Une délégation de l’Etat sénégalais composée de Mme Khady Bèye Camara, conseillère technique au ministère de l’Economie et des Finances ; Alioune Diouf de la Dette publique et Kadhy Diédhiou de Impaxis Securities, ont lancé le mercredi 3 juillet à l’hôtel Salam, l’emprunt obligatoire par appel public à l’épargne.
Le Sénégal a lancé la phase de souscription à son emprunt obligataire d’un montant de 50 milliards de francs CFA par appel public à l’épargne au taux de 6,5 % pour la période 2013-2023. La période de souscription s’étale du 21 juin au 22 juillet 2013. C’est dans ce cadre qu’une mission a été dépêchée au Mali pour lancer l’initiative. Ce lancement a eu lieu le mercredi 3 juillet 2013 à l’hôtel Salam à travers un déjeuner auquel ont pris part les représentants des banques et des assurances, de même que les responsables de SGI/Mali-SA, membre du consortium de placement.
Selon le DG de SGI/Mali-SA, Karim Bagayoko, depuis le début des années 2000, les Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africain (Uémoa) interviennent sur les marchés de capitaux de la zone pour lever des ressources comme alternative à la suppression des avances statutaires par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bcéao), dans le cadre des changements intervenus dans sa politique monétaire. Ainsi, le Sénégal intervient sur lesdits marchés depuis 2001 en émettant des obligations et des bons du Trésor par adjudication ou par appel public à l’épargne.
Au titre de l’année 2013, le programme d’émission de titres de créances de l’Etat du Sénégal porte sur un montant global de près de 383 milliards F CFA, y compris le présent appel public à l’épargne de 50 milliards F CFA, 5e du genre, dont l’arrangement et le placement ont été confiés au consortium chef de file formé par les Sociétés de gestion et d’intermédiation (SGI), Impaxis Securities, Bici Bourse et Actibourse.
Pour Mme Khady Bèye Camara, conseillère technique au ministère de l’Economie et des Finances l’argent mobilisé servira au financement des infrastructures, notamment à la densification du réseau électrique dans les régions, à la construction et à la réhabilitation des ponts et, entre autres, à la lutte contre les inondations.
“En 2012, le Sénégal présentait un ratio d’endettement public de 42,9 % de son budget, largement en dessous du plafond de l’Uémoa (70 %). Le pays surfe en ce moment sur une bonne vague avec le rétablissement des équilibres macroéconomiques, le bon satisfecit du FMI et les signaux de reprise économique qui se confirme. La croissance devrait s’établir au dessus de 4 % en 2013”, a-t-elle précisé.
Pour la représentante de Impaxis Securities, Kadhy Diédhiou “cet emprunt obligataire offre une opportunité d’investissement performante, par sa durée (10 ans), et une rentabilité importante (taux de coupon de 6,5% par an) mais aussi par le caractère sûr garantie par l’État du Sénégal’’. Elle a assuré que ‘’le Sénégal est l’un des pays les plus stables d’Afrique et sa qualité de signature est appréciée par les investisseurs mais aussi par l’appréciation qu’en font les institutions de notation parce qu’il affiche la meilleur notation de la zone UEMOA”.
A. D.
Bien dit Miniankaden!!!!
Relisez vos copies avant de nous les livrer!!! On dit “OBLIGATAIRE” et non “OBLIGATOIRE”. Ce qui devrait être “OBLIGARTOIRE”, c’est que vous retourniez à l’ecole!!! 😆 😛 😀
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