Le slogan éculé du développement « au lieu de donner du poisson chaque jour à quelqu’un, apprend à lui pêcher » n’est plus guère d’actualité.
Avec la surexploitation des espèces marines, l’urgence à présent n’est pas de savoir pêcher, mais bel et bien d’apprendre à élever les poissons.
Selon la FAO, le rendement de l’aquaculture devrait doubler au cours des quinze prochaines années.
Si les Asiatiques pratiquent la pisciculture depuis trois mille ans, cet élevage n’a que quelques décennies en Afrique.
Le CIRAD, un institut de recherche français, a mis au point une technique d’élevage du tilapia (Oreochromis niloticus), bien adaptée au milieu villageois africain.
Surnommé le « poulet aquatique », le tilapia est un poisson facile. Sa chair est appréciée, il mange de tout, grossit rapidement et n’est jamais malade. Son seul gros défaut : il est trop prolifique. Une femelle peut en l’espace de trois mois engendrer quelques 5000 descendants. Pas question donc de laisser faire la nature. Les étangs seraient vite épuisés en matières nutritives et remplis de poissons minuscules invendables.
L’astuce pour obtenir des sujets de bonne taille (250 g environ) consiste à n’empoisonner les étangs qu’ave des mâles. Le tri se fait manuellement, mais même le plus averti des pisciculteurs peut se tromper sur le sexe des alevins. Résultats : 5% de femelles au moins se retrouvent dans l’eau. Pour se débarrasser des petits et surtout des petites indésirables, une seule solution : introduire dans l’étang des poissons prédateurs comme Hemichromis fasciatus qui ne mangeront que les alevins.
Des essais menés en Côte d’Ivoire et rapportés par « Le Mémento de l’agronome » font état de rendements de tilapiass de 5 t par an et par hectare en mélangeant mâles et femelles nourris au son et au lisier de porc.
Mais, on peut atteindre et même dépasser le record de 15 t par an en ne gardant que les mâles et en leur donnant un mélange de 25% de protéines dont un quart d’origine animale.
Les champignons, amis de la santé
Les champignons sont considérés comme une nourriture saine en raison de leur faible teneur en matières grasses, leur teneur relativement forte en “bonne protéine” (sur la base du poids sec), leurs vitamines (B1, B2 et C) et leurs minéraux.
Bien que souvent présentés comme une source intéressante de protéines, les champignons ont en réalité une teneur en protéines plutôt faible, habituellement de 3 à 4 % de leur poids frais, la teneur en eau étant en général de 9 %.
Si l’on considère la teneur en protéine de la matière sèche, on s’aperçoit que les champignons contiennent 19 à 35 % de protéines : c’est-à-dire moins que le soja (39 % du poids sec mais plus que le riz, les oranges et les pommes.
Il est important de briser les parois cellulaires pendant la préparation de la nourriture et de mâcher consciencieusement afin de faciliter la digestion.
En outre, plusieurs espèces ont une action efficace sur la pression artérielle, les tumeurs et les virus.