Le mardi 17 janvier 2017, le ministre de l’élevage et de la pêche, Dr Nango Dembélé, à la tête d’une délégation, s’est rendu à Kasséla pour s’acquérir auprès des éleveurs des acquis des résultats du programme d’insémination artificielle (IA), initié par le CNIA.
–Maliweb.net- Kasséla située à 37 km de Bamako dans la région de Koulikoro, est réputée pour sa production laitière, une production qui aurait augmentée avec la production laitière des vaches métissées, fruits d’insémination artificielle. Ce qui fera déclaré au ministre de l’élevage et de la pêche, Dr Nango Dembélé ceci « Je suis très content de constater sur le terrain les acquis du programme d’insémination artificielle qui est un axe majeur du programme gouvernemental du président de la République qui est de transférer les acquis de la recherche auprès des éleveurs enfin d’améliorer la génétique de nos animaux…»En effet, conformément à ses habitudes, le ministre de l’élevage et de la pêche, est allé consulter les principaux acteurs de terrain relevant de son département pour s’acquérir de leurs préoccupations en vue de booster le secteur. Et c’est dans ce cadre qu’il a successivement visité la ferme de Oumar Diallo, celle de Amadou Koblen et le centre de collecte de lait de Kasséla avant d’échanger avec les éleveurs sur place. Selon le Dr Dembélé les objectifs de ces inséminations sont la production laitière et la production de viande. Et dans les différentes fermes, c’est du bétail à taille impressionnante et de fourrure luisante qui accueille le visiteur sans compter que leurs laitières ont une production de lait détonnant de la production de lait de nos vaches locales pour preuve 20 litres de lait ont été traits d’une vache sur place sachant qu’une vache ordinaire à une production moyenne de 2l. D’autre part, au centre de collecte de lait de Kasséla, la production journalière qui était d’à peine 45litres par jour se retrouve aujourd’hui avec 3000litres par jour avec parfois des méventes d’environ 1000 litres. Et c’est fort de ces constats que le Dr Nango Dembélé dira : qu’aujourd’hui grâce au programme d’IA , au file des années, le Mali a atteint une vitesse de croisière et qu’il faudrait dorénavant développer une politique laitière au Mali pour développer son industrialisation. Quant aux différentes préoccupations soulignées par les éleveurs notamment l’accès difficile à l’eau pastorale, les difficultés de conservation du lait et l’alimentation du bétail, le ministre de l’élevage et de la pêche, a répondu que son département allait s’épancher à y trouver des solutions idoines tout en notant les programmes qui sont déjà en cours pour les dotations en eau et alimentation des cheptels sur l’ensemble du territoire. Car à ses dires son département ambitionne de développer au minimum 40 basins laitiers au Mali pour avoir une industrie laitière de taille à travers le pays. « L’ambition du département, c’est de pouvoir un jour nous passer des importations de lait et pourquoi pas faire du Mali un pays exportateur de lait ?», a-t-il soutenu. Retenons que la visite s’est terminée avec la remise de matériels roulants (12 motos, 2véhicules) au centre national d’insémination artificielle.
Khadydiatou SANOGO/Maliweb.net
le lait que le mali va exporte si c’est chose faite se vera sa graise tire dedans pour en faire du fromage et le reste melanger a de la farine du maiz vendu comme du lait .
Au lieu de se preocuper de l’exportation est ce y t’il du lait a boire pour le Malien moyen?
Le lait et le pain sont des aliments complet ,leur disposer pour sa population est tres primordiale.
Si la production de lait a augmenté cela doit avoir une incidence sur le prix au marché.
Et pourtant le prix du litre n’a pas baissé et le lait est mal reparti sur Bamako . Il faut une campagne pour prouver aux consommateurs que c’est du pur et non le lait des peulhs de Bamako.
Comments are closed.