De nos jours au Mali, avec l’abattage illicite du bétail, certains en profitent pour se remplir les poches en revendant de la viande non examinée saisie au cours des patrouilles menées par certains vétérinaires et quelques agents de la sécurité. Un phénomène qui devient de plus en plus angoissant et menace la sécurité alimentaire
Certains vétérinaires privés avec la complicité de quelques agents de la sécurité, menacent la santé publique en revendant de la viande confisquée aux bouchers pour n’avoir pas eu le quitus des services vétérinaires. Aujourd’hui à Bamako, pour d’autres, tout semble être permis pour se faire de l’argent, escroquer, mentir ou même anéantir s’il le faut pour l’avoir. Des vétérinaires privés en compagnie de quelques agents de police patrouillent clandestinement à bord d’un véhicule 4×4 de couleur blanche aux alentours des zones reculées pour saisir les viandes ne présentant aucun tampon des vétérinaires pouvant montrer toute absence de maladies qui peut jouer sur la santé des consommateurs.
Selon un témoin, avant, ces morceaux de viande étaient destinées pour l’alimentation des animaux du jardin zoologique ou à l’extermination des chiens enragés par empoisonnement. Par contre, aujourd’hui, ces viandes sont consommées par les hommes sans l’autorisation d’aucun zootechnicien. D’après lui, les policiers en complicité avec ces vétérinaires privés en font leur commerce car ces individus ont à leur possession quoi mettre pour servir de tampon revendant ensuite ces viandes insalubres à différents point de vente: les rôtisseries, les restaurants et même dans les cantines.
L’Etat est-il au courant de ces pratiques égoïste et inhumaines, ces pratiques qui risquent de plonger le pays dans une situation sanitaire dégradante. Avant que le pays ne soit victime de ces malhonnêtes, l’adage : « prévenir vaut mieux que guérir ». Ne faut-il pas éradiquer ces genres de comportement que s’adonnent ces individus pour de l’argent. Une chose est sûre, rien ne vaut la santé
Béchir Ben Haidara (stagiaire)