Laboratoire central vétérinaire : Aperçu sur les grandes décisions de la 31e CA

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Les chiffres sont au vert et les ambitions grandes au Laboratoire central vétérinaire (LCV). L’année 2016 sera ponctuée d’activités en faveur de la santé animale, notamment par la production de vaccins.

 

A la faveur de la 31e session du conseil d’administration du (LCV) tenue hier, les résultats ont été présentés aux administrateurs. C’était en présence du président du conseil, le ministre de l’Elevage et de la Pêche, Nango Dembélé.

Pour cette session, les fonds propres, qui représentent environ 48 % des réalisations de 2015 se chiffrent à 778 116 922 F CFA au 31 décembre 2015, soit un taux de réalisation de 113,13 %. Et le budget prévisionnel de 2016 se chiffre à la somme de 2 289 085 860 F CFA contre une dotation budgétaire de 1 616 670 670 F CFA en 2015. Ce qui représente un taux de progression de 41,59 %. Pour ce qui est des activités menées, il est question d’une évolution des réalisations de production de vaccins de 2011 à 2015, qui est de 1000 doses.

Dans le même domaine, il est à noter une hausse des réalisations en termes de volume de vaccins, qui sont passés de 20 387 000 doses en 2011 à 28 816 770 en 2015. Cette performance représente une augmentation de 8 429 770 doses. Au 31 décembre 2015, la situation d’antigènes vaccins concentrés disponibles en stock est bien détaillée alors que le contrôle de qualité des vaccins a porté sur 284 lots toutes valences confondues. Des raisons pour justifier l’optimisme du ministre Dembélé.

 

Faire face aux contraintes

Suivant les propos du ministre, au Mali, l’élevage joue un rôle important dans la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté et la création d’emplois. En plus, le poids de l’élevage est éloquent dans l’économie nationale à en juger par plusieurs paramètres.

L’élevage occupe la 3e place dans les recettes d’exportation après le coton et l’or, il représente 20 % du PIB. Ce qui fait du secteur une principale ressource d’existence pour 30 % de la population. Mieux, l’élevage contribue pour 80 % des systèmes pastoraux et pour 18 % à celui des systèmes agropastoraux. De même, le bétail constituera pour longtemps encore la principale force motrice pour l’agriculture végétale.

Cependant, a fait remarquer le ministre de l’Elevage et de la Pêche, malgré ce rôle important, le sous-secteur est confronté à d’importantes contraintes dominées principalement par les maladies animales qui font payer un lourd tribut à nos populations et à l’économie de notre pays. Et pour y faire face, a souligné le ministre Dembélé, l’Etat malien a consenti d’importants efforts, notamment l’élaboration de stratégies de lutte contre les maladies animales, le renforcement des capacités d’intervention du personnel technique et des autres acteurs des filières animales.

Alpha Mahamane Cissé

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