La ministre de l’élevage et de la pêche, Ly Taher Dravé, a procédé hier 20 avril 2017 au lancement de la plate-forme apicole nationale du Mali. C’était à la direction nationale des productions et des industries animales ( DNPIA).
Le Mali a une vieille tradition d’apiculture et pour une meilleure organisation du secteur, les acteurs du domaine sous l’accompagnement de la DNPIA se sont réunis dans un atelier d’échange et de partage pour booster l’apiculture et amener les acteurs dudit domaine vers une professionnalisation de leur travail. La ministre de l’élevage et de la pêche, Ly Taher –Dravé, a procédé hier 20 avril au lancement officiel de la plate-forme nationale du Mali. Comme l’ a souligné la ministre de l’ élevage et de la pêche, l’apiculture au Mali est une activité aux intérêts multiples tant sur le plan écologique, économique, alimentaire que thérapeutique. Sans compter que l’apiculture constitue également une activité économique non négligeable et génératrice d’emplois et de revenus. Certaines statistiques estiment le cheptel apicole du Mali à 500000 colonies d’abeilles avec une production de 1500 tonnes de miel et 100 tonnes de cire selon les explications du ministre Ly. Qui ajoutera d’ailleurs que c’est dans l’ optique d’accroître cette production et améliorer la qualité du miel et de la cire que le gouvernement a mis l’accent sur l’ amélioration des techniques de production, de récolte, de transformation et de conditionnement du miel en plus de l’ organisation et l’ équipement des apiculteurs.
Une vision qui amène à la création de cette plate-forme ayant pour objectif de contribuer au développement de l’apiculture en vue de faciliter la mobilisation des acteurs , la mise en œuvre des décisions de la plate-forme apicole africaine. La plateforme a également pour mission de coordonner les actions et les intérêts des acteurs du secteur du pays en tant qu mécanisme national. En effet, selon les explications du directeur national de la DNPIA, Ahmadou Dembélé, l’apiculture au porte assez bien dans notre pays même si elle peine encore à décoller avec des problèmes d’organisation au niveau de sa production et de commercialisation. Problèmes auxquels l’atelier compte s’attaquer en mettant en place des stratégies adéquates pour amélioration de la filière. Soulignons que l’ atelier a été organisé avec l’ appui du bureau inter africain des ressources animales ( l’ UA-BIRA) représenté par son président.
Khadydiatou SANOGO /Maliweb.net
Les médias hexagonaux préfèrent nous parler de girafles, loups, chevreuils, requins et de lions les fins de semaines… mais oublient de parler de ça!
http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2018/04/11/le-volailler-doux-condamne-a-rembourser-82-millions-d-euros-pour-des-aides-europeennes-indues_5284157_1656994.html
Pour rappel l’importation frauduleuse de la viande de volaille européenne au Mali à causée une perte de plus de 12 milliards de FCFA par an, mais chut faut pas le dire trop fort dans l’hexagone…
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