Partenariat public-privé : Un facteur pour développer la pisciculture et réduire la pauvreté

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  Le développement de l’Agriculture est une préoccupation des nouvelles autorités du Mali. C’est dans ce cadre qu’elles ont inscrit dans leur programme l’implication du secteur privée dans le développement de la filière. C’est dans cette optique que le directeur général de la ferme piscicole de Tamina, Boubacar Diallo a rencontré les hommes qui évoluent dans la filière de la pêche à Sélingué et à Manantali. C’était en marge de la visite des deux ministres en charge du monde rural à Sélingué et à Manantali.

 

Le ministre Dr Bocar Treta lors des échanges
Le ministre Dr Bocar Treta lors des échanges

Dans une approche globale de développement coordonnée du secteur agricole, impulsée par le gouvernement du Mali et ses partenaires, le sous-secteur de la pêche et de l’aquaculture, doit donner sa contribution à l’effort de croissance et à la réduction de la pauvreté. C’est dans ce cadre que le directeur général de la ferme piscicole de Boubacar Diallo a accompagné les ministres en charge du monde rural qui étaient en visite à Sélingué et à Manantali du 2 au 4 octobre.

                                    Au cours de cette visite, le patron de la ferme piscicole de Tanima a eu des échanges avec les pêcheurs.

Avec ces derniers, les discussions ont porté sur l’amélioration de l’environnement de travail des opérateurs de la pêche. Le patron de la ferme piscicole de Tanima a affirmé que son objectif est d’aider à la promotion de la filière de la pêche au Mali en l’amenant à contribuer à résoudre l’épineuse question de la sécurité alimentaire. Face à un monde de plus en plus concurrentiel, Boubacar Diallo a développé les avantages de la pisciculture à ses interlocuteurs de Sélingué et de Manantali.

Le choix de collaborer avec les pisciculteurs de cette zone, à le croire, n’est pas fortuit. Puisque ces zones regorgent de potentialités énormes qui peuvent favoriser le développement de la pisciculture. Boubacar Diallo a vanté les mérites de la pisciculture ainsi que les activités d’empoissonnement des mares qu’il a entamé depuis 2011.

Il a exhorté les pêcheurs des deux zones à expérimenter la pisciculture et cela en vue de rendre plus performantes leurs activités. Dans ces zones où l’Etat a réalisé des infrastructures qui répondent aux normes et qui garantissent  la qualité du travail, Boubacar Diallo a promis un encadrement et un renforcement des capacités des acteurs locaux pour promouvoir la filière dans un cadre de partenariat gagnant-gagnant. Cela, dit-il, à long terme va créer l’emploi et lutter contre la pauvreté et l’exode en milieu rural.

Il a demandé aux producteurs de la zone de s’organiser tout en les promettant d’organiser dans un temps opportun des séances de visite dans sa ferme et des rencontres avec les paysans des zones qui ont bénéficié d’empoissonnement initié par l’Etat et exécuté par son entreprise piscicole.

A Manantali, le porte parole des pêcheurs, Mamadou Sinenta s’est dit intéressé par cette collaboration. Selon lui, les pêcheurs de sa zone attendent impatiemment de découvrir cette nouvelle technologie qui consiste à construire des cages flottantes. Cette technologie, dit-il va réduire le temps de la pêche. Le ministre Treta qui a assisté à ces échanges était visiblement satisfait. Car, ces échanges représentent le début d’un partenariat public-privé dans lequel son département s’est engagé  pour booster la filière de la pisciculture et favoriser le développement de la rizi-pisciculture.

Moussa SIDIBE

Envoyé spécial

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