un remède, sinon de cheval, du moins en toute urgence car, face à cette demande qui pour sa satisfaction réclame un volume de 370.000 m3 par jour, les installations actuelles ne produisent malheureusement que 170.000 m3 par jour. Il faut donc une quantité de 200.000 m3 de plus par jour pour assurer l’approvisionnement des citoyens bamakois et environnants.

Pour y remédier, le ministère de l’énergie et de l’eau et ses partenaires techniques et financiers (PTF), à la suite de la table ronde des bailleurs de fonds des 29 et 30 avril 2010, ont élaboré un programme d’urgence qui est un projet de construction d’une station de pompage à Kabala. Vu tous les enjeux cités, les partenaires ont manifesté leur intérêt à participer au financement du projet, selon le ministre, à dimension vitale et sécuritaire, à hauteur de 154 milliards de francs CFA.

 La 4ème Journée d’échanges sur le projet de Kabala, dont la cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre  de l’énergie et de l’eau, Habib Ouane, entre ainsi dans le cadre de la concertation conjointe du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako à partir de Kabala ainsi que de la reforme institutionnelle dans la zone urbaine.
Dans son discours, Stéphane Lechner, au nom de tous les partenaires techniques et financiers, a affirmé que du coté des PTF, une répartition des tâches claire dans le plan de financement pour le projet de Kabala est achevée depuis juillet 2010. Selon lui, la présente rencontre permettra aux participants de faire le point en détails sur l’avancement de différentes préparations et d’actualiser le chronogramme des achèvements qui en résultent. Elle facilitera de nouveau la discussion du progrès concernant la disponibilité opérationnelle complète des sociétés fondées. Avant de terminer sons discours, il a exprimé sa conviction que notre gouvernement et le ministère de l’énergie et de l’eau resteront déterminés à continuer leur engagement afin de poursuivre la reforme entamée et la préparation du projet d’approvisionnement en eau potable de la ville de Bamako. De la même façon, il leur a assuré le soutien continuel des PTF dans l’achèvement des objectifs.

A sa suite, le ministre de l’énergie et de l’eau, Habib Ouane, tout au long de son discours,  fera savoir l’importance du projet tout en remerciant les PTF. Selon le ministre, le projet de Kabala vise à produire un volume journalier de 144.000 m3 d’eau potable, en favorisant, ainsi, le raccordement à court terme au réseau d’eau potable de plus de150.000 ménages, soit près de 1.200.000 habitants de la capitale et sa périphérie. Le ministre Ouane s’était fait fort, avant même l’ouverture de la Journée, d’inviter les participants au cours de la rencontre à  des échanges pertinents afin d’adopter un calendrier résolu et volontariste tenant compte de la forte attente du gouvernement du Mali et des populations par rapport au projet de Kabala.
Oumar Dionfaga


ATELIER SUR L’ALLIMENTATION EN EAU POTABLE DE LA VILLE DE BAMAKO A TRAVERS LA CONSTRUCTION D’UNE STATION COMPACTE A KALABANCORO

Pour la concrétisation du projet de Kabala

Mardi, 07 juin 2011 :  un atelier sur la problématique d’approvisionnement du district de Bamako en eau potable a, une fois de plus, réuni le ministère de l’énergie et de l’eau et son partenaire stratégique qu’est la Banque islamique de développement ( BID) à l’Azalai Grand Hôtel de Bamako. La cérémonie d’ouverture de cet atelier, présidé par Habib Ouane, ministre de l’énergie et de l’eau, a enregistré la présence du représentant de la BID, Idrissa Dia, du sous-préfet de Kalabankoro, Madame Cissé Aminata Diallo, des directeurs de SOMAPEP et de SOMAGEP ainsi que d’autres invités.

Le représentant de la BID, Idrissa Dia,  premier à s’exprimer, après avoir salué les personnes présentes,  a déclaré la bonne volonté de son institution à participer au développement du Mali à travers le financement de ce projet. Il a ensuite adressé ses remerciements à l’ancien ministre de l’énergie et de l’eau,  Mamadou Igor Diarra, avec qui le projet a  été entamé, mais aussi à l’actuel ministre qui, dit-il,  ne ménage aucun effort pour l’approvisionnement en eau potable des citoyens. Selon toujours Idrissa Dia, le but de l’atelier est de permettre aux participants d’échanger et de trouver des  facteurs clés pour la réalisation du projet. En terminant  son intervention, il a réitéré l’engagement de la BID de participer au financement du projet jusqu’à son terme.

Le ministre de l’énergie et de l’eau, Habib Ouane, dans son discours, après avoir adressé ses remerciements à tous ceux qui avaient bien voulu honorer de leur présence le présent atelier, a affirmé que ce projet, destiné au renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Bamako à partir de la station compacte de production d’eau potable à Kalabancoro, découle du projet pour le développement économique et social du président de la République, Amadou Toumani Touré, et répond à l’une des préoccupations du gouvernement qui est l’accès à l’eau potable pour l’ensemble de nos citoyens.

Améliorer la desserte en eau potable
En attendant la concrétisation du projet de Kabala, qui constitue la solution durable aux problèmes d’accès à l’eau potable des populations de Bamako, la réalisation de cet important projet servira à renforcer un élan acquis grâce à des stations compactes de production d’eau potable déjà installées dans les quartiers de Baco Djicoroni et de Magnambougou, financées sur le budget national à hauteur de 15 milliards de francs CFA et inaugurées le 26 juin 2008 par le président de la République, Amadou Toumani Touré.

Selon le ministre, la réalisation de ce projet de construction de la station compacte de Kalabankoro permettra d’améliorer fortement les conditions de desserte en eau potable de plus de 120.000 habitants des quartiers de Kalabankoro, Tiébani, Kabala, Baco Djicoroni et Kalabancoura. Avec une capacité de production de 18.500 m3 par jour, la station compacte va permettre  la pose d’un réseau d’adduction et de distribution de 74.2 kilomètres de long, la réalisation de 50 bornes fontaines dans une première phase,  la construction d’un réservoir au sol de 4.000 m3 et la réalisation de 1000 branchements promotionnels.

Le coût total de la réalisation du projet, sur un délai d’exécution de trois ans, s’élève à une somme colossale de 9.406.423.380 franc CFA dont le financement s’effectue pour 8.481.524.010 francs CFA sur prêt de la Banque islamique de développement (BID) et 924.899.370 francs CFA comme participation de l’Etat malien. Ainsi, «  avec le financement de cet important projet, la BID pose un nouveau jalon dans la longue liste de projets de coopération fructueuse avec le Mali », a affirmé le ministre. Il a félicité le bureau d’études CIRA SARL pour le choix porté sur lui en qualité de Maître- d’œuvres et l’exhorte à veiller sur la qualité des prestations et à respecter les délais contractuels.
                                                   Oumar Dionfaga

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