Créé le 29 novembre 1960 sous la dénomination de
Pour mémoire, le 29 novembre 1960 qui symbolise la naissance de
Vu comme un symbole de souveraineté, les autorités de l’époque n’ont ménagé aucun effort pour que cette entreprise soit parmi les plus crédibles non seulement du Mali, mais aussi de la sous région. Un pari qui a été gagné par ceux-ci. Ainsi, se portait bien
Hélas, cette privatisation a conduit cette régie devenue Transrail-Sa dans une impasse sans précédent. En conséquence, plus un jour ne passe sans qu’un travailleur ne soit victime de menace de licenciement, d’abus de pouvoir, de rétention de salaire ou de suspension arbitraire.
Par ailleurs, reproche-t-on a Transrail d’avoir privilégié le transport international de marchandises au détriment du trafic de passagers, jugé moins rentable. Conséquence : 26 gares et haltes sur 36 ont été fermées, mettant en péril toute une série d’activités économiques liées au passage du train et de ses voyageurs tout en licenciant des milliers de cheminots.
A ces ombres s’ajoutent, l’état délabré des voies ferrées, la suspension des prestations de l’INPS en faveur des travailleurs, faute de versement des cotisations à l’INPS au nom des travailleurs.
Qu’est ce qui explique cette débandade ?
Une chose est sûre, le bilan de Transrail-Sa est déficitaire depuis plus de 4 ans.
A en croire nos sources, son déficit global se chiffre à 317 milliards de F CFA. Chose qui conduira dans quelques semaines la compagnie à licencier plusieurs travailleurs. Les travailleurs en ont conscience. C’est pourquoi, c’est le-sauve-qui peut maintenant. Une entreprise où il est interdit de revendiquer quoi que ce soit, sous peine de se retrouver à la porte et sans droit. Et des victimes dans ce sens ne manquent plus.
Le pire serait, le comportement des syndicalistes qui ont tendance à composer avec les responsables de Transrail. Bien entendu par peur de licenciement. Abandonnant les travailleurs à leurs propres comptes.
En conclusion, le moins que l’on puisse dire, c’est que après huit années de mise en concession du chemin de fer à la multinationale Transrail en 2003, il est revenu au ministre malien de l’équipement et des transports Hamed Diane Séméga de reconnaître que la privatisation du rail a conduit à la « mort de l’activité ferroviaire » et que « Transrail n’a pas fait mieux que
Issa Diarra