“On a souvent assisté a des cas d’intoxications alimentaires avec parfois des morts d’homme, découlant de l’utilisation des produits non homologué, des mauvaises pratiques de traitement chimique du poisson”, a déclaré Mme Coulibaly Salimata Diarra, présidente de l’Ascoma
Afin d’alerter les consommateurs sur les conséquences du mauvais usage des pesticides dans la conservation du poisson, l’Association des Consommateurs du Mali (Ascoma) s’engage à partager les conclusions de l’étude qu’elle a commanditée en partenariat avec ses partenaires.
Le mauvais usage des pesticides dans la conservation du poisson et l’insuffisance des statistiques sur la pêche et la pisciculture sont des maux qui affectent ce sous-secteur de l’économie de notre pays. Un sous secteur qui commence à se ressaisir après la très grave crise de 2012. Pour résorber ces maux et protéger les communautés, l’Association des Consommateurs du Mali (Ascoma), en partenariat avec “CI et Green Action Fund 2014”, a commandité une étude. Ce sont les résultats de cette étude qu’elle partage avec les consommateurs.
Ainsi, la présidente de l’Ascoma, Mme Coulibaly Salimata Diarra, accompagnée de son équipe, a déjà fait un tour au marché central de poisson de Bamako pour échanger avec les marchands de poisson.
Notre pays est un haut lieu de pêche par excellence dont la majeure partie de la production est transformée en poisson séché ou fumé. Les études demontrent que la pratique des techniques traditionnelles de transformation du poisson s’explique largement par la nature périssable du poisson, l’absence d’une chaine de froid, la lenteur des moyens de déplacement, l’enclavement des zones de production. Ces facteurs obligent le pêcheur malien à traiter son produit sur place.
Au cours du processus de transformation et de conservation du poisson seché et fumé et sa mise sur le marché, celui-là peut subir des détériorations majeures de la qualité nutritive et commerciale à cause surtout du mauvais usage des pesticides hors normes et non homologués et souvent d’origine douteuse.
Selon la présidente de l’Ascoma, Mme Coulibaly Salimata Diarra, le poisson est une composante essentielle de l’alimentation du malien. “Ce produit représente aussi un danger pour la santé des consommateurs puisque l’on a souvent assisté a des cas d’intoxications alimentaires avec parfois des morts d’homme. C’est donc suite à de tels constats de danger, découlant de l’utilisation des produits non homologué, des mauvaises pratiques de traitement chimique du poisson que l’Ascoma a initié cette étude devant permettre de faire l’état des lieux et de passer à une sensibilisation des acteurs à l’utilisation et à la mise à disposition des producteurs des produits homologués pour la sauvegarde de la santé des consommateurs et la promotion des produits de pêche et d’aquaculture transformés au Mali”, a précisé Mme Coulibaly.
L’étude commanditée par l’Ascoma vise essentiellement à contribuer à l’amélioration de la conservation du poisson fumé et séché, aux fins d’une alimentation saine et durable au Mali. D’où l’importance du fait que la présidente de l’Ascoma ait mis en exergue les conséquences des pesticides non homologués sur la santé des consommateurs et sur l’environnement.
Tougouna A. TRAORÉ
Mon pays mali qu’il soit calmer et tranculer
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