Pastoralisme au sahel : Soutenir le pastoralisme

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Le centre international de conférence de Bamako a servi de cadre hier mardi 6 octobre au lancement du projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel. La cérémonie était présidée par le ministre du Développement Rural, ministre coordonnateur du CILSS Bokary Tréta. C’était en présence de ses homologues ministres du Sénégal et du Niger, du secrétaire exécutif du CILSS, du représentant de l’OIE, du représentant de la CEDEAO.

Grand portrait : C’est lui le (vrai) Patron de l’Administration malienne !
Bocari Tréta, ministre du développement rural

Le présent atelier vise à sécuriser les modes d’existences et les moyens de production des populations pastorales et d’accroitre le produit brut des activités d’élevage d’au moins 30% dans six (6 pays. Il s’agit d’augmenter significativement les revenus des pasteurs sans un horizon de 5 à 10.

 

Le secrétaire exécutif du CILSS Dr Djime Adoum, dans indiqué que cet atelier vise à informer les participants sur les objectifs, les stratégies, les activités et les résultats attendus du projet afin de permettre aux principaux acteurs de s’en approprier. Selon lui, l’atelier permettra également aux partenaires du projet de discuter des modalités opérationnelles d’exécution. Enfin, seront renforcées les capacités des équipes du projet sur des thématiques importantes telles que : la passation des marchés, la gestion financière, le suivi évaluation, la communication, le genre et les questions de sauvegarde environnementale et sociale. Enfin il a invité les participants à veiller et à créer la synergie et le partenariat nécessaire et indispensable entre toutes ces initiatives, afin de mutualiser les efforts pour le renforcement de la résilience de nos populations.

Le Commissaire chargé de l’agriculture et de l’environnement et des ressources en eau de la CEDEAO, a fait savoir que sa commission  attache un intérêt particulier à la lutte contre les MATS, leur épidémiologie qui rend aléatoire tout programme national de contrôle et appelle à une approche concertée et intégrée afin de mieux les contrer. Il a donné l’assurance que la commission de la CEDEAO pour sa part ne ménagera aucun effort pour accompagner les Etats membres dans la mise en œuvre de ce projet. Mais a-t-il indiqué, ils doivent aussi prendre le leadership, pour qu’ensemble la mise en commun de nos moyens permette aux éleveurs de se savoir reconnus comme étant des acteurs économiques à part entière.

Le ministre du Développement Rural Bocary Tréta a invité les participants à suivre avec assiduité les travaux afin qu’au sortir de cet atelier, des recommandations pertinentes soient formulées pour permettre aux pays bénéficiaires et au CILSS de mettre en œuvre de manière efficace et efficiente cet important projet pour le bonheur de nos pasteurs et agropasteurs. Il a salué la collaboration réussie entre la banque Mondiale, le CILSS et ses six Etats membres qui a permis la formation en un temps record et de cet important projet qui vise la promotion et l’épanouissement du pastoralisme au Sahel. Rappelons que le nombre de bénéficiaires ciblés est d’environ deux  millions de pasteurs et d’agropasteurs Sahéliens. L’atelier regroupe environ 120 à 150 participants. Le coût du projet est de 28 millions de dollars des Etats-Unis et sa durée est de six ans.

Mariam dite Mama Diarra

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