Il contribuera à apporter de la valeur ajoutée au poisson fumé et séché grâce à une application des normes et codes d’usages du Codex Alimentarius
Désormais, le projet « Promotion des normes et codes d’usage du Codex Alimentarius, notamment dans la filière poisson fumé et documentation de potentiels effets positifs sur la sécurité des aliments dans d’autres filières au Mali » est opérationnel. Financé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à travers le Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce (STDF), ledit projet est piloté par l’Institut national de santé publique (INSP).
Son lancement a été effectué hier à l’occasion d’une cérémonie officielle présidée par Sékou Oumar Dembélé, conseiller technique au ministre de la Santé et du Développement social. C’était dans la salle des réunions du l’Institut. Trois interventions ont marqué cette cérémonie d’ouverture.
Après les mots de bienvenue du directeur général de l’INSP, Prof Akory Ag Iknane, le représentant de la FAO au Mali, Massourou N’Diaye, par vidéo conférence a relevé les aspects importants de ce projet pour son organisation. Selon lui, le poisson fumé est une source importante de nutriments et de revenus pour les communautés et les organisations elles-mêmes. Aussi, le poisson fumé est fortement prisé par les populations locales en tant que source de protéines, pour sa saveur, pour son prix compétitif et pour sa durée de conservation.
Évoquant la raison fondamentale du lancement de ce projet, le représentant de la FAO dira qu’il s’agit d’améliorer la sécurité sanitaire des aliments au Mali en général. Et en particulier celle relative à la contribution du poisson fumé à l’exposition des populations aux dangers chimiques. De même, par ce projet, la sûreté des produits fumés et séchés, notamment grâce à une application des normes et codes d’usages du Codex Alimentarius sera améliorée.
Catalina Pulido du STDF, par vidéo conférence, dira que sa structure intervient toujours pour financer les projets en rapport avec la sécurité sanitaire des aliments. C’est dans ce cadre que le fonds a accepté de financer ce projet, par le biais de la FAO. Le projet « MTF/MLI/063/STF œuvrera à l’amélioration de la qualité du poisson fumé au Mali pour plus de sollicitation sur le marché international. Elle a profité de l’occasion pour souhaiter une mise en œuvre correcte du projet sur le terrain.
Prononçant le discours de lancement, au nom de son ministre, Sékou Oumar Dembélé a souligné que le projet s’alignera à la fois sur les priorités nationales, telles qu’accordées entre le Gouvernement du Mali et le Système des Nations Unies, précisément la FAO.
Dembélé a, par ailleurs, affirmé qu’avec la production et la distribution des aliments, beaucoup de choses ont changé au cours de ces dernières décennies au Mali. « Il y a eu des progrès dans la lutte contre les risques d’origine alimentaire ainsi que des améliorations dans les systèmes d’inspection et de surveillance des aliments » s’est réjoui Sékou Oumar Dembélé.
Diakalia M Dembélé