Décidément, rien ne contrarie l’engagement du Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, pour une meilleure promotion du secteur du développement rural. Après les gestes du chef de l’État relatifs à la subvention des intrants qui a ramené le prix d’achat de l’engrais minéral à 11.000 Fcfa le sac de 50 kg, l’allocation budgétaire de 15 % à l’agriculture, la subvention de 1000 tracteurs dans le cadre du programme gouvernemental de mécanisation et de motorisation de l’agriculture malienne, voilà que IBK vient de concrétiser une autre promesse faite cette fois-ci aux éleveurs maliens : l’institution d’une Journée dédiée à l’élevage, dont la première édition sera célébrée en 2017. L’information a été donnée au cours du lancement de la campagne de vaccination 2016-2017 du cheptel au cours duquel, il a inoculé la première dose de vaccin, le samedi dans la commune rurale de Kambila, dans le cercle de Kati.
S’il y a un secteur qui peut se targuer de bénéficier d’une attention toute particulière du Président de la république, Ibrahim Boubacar KEITA, c’est incontestablement celui du monde rural tant les engagements en faveur des paysans et des éleveurs maliens ont été tenus et à date échue au grand bonheur des bénéficiaires.
Cette année n’a pas dérogé à cette bienveillance du chef de l’État envers ces millions de professionnels du secteur. En tout cas, de celui du monde de l’élevage. Et pour preuve : après avoir promis aux éleveurs en 2014 à Markacoungo, à leur demande, le locataire de Koulouba tient sa parole donnée à l’occasion du lancement de la campagne de vaccination 2016-2017 du cheptel. Il a annoncé, à la grande satisfaction des éleveurs et de l’ensemble du système de production agricole dans notre pays, l’institution d’une Journée entièrement dédiée à l’élevage. Une journée particulière dont la première édition sera célébrée en 2017 grâce à l’inscription budgétaire que le régime a bien voulu accorder à cet effet.
Une bonne nouvelle qui n’a pas manqué de provoquer de réel sentiment de reconnaissance et de profonde gratitude non seulement de la part du ministre de tutelle, le Dr Nango DEMBÉLÉ, mais aussi des éleveurs et de l’ensemble du système de production agricole dans notre pays, envers le bienfaiteur du jour : le Président de la république, Ibrahim Boubacar KEITA.
Autre joie et autre engagement du chef de l’État en faveur de la promotion et du développement de ce sous-secteur, troisième contributeur aux recettes d’exportation après l’or et le coton : la remise de matériels (motos) et un don de 7 500 doses de vaccins à l’Ordre des vétérinaires du Mali.
Tous ces engagements du chef de l’État ont un seul dénominateur commun : faire du secteur de l’Agriculture, le moteur de la croissance économique.
Mais s’agit et surtout de faire comprendre que le Mali, comme il ne cesse de le répéter, est un pays agro-pastoral ; et que son socle de développement n’est ni dans l’or ni dans le pétrole ; mais dans la terre : l’agriculture, l’élevage et la pêche.
En tout cas, c’est le monde du bétail malien qui s’était donné rendez-vous au Drall de Kati, situé dans la commune rurale de Kambila, pour prendre part à ce lancement officiel de la campagne de vaccination du cheptel, devenu incontournable dans l’agenda des acteurs de l’élevage de notre pays. Reflétant l’engagement des plus hautes autorités pour la prise en charge des préoccupations de la profession agricole et particulièrement de la protection sanitaire des animaux, le lancement de la campagne de vaccination est l’occasion pour département de tutelle pour sensibiliser et informer les éleveurs, qui assistaient impuissamment à des pertes massives des jeunes animaux, sur l’intérêt de la vaccination. Aussi, cette campagne constitue-t-elle l’espoir de tous ceux qui, malgré l’éloignement, vont bénéficier de la couverture sanitaire et de l’encadrement efficace des vétérinaires publics et privés.
De l’avis du ministre de l’Élevage, cette campagne participe de l’ambition de son département de contrôler les principales maladies qui affectent notre cheptel limitant sa productivité. Une ambition qui concourt, selon le Dr Nango DEMBÉBÉ, à la réalisation de la vision et du programme présidentiel pour le Mali qui met l’accent sur une santé animale de qualité en vue de renforcer la dynamique de développement des filières de productions animales. Voilà pourquoi il a délivré une mention spéciale aux services vétérinaires qui déploient d’importants efforts pour une surveillance épidémiologique accrue du cheptel pour contrer les maladies majeures, notamment, la péripneumonie contagieuse bovine, la fièvre aphteuse, la peste des petits ruminants, la rage, la maladie de Newcastle et les menaces de pandémies émergentes comme la grippe aviaire et la maladie de la vallée du Rift.
Si au cours de la campagne dernière, les mandataires et les services vétérinaires ont vacciné le cheptel national contre 22 maladies animales ; renforcer les mesures de prévention contre l’introduction de la grippe aviaire et la maladie de la vallée du Rift le long des frontières du pays ; cette année, les objectifs de la campagne de vaccination portent sur 6,5 millions de bovins, 3 millions d’ovins/caprins et la protection de 7 millions de volailles contre les maladies du vent qui décimaient toute la basse-cour au niveau des villes et villages.
Donc, venir lancer symboliquement une campagne de vaccination de telle envergure contre le drame des maladies animales ne pouvait être qu’un devoir auquel le Président IBK s’est acquitté avec un plaisir renouvelé et un engagement constant aux côtés des éleveurs. C’est du moins, la forte impression qu’il a donnée au cours d’une interview qu’il a accordée à la presse à la fin de la cérémonie.
Si le chef de l’État explique sa présence par le fait de son engagement personnel en développement du secteur rural, il a tout de même tenu à préciser aux professionnels du secteur qu’un cheptel sain est une garantie d’exportation dans les meilleures conditions sur des cieux que le pays n’est pas encore présent.
« Mais dès lors qu’on est assuré, qu’on est rassuré quant à la qualité des produits maliens, les marchés vont s’ouvrir à nous. Je viens de la Guinée Équatoriale qui a un besoin criard de viande. Dès la première décade du mois de décembre, il y aura des vols réguliers entre Malabo et Bamako. C’est là une opportunité qui s’offre à nous, pourvu que simplement nos bêtes soient de bonne qualité, qu’elles ne soient pas porteuses de maladies », a prévenu le président IBK. D’où, justifie-t-il sa décision d’instituer une Journée des éleveurs afin de magnifier non seulement l’élevage et son apport dans le produit intérieur national, mais également pour que chacun sache que le Mali a une chance qu’il ne faut en aucune perte.
Voilà donc des initiatives, en plus d’autres qui ont été prises sous son magistère, qui a valu au Président IBK de recevoir, des mains du maire de la commune rurale de Kambila, localité hôte de la cérémonie de lancement de la campagne, la distinction « de meilleur travailleur ».
Par Mohamed D. DIAWARA
Ce portage politique est une bonne chose pour booster ce secteur autant porteur que le secteur de l’agriculture. Ce comportement de la part du Président facilite le travail de terrain des techniciens qui seraient désormais respectés par les pasteurs.
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