Le port de pêche de Mopti est une propriété de l’Etat du Mali. Sa gestion a été transférée à la Commune de Mopti à travers une convention initiée par l’ancien président de la République Amadou Toumani Touré pendant la transition de 1991 à 1992. L’objectif de cette décision était d’amener la Commune urbaine à générer des ressources pour faire face à son fonctionnement. Elle devrait aussi verser au tresor public de Mopti 30% de ses recettes.
Cet objectif, malheureusement n’a jamais été atteint. Pire, le lieu a été transformé en espace de rencontres des commerçants. Cela a contribué à donner un autre visage à cet endroit dont l’état de délabrement crève les yeux de tout visiteur. Une complaisance diront certains. Mais ce qui est constant, c’est que l’opinion demeure convaincue que l’Etat, en acceptant ce fait, a consenti à la perte de millions de francs qui pourraient servir à développer des projets dans d’autres secteurs de développement.
Le port de pêche de Mopti est un port continental pour le Mali. Ce n’est pas pour la ville de Mopti. Ce port, en effet a été réalisé pour servir de lieu de débarcadère des produits de la pêche venant des régions du nord. C’est une plaque tournante pour l’expédition de ces produits vers des pays voisins, notamment le Burkina Faso, le Ghana ….
C’est à partir de 1991 que les autorités de la transition ont pris la décision de transférer la gestion du port à la mairie de Mopti. Dès lors nous avons observé des difficultés dans cette gestion, se plaint du coordinateur du PADEPECHE, Koureïssi Balla Konaré.
Les gens sont venus s’installer comme si c’est un autre type de marché. Alors que c’est un marché de poisson qui accueille toutes sortes de marchandises, a-t-il ajouté pour expliquer la situation qui prévaut sur les lieux depuis un bon moment.
Les installations qui jonchent, les rues obstruent le passage dans ces endroits où vendeurs de poissons, de nattes, de pièces détachées… se côtoient. Une anarchie totale qui n’est pas du goût du patron du PADEPECHE.
Dans la convention de cession, il est précisé que la mairie doit mettre à la disposition du trésor public de Mopti 30% des revenus générés par le port pour son entretien. Cet engagement n’a pas été honoré. Cette situation dure depuis 20 ans. Donc c’est de façon impuissante que nous assistons au délabrement du port, a fait remarquer Koureïssi Balla Konaré.
Pour amener le port de pêche de Mopti à jouer pleinement son rôle dans le développement économique de la région, la BAD a financé son extension à travers le projet PADEPECHE pour prés de deux milliards de F CFA. Les travaux ont été exécutés à hauteur de 68% par l’entreprise GME. Ils ont été arrêtés à la suite des défaillances de l’entreprise qui n’a pas pu respecter le délai contractuel. C’est ce qui a amené le projet a résilier ce premier contrat en vue de son attribution à une autre entreprise.
A l’achèvement des travaux, la question principale qui demeure est : comment se fera la future gestion du port de pêche de Mopti ? Puisque les textes sont clairs, le décret 153 précise que le port de pêche de Mopti est une propriété de l’Etat du Mali. A travers, la convention, l’Etat a demandé de transférer sa gestion à la mairie. De l’avis du coordinateur, l’Etat doit revoir maintenant sa copie en raison de la mauvaise application de la convention par la mairie.
La gestion de la vente du poisson sur la digue
Les taxes de conditionnement de poisson dues existent depuis l’Opération Pêche de Mopti. Cette structure avait été créée par le décret n° 115 PGRM du 16 septembre 1972. Un autre décret a été pris dans le même sens pour la gestion du port. A travers ces deux décrets, le port de pêche est autorisé à faire le conditionnement du poisson. Qu’est ce que le conditionnement du poisson ? Il concerne tout ce qui entre en ligne de compte dans la bonne conservation du produit pour garantir sa valeur marchande. Ce sont ces deux décrets qui autorisent le PADEPECHE à faire un prélèvement de 9 F CFA sur chaque kilo de poisson. Il est reparti comme suit : 1,5 F destiné au trésor public de Mopti et 7,5 F CFA pour compenser les fonds propres du projet.
Au regard des pertes occasionnées par la mauvaise gestion de la mairie du port continental du Mali, il urge pour l’Etat de prendre des dispositions. Il y va de l’économie et de la prospérité de la région.
Moussa SIDIBE
Envoyé Spécial à Mopti
JE SUIS D ACCORD AVEC LE PREMIER INTERVENANT CAR JE SUIS MOPTICIEN ET VIT DANS CETTE VILLE DEPUIS 52 ANS. CE DIRECTEUR A FAIT DES GACHIS DANS L ATTRIBUTION DES MARCHES BIDONS DES CHANTIERS INACHEVES DES VEHICULES PAYES A DES PRIX INCROYABLES ET REFORMES SANS ETRE AMORTI BREF LE CITOYEN N A RIEN PROFITE DE CES MILLIARDS INVESTIS PAR LA BAD ET QUE LES MALIENS PAIERONT CAR CE SONT DES PRETS. JE DEFIE QUICONQUE DE ME PROUVER UNE SEULE REALISATION DU PADEPECHE. DANS TOUS LES CAS CE DIRECTEUR PARTIRA UN JOUR EN PRISON WAIT AND SEE
Si ATT était encore au pouvoir, ce Directeur ne parlerait pas ainsi. ses relations mafieuses avec l’ex-chef d’état sont connues. Tout Mopti sait que ce Directeur est un opportuniste de tous bords, un cadre véreux, sans conscience professionnelle, n’ayant aucun sens du respect de la chose publique. sa longévité à ce poste, il le doit à son clientélisme avec le pouvoir. Adepte de la corruption, il “mouille” tous les ministres en charge de la pêche,les gouverneurs de région, les hommes politiques. Le PADEPECHE n’a rien apporté au développement de la région de Mopti, il a plutot contribuer à construire des villas, à acheter des véhicules pour les enfants, à se marier en grandes pompee, à faire le gros dos. Ce pays est malheureux par ses cadres!
@le malien
“Ce pays est malheureux par ses cadres!” et certains de ces fils comme vous “le malien”. Dommage!
Mechancete gratuite, égoïsme et calomnie, quand vous nous tenez! A ce rythme, notre chere patrie risque de s’enfoncer davantage.
Que chacun s’occupe de ses affaires, le pays avancera.
Que Dieu guide nos pas. Amine.
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