L’aviculture connait depuis quelques années un essor considérable au Mali. Elle favorise la culture et la mise en valeur de certains produits céréaliers comme le maïs, le mil, le sorgho, le soja et halieutiques coquillage … Ce secteur demeure un levier important pour la croissance économique de notre pays.
Le jeune entrepreneur, Moussa Camara, gérant du groupe Goumane et Camara, nous a accueillis dans sa ferme qui se trouve à Djoliba, à 50 kilomètres de Bamako. Il y exploite 48 hectares pour la production avicole et agricoles. Après une introduction des plus courtoises, le chef de l’équipe de terrain, Adama Salia Diallo, géo technicien, vétérinaire et non moins chef de la section de production avicole du groupe Goumane et Camara Sarl a expliqué : « mieux vaut prévenir que guérir, dit-on. C’est la règle d’or. Ici, vous nous avons des mesures que nous appliquons. Il s’agit des différentes vaccinations pour protéger le secteur contre les différentes maladies »
L’état de production se catégorise en 4 lots. Le premier lot est au nombre 37 000 pondeuses de 70 jours et le deuxième lot est en productions environ 4 mois avec 34 000. Notre production, dit-il, tourne autour de 80%, c’est-à-dire 900 alvéoles par jour.
G et C, poursuit-il, est un groupe de deux jeunes frères qui ont pris l’initiative de faire une ferme avicole moderne à Djoliba. « On est sur un site de 48 hectares à peu près, mais on a un autre site pour l’agriculture pour le maïs qui va à peu près à 361 hectares. Donc ici maintenant, à Djoliba, le groupe a commencé à travailler en 2012, la production proprement dite a commencé en janvier 2014 ». Il ajoute : « en tout, on a 71000 pondeuses, en plus d’une usine qui fabrique les Alvéoles. La machine a une capacité de production d’environ 867 Alvéoles par heure. Ce qui permet de servir l’emballage des œufs du groupe G et C mais aussi servir les autres clients. En tout, le groupe Goumane et Camara emploie aujourd’hui 27 personnes en permanence.».
« Je ne peux pas dire le coût exact, explique-t-il, mais ce qu’on a investi est d’environ 6 milliards de F Cfa. Mais aujourd’hui on produits environ 900 avicoles par jour, qui donnent à peu près 1 Million ou 1 Million Cinq cent mille chaque jour. Ça dépend du prix du marché. »
Moussa Camara a lancé un appel à l’endroit des autorités face aux problèmes qu’ils rencontrent : « nous avons besoin de l’aide de l’Etat. En réalité nous n’avons reçu aucune aide de l’Etat. Nous leur demandons de nous venir en aide surtout pour l’aliment bétail notamment le «Troutô» concentré. Elles (autorités) avaient dit qu’elles vont subventionner, jusqu’à preuve de contraire rien n’a été fait. »
Seydou Karamoko KONÉ
