Inondation des marchés de la capitale par des aliments de mauvaise qualité : Un seul responsable, le directeur de l’ANIC

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Depuis un certain temps abattage clandestin  des animaux fait la Une des journaux  de la place. Mais le hic est que, les autorités ainsi que les associations des consommateurs  ferment les yeux sur le phénomène. Conséquence les maladies hygiéniques se soldant par des dizaines de morts souvent sont devenus monnaie courante à travers le pays. Cela faute de contrôle. Et à la base de cet état de fait le Directeur de l’ANIC.

Pour veiller strictement à la santé  des populations,  l’Etat met à la disposition des responsables en charge du contrôle des aliments  des moyens conséquents.

Mais le hic est  que, pour des intérêts personnels, certaines personnes mal intentionnées n’ont trouvé d’autre alternative que de s’enrichir sur le dos des populations. Conséquences, des maladies intempestives sont devenues monnaie courante.

« Mieux vaut prévenir que guérir a- t-on l’habitude de dire », malheureusement  cet adage, de nos jour, n’est qu’un vain mot.

En effet, depuis un certain temps l’abattage clandestin des animaux fait la Une de certains journaux de la place. Mais le hic est qu’aucune disposition nécessaire n’est prise par les responsables en charge pour mettre les malfrats hors d’état de nuire.

Pour savoir d’avoir d’avantage notre reporteur a mené des investigations profondes. Il ressort de ces  investigations que cette mauvaise pratique relève  des bouchers,  des dibiteries qui en complicité avec certains responsables malintentionnés et tapis dans l’ombre exposent la vie des maliens à des dangers de mort. Ces criminels opèrent très généralement après les heures de service. Et selon  nos sources, ce phénomène a pris tellement de l’ampleur que certains de nos marchés sont aujourd’hui inondés de toutes de viandes provenant des abattoirs clandestins.

Certain de nos marchés, notamment ceux de Bacodjicoroni, Sabalibougou, Lafiabougou, Sanfil, Banconi etc sont les cibles privilégiés des clandestins. A l’heure actuelle, les animaux sont abattus en plein jour. Et aussitôt abattu, aussitôt distribué dans les marchés et les alimentations les plus huppées de la place. Ici, chacun à son client clandestin.

 

Pourquoi s’approvisionner auprès des clandestins.

Inutile de chercher plus loin, ils vendent moins cher. Souvent les prix sont tellement bas qu’on se demande d’où les clandestins sortent leur viande.

Certaines sources indiquent que, les clandestins sont réputés d’être les plus grands voleurs dans ses quartiers où il est courant de voir les ossements d’animaux, les résidus de viande et du sang jonchés les rues. Pis nos marchés sont inondés de toutes sortent de produits.

Un fait qui rend la vie des populations désagréables à cause des odeurs nauséabondes que dégagent ces résidus et des maladies liées à des problèmes d’hygiène, sans compter des problèmes que peuvent causer la consommation de ces viandes incontrôlées.

Pourquoi ça ?

Selon nos sources, les autorités plusieurs fois alertées  se contentent des billets de banque qui les sont offerts par ces criminels clandestins.

S’agissant de la santé des populations, ça ne préoccupe pas les responsables en charge. Ainsi, pour éradiquer le phénomène, la population commence à s’organiser, malgré les menaces des clandestins qui jurent d’abattre quiconque ose les défier.

En tout cas ce que nous pouvons dire que le premier responsable doit rendre le tablier pour le bonheur des consommateurs.

 

Affaire à suivre

Yacouba Dembélé

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3 COMMENTAIRES

  1. un chanteur qui se cache derrière la plume
    Ce n’est pas une enquête, mais un chantage. Le reporter devrait au moins approcher l’autorité en charge avant de balancer un tel article. Il faut que la HAC prenne sa responsabilité de fermer des journaux irresponsables qui ne maitrisent pas l’éthique et déontologie. La première des choses dans un article il faut recouper l’information. D’où vient un tel journaliste. Quelle école a t-il fait? Soyons sérieux un peu dans écrits pour ne pas exposés tous les journalistes maliens dont parmi eux sont des références.

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